Le Gros Cornillon (1773m), par l’éperon nord-est

Difficulté :
Très difficile
Dénivelé :
1050m
Durée :
6h

Cette fois-ci, encore, ce fut la visite d’un sentier peu fréquenté ! C’était bien ce que je venais chercher, ici. Mais ce sentier-là m’a surpris beaucoup plus que je ne m’y attendais. En fait, j’aurais dû relire les deux descriptifs - les deux seuls trouvés sur internet entre 2006 et aujourd’hui - pour me rafraichir les souvenirs. Ils étaient laconiques c’est vrai, mais l’essentiel y était écrit. Sauf que je ne les ai pas relus avant de partir… – Auteur :

Accès

De Grenoble, prendre la direction du Bourg d’Oisans, par la D 1091, le long de la Romanche.
Après Livet, on arrive à Rochetaillée.
Se garer contre la montagne, à droite sur un large stationnement, avant le virage à 90° vers Le Bourg-d’Oisans

Précisions sur la difficulté

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Sentier difficile.

Quatre passages câblés : le premier est facile (5 m) ; les trois autres sont difficiles (environ 30 m, 20 m et 20 m respectivement), très bien équipés, solides et récents, mais remplis de feuilles ce qui complique l’adhérence. Il ne s’agit plus là de randonnée, bien que ce ne soit pas encore de la Via Ferrata : c’est un entre deux, sérieux.

Assurance possible sur les câbles.
Diamètre du câble assez gros pour être confortable lors de la prise en main.

Le troisième passage comporte un intervalle de 5 m entre les deux tronçons du câble. Une corde a été installée pour réduire l’engagement de ce pas (la vérifier avant de tirer dessus).

Les sorties des trois passages principaux se font dans des pentes de terre, raides, où la trace est parfois maigrichonne. Sorties exposées : il ne faut pas se rater. Heureusement des arbres et des racines aident au franchissement.

Sinon, tout le reste va bien !
Certains passages sont soutenus, mais restent dans le cadre de la randonnée.
Dans tous les cas, itinéraire à proscrire tant que les sols sont humides.

Les infos essentielles

  • Carte IGN : TOP 25 - 3335 OT "Grenoble-Chamrousse-Belledonne"
  • Altitude minimale : 710 m
  • Altitude maximale : 1773 m
  • Distance (A/R) : environ 4 km
  • Horaires (A/R) : comptez entre 5 et 6 h
  • Balisage :
    — Traits orange horizontaux au départ, rares et anciens.
    — Points rouge et orange à partir du premier câble, nombreux et assez récents.
    — Tant que ce chemin ne sera pas suffisamment fréquenté pour être bien marqué au sol, rester quand même vigilant côté orientation, en vue de la descente, car des barres rocheuses bloqueraient une descente hors trace.
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Itinéraire

Du stationnement de Rochetaillée, le chemin se voit facilement (premières marches en rondins).
10 minutes de montée et le sentier devient plat et file vers la gauche : tourner à droite (croix jaune peinte sur un arbre).

Monter en suivant le sentier sans difficulté.

Le premier passage câblé se gravit en mettant les pieds dans une rigole du rocher. On rejoint alors un éperon rocheux (végétation un peu de type méditerranéen). Monter sur le fil de cet éperon, puis dans un court ravin en son flanc gauche.
Le terrain redevient raisonnable, puis se raidit à nouveau : on arrive au deuxième câble.

Cheminement en « Z », par trois parties de câble non complètement jointives (faire un grand écart des bras pour passer d’un câble à l’autre). Stèle commémorative. Traversée de sortie des câbles exposée : attention si les feuilles mortes encombrent la maigre trace.

Zone facile qui suit.
Arrivée au replat sur lequel se trouve la vielle cabane en rondins (1200 m). Pour voir cette cabane, quitter la trace montante et aller sur la droite à l’horizontale (60 m).

Revenir au carrefour, et reprendre la trace montante. On atteint rapidement un vaste replat avec, 30 m sur la gauche, un reliquat de mur de maison en pierre (qui venait donc habiter là ??). Magnifique panorama sur la plaine des Sables, 500 mètres en-dessous.

Continuer la montée.
On arrive sous une falaise avec de gros surplombs. Passer au pied de ces surplombs, en traversant à droite. Là commence le troisième passage câblé. Deux câbles de 10 m chacun, séparés par 4 m entre eux (corde installée pour sécuriser le pas ; tester la corde avant de tirer dessus). Prises de pied présentes, mais chute interdite.

Sortie des câbles en quelques zigzags, dans un passage en forêt et en terre, raide (exposé). Prise de mains (confortables) aménagées à l’aide de racines d’arbres.
Nota : éviter de suivre un câble fin qui part sur la droite, dans un travers très peu ragoutant.

