Sortie du 15 mars 2022 par François Lannes Les Clos de Cornillon (1550m) par le sentier sud et le ravin de Forane

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Dans ce versant est, j’ai commencé à parcourir, la semaine dernière, un sentier identifiable par sa longue traversée de droite à gauche. Afin d’avoir des repères pour expliquer les situations, j’appellerai ce sentier « le sentier principal ».

Mais sur des photos faites de la rive droite de la Romanche, il apparaît