Sélection de beaux textes

Préambule

Dans la somme considérable des topos et des sorties accumulés sur Altituderando, il apparaît des textes qui sortent du standard. Ces textes ne se contentent pas de décrire un itinéraire, ou de fournir les temps de marche et dénivelées nécessaires à atteindre un sommet, non. Ces textes vont plus loin.

Ils cherchent à raconter un paysage, un lac, une sensation due au froid ou à la pluie ; ils évoquent un souvenir ancien, profondément tapi au fond de la mémoire ; ils parlent d’une peur, d’une joie aussi bien sûr…

Bref, ces textes - ces phrases ! - transmettent un vécu, tout en douceur, ou en intensité.
Ces mots font parfois poindre au bord de l’œil une goutte, une larme, et venir sur les lèvres un petit tremblement dû aux souvenirs qui remontent d’un tiroir de cette mémoire oubliée…

Parfois la gorge se serre à l’évocation d’une couleur de ciel, ou de roche – dont l’adjectif associé fait jaillir une fulgurance inattendue… Enfin aussi, le cœur se gonfle de sentir combien la montagne est infinie dans ce qu’elle offre, et à qui sait l’observer.

Il semblait utile – et peut-être un peu plus – de « récupérer » ces textes, de les regrouper, d’en faire un fascicule. Il n’était pas possible de les laisser dans l’ombre, de ne pas montrer leurs accents puissants ou intimes.

Vous trouverez dans les articles ci-dessous des récits de genres différents : de celui du débutant complet en haute-montagne, jusqu’à celui d’un vétéran usé sous le sac mais à l’œil toujours vif ; de celle passionnée de roches à celui observant les bêtes, sans bouger ; de celui qui est un solitaire invétéré à ceux qui pratiquent en famille.

A la lecture, ces textes sont apparus avec des thèmes un peu différents les uns des autres. C’est pourquoi ils ont été présentés dans des articles distincts, et avec des intitulés spécifiques, à savoir :

• Beaux textes
• Une journée de randonnée
• Rencontres d’altitude

Nous vous souhaitons - au sein de cette variété de styles - une bonne lecture et, espérons-le, plein d’émotions !

François Lannes.