On rejoint un petit replat dans l’éperon nord-est vers 1300 m d’altitude.

Le sentier oblique sur la droite au pied d’une falaise. On rejoint un entonnoir terreux le long duquel pend un câble fixé à un arbre. Ne pas prendre ce câble dans l’axe de l’entonnoir, mais chercher à gauche les marques rouges et un autre câble spité au rocher, qui indiquent le bon départ dans une zone rocheuse.

Ce quatrième tronçon câblé monte en biais vers la gauche sur 20 m. La suite continue droit dans la pente, sur un terrain terreux raide et exposé (30 m environ, quelques arbres pour faire des repos). On rejoint une zone moins inclinée, puis le sommet d’un mamelon allongé.

De ce mamelon, descendre une dizaine de mètres de dénivelé pour continuer sur le versant en face. La montée recommence. On rejoint une large cuvette, quasiment plane, entourée de rebords forestiers : l’ambiance est ici très reposante !

Le sentier monte dans un vallon, légèrement vers la gauche, puis oblique franchement et horizontalement vers la gauche toujours, pour arriver à un petit col : le pas de la Lauze (1570 m).

Traverser le col et monter sur le versant opposé, d’abord droit dans un pierrier moussu, puis en diagonale vers la gauche dans une zone de plantes basses. Une longue traversée débute alors, à nouveau en forêt, jusqu’à rejoindre une crête orientée nord-ouest (environ 1660 m).

La végétation de cette crête reste dense sur son côté droit (en montant) ; son côté gauche (en montant) se dégarnit progressivement ; des affleurements de gneiss apparaissent.
La progression se poursuit sur le côté droit de la crête.

Un peu avant le 1700 m d’altitude se trouve une ruine blottie contre un gros rocher.

Continuer la montée soit sur la crête (les panoramas se dévoilent), soit sous le couvert de la forêt sur le côté droit (pour s’abriter de l’éventuelle chaleur) et rejoindre le sommet de l’Ane (1773 m), bien individualisée et forestière.

Altitudes indicatives (à 20 m près, sauf points côtés IGN) :
Départ 710 m
Début premier câble 900 m
Début deuxième câble 1040 m
Abri de Cornillon 1190 m
Ruine + panorama 1220 m
Début troisème câble 1340 m
Début quatrième câble 1430 m
Pas de la Lauze 1560 m
Arrivée sur crête de l’Ane 1630 m
Ruine sur crête de l’Ane 1690 m
L’Ane 1773 m

Descendre une vingtaine de mètres de dénivelé.
A partir de là le sentier disparaît complètement, et seules de très rares marques de peinture sont visibles. Il s’agit donc d’une progression en forêt, sans trace, avec une végétation redevenue basse et dense, entrecoupée de pierriers et d’une ravine terreuse. C’est un exercice très physique et engagé.

Le but consiste à contourner le gros rognon rocheux (environ 200 m de haut), dans le versant nord, par dessous puis par sa droite dans un vallon derrière lui.
La reconnaissance du jour s’est arrêtée sur la ravine avant le rognon rocheux, vers l’altitude 1820 m.

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Compte-rendu de la sortie du 29 mars 2022 :

Le Gros Cornillon n’est pas un sommet à proprement parler : il s’agit plutôt - d’après la façon dont Géoportail l’a indiqué - d’une portion de ce long éperon qui va de Rochetaillée, en bas (710 m), jusqu’à la Cime de Cornillon (2424 m). Et plus précisément, il s’agit de la partie qui se situe entre les altitudes 1100 m et 1560 m (1560 m = lieu-dit « le pas de la Lauze »).

L’ensemble de l’éperon est orienté nord-est. Il est forestier jusqu’à environ 2100 m, puis en herbe jusqu’au sommet à 2424 m.

Très peu d’informations ont été transmises à propos du sentier qui parcourt cet éperon : c’est ce qui en faisait son attrait à mes yeux.

Il faut déjà fouiller dans une carte Didier Richard de 1982 pour détecter un tracé bleu et comprendre qu’existait, fut un temps, un chemin qui montait là.

Deux descriptions succinctes en ont été données.
La première, par Michel Pila, sur Bivouak.net, remonte à décembre 2006.
La seconde, par Steph_38, sur C2C, date d’octobre 2016.

Une troisième information existe. Elle vient d’un site concernant les cabanes et refuges de montagne : « Refuges.info », où « Le Renard » indiquait l’abri rudimentaire du Gros Cornillon, en mai 2007.

Aujourd’hui, Géoportail montre un sentier qui monte sur l’éperon, mais qui s’arrête à environ 1000 m d’altitude, probablement à l’endroit où se place le deuxième câble, câble qui marque la fin de ce que l’on peut considérer comme de la randonnée.

Voilà tout.

Sortant de trois balades dans le Clos de Cornillon - situé un peu plus au sud - balades plutôt « pépère » et au cours desquelles j’avais fait le nettoyage du sentier, je me sentais « à l’aise » pour continuer ce gentil travail de balayeur des forêts. Aussi suis-je parti la fleur au fusil dans le Gros Cornillon…
Ha ha ha… !

Quelques branches, + quelques cailloux, + des paquets de feuilles mortes plus haut, tranquillou comme Pilou, j’arrivais au premier câble sérieux.
J’avais bien noté que le secteur avait des raideurs rocheuses, parfois verticales. De ces raideurs que les grimpeurs aiment bien regarder et tâter des doigts. J’avais aussi souvenir que Michel écrivait des choses à propos de « certains passages câblés, pas tout à fait ISO 9002 ». Et que le Renard, de son côté, avait photographié une stèle en souvenir d’un accident mortel…
Mais je n’avais pas bien fait la synthèse de toutes ces informations.

Et la synthèse, il a bien fallu la faire ! Sur place…
Diable…

Le passage a été franchi, bien sûr. J’ai fait gaffe suffisamment pour cela. Et puis le câble est excellent, heureusement. La qualité ISO 9002 y est bien, pour le compte, maintenant. Mais ce fut impressionnant quand même. Surtout, la difficulté venait des feuilles mortes recouvrant complètement toute prise de pied possible, obligeant du coup à un vrai nettoyage. Ce n’était plus de vagues « poussettes des feuilles » d’une chaussure négligée, non. Ce fut un vrai travail de précision, fait main, délicatement, afin de rendre à ce rocher, et à ses marches, une présentation convenable pour un visiteur dont tout montre qu’il se fait rare ici.

Le coup de chaud s’est un peu prolongé en sortie au-delà du câble, à cause d’une traversée à suivre, dans un talus terreux fort raide, dont l’encoche prévue pour les pieds était bien petite en fait. Qui plus est, une encoche complètement masquée par les feuilles - encore elles ! Pas question de glisser ici, au-dessus de la barre rocheuse…

Bref.

L’abri en rondins du Gros Cornillon fut atteint.
Cet abri n’inspire pas vraiment l’envie de se glisser dessous, pour y passer une nuit. On se demande s’il va tenir encore longtemps. Sauf que, finalement, depuis les photos de 2007, il semble ne pas avoir bougé d’un iota. Les rondins se sont peut-être quand même un peu pourris, depuis ces 15 années.

Dix minutes de marche plus loin, une autre relique d’habitation subsiste : un pan de mur en pierres, marque l’angle d’une ancienne maison. Incroyable !
Mais que venaient-ils donc faire ici, ces gens ???
Il n’y a quasiment pas de surface plane, et le peu qu’il y a ne semble absolument pas cultivable. Quant à l’eau, une source, il ne faut pas en chercher ici : c’est seulement un éperon de gneiss… Point final.

Le second câble sérieux ne m’a pas surpris, cette fois. Le mode « engagé » avait été mis en route. Mais ça ne rigole pas beaucoup quand même. Notamment quand il faut lâcher le premier tronçon de câble pour faire quatre mètres avant de saisir le second tronçon. Par précaution, avant de continuer plus loin - et selon l’enseignement très judicieux de Scal - une fois franchi ce passage délicat, j’ai aussitôt tenté de le repasser dans le sens descente. Cette méthode, si elle oblige à faire deux fois l’acrobatie, permet en fait de s’assurer de suite que l’on est bien capable d’y arriver, de se rassurer donc, et d’éviter ainsi que, si l’on n’avait pas fait cette vérification, le doute et le stress ne s’installent par la suite de la montée et qu’ils ne viennent pourrir le mental.

Là aussi, la prolongation en sortie des câbles fut scabreuse.
Faute de bonnes prises de main, il a fallu en créer. Un petit travail de jardinier a réglé l’affaire, en dégageant plusieurs grosses racines de la terre les entourant, afin de ménager ainsi des « poignées de valise » aussi rassurantes que solides. Il suffisait d’y penser…

La grande qualité de l’aménagement de ces deux passages câblés montre que des gens avaient sérieusement envie de les sécuriser. Mais par ailleurs, l’entretien quasi inexistant du sentier montre que peu de personnes passent là. Il y a visiblement incohérence dans ces deux constats.
Pourquoi ??
Je ne sais pas.
En fait, si l’on est averti de l’engagement nécessaire, cela pourrait inciter un certain profil de pratiquants montagnards à venir là…

Arrivé aux alentours des 1450 m, la neige commence sa présence.
Ayant suffisamment goûté aux joies de ce sentier avec un sol sec, je vais éviter d’y ajouter celle de l’humidité glissante.
Et puis je fatigue…

Casse-croûte, et retour vers Rochetaillée.
La suite sera pour une prochaine fois.

PS : le temps d’écrire ces quelques lignes, et un épisode de froid et de neige fait son apparition. Nous sommes le 1er avril. Cela repoussera d’au moins 15 jours cette suite prévue. Ouf !

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Randonnée réalisée le 29 mars 2022

Dernière modification : 2 septembre 2024

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Avis et commentaires
( 5 | 1 avis )

5 / 5

une belle rando bien alpine quand même avec un dénivelé important. Il faut avoir le pied montagnard dans ce type de terrain et avoir un peu le sens de l’itinéraire.
les descriptifs que j’ai trouvés avant de partir sont parfois bien difficiles à comprendre. Pour ma part en tous cas !. Pour faire plus simple je dirai aucun problème les 1000 premiers m jusqu’à l’Âne et ensuite il faut tirer main droite en allant chercher ces couloirs à chamois qui nous amènent vers l’arête NE. C’est assez raide et il faut parfois s’aider des mains. Quand on rejoint l arête, le rocher est bon. et l’itinéraire est ensuite évident pour les 400 derniers m sans problème particulier.. descente sans problème, sans passer par la combe Forane..
il faut être un attentif entre le point 2460 et 2451 mais ça passe bien.
départ 7h30, descente par Oulles et le beau chemin de Malaine. Rochetaillée à 17h

Pour ceux que ça intéressent je mets le GPX sur visu rando car je ne trouve pas pour le mettre ici désole !

Bonsoir FMC,

Eh bien, tu as bonne mémoire. C’est loin, 2006...

Moi ce qui m’a intéressé, également, dans ce secteur, c’est le fait du parcours en forêt.

Depuis l’année dernière, et mes virées à Durbonas, je redécouvre le plaisir à être en sous-bois. D’abord c’est beau. Et puis cela complique aussi la sortie - en terme d’itinéraire - car les perspectives sont coupées, et cela demande un peu plus d’appplication si l’on veut ne pas se perdre.

C’est quelque chose de tout à fait différent que d’aller en Dévoluy, en Vercors, là où toute végétation est finie, et où les évolutions sur le terrain se font "à vue" facilement, et ne posent pas de problème quant à l’orientation.

Il y a aussi le sac qui s’allège, puisque tout l’attirail d’assurance n’est plus à prendre.... Tu vois : le bonhomme devient fainéant avec le temps !

Je me souviens de cette sortie de Michel Pila en 2006 et cet itinéraire m’avait vraiment intrigué à l’époque et puis le temps passant, il m’est complètement sorti de la tête. Merci François pour cette exploration et la remise au goût du jour !

Bonjour hereme,

Et bien cette phrase ne m’a pas échappé, et elle va faire l’objet de la prochaine sortie, dès que la neige aura à nouveau fondu.
J’imagine que le sentier en question est aussi à l’abandon...??? En tout cas j’en ai vu son départ (vers le bas) partant de l’abri de Cornillon. Le marquage orange, sur un arbre, était très vieilli et beaucoup de feuiiles recouvraient le sol, mais cela un sentier aboutissait là.
Je n’ose pas le prendre par le haut de crainte de perdre la trace et de me retrouver paumé dans un versant raide, avec des barres rocheuses. Et il y a 500 m de dénivellé, juqu’en bas.
Je l’attaquerai par le bas, de façon à toujours pouvoir revenir sur mes pas. Prudent le bonhomme !

Pour ce qui concerne "l’étai’, je suppopse qu’il ne sert pas à consolider la structure. Mais peut-être plutôt à tenir la moustiquaire, ou un autre accessoire de bivouac...??? Je n’ai pas osé aller sous la toiture de cet abri...

Oui, retour par le même chemin. Pour nettoyer un maximun de feuilles. Et il y avait besoin !

Bonjour Yann,

Oui, oui, le col du Treuil j’ai vu aussi.
Mais je n’irai pas tout de suite. J’ai plein d’autres projets toujours dans le même secteur du Cornillon.

Prochaine exploration gagner le col du Treuil depuis Livet... il paraît que c’est pas mal aussi.

Salut François.
Quid de cette phrase :
" A noter qu’il existe un sentier dit du Cornillon qui poursuit en face Nord et aboutit au lieu dit "Km 40" sur la N91 plus long mais plus facile. "

#15 : curieux cet étai prenant appui sur la table, et calé par une planche horizontale.
Photo de 2007 (que tu as vue sur le site "refuges.info" :
refuges.info/photos_point...

Retour par le même "chemin" ?

Belle exploration !

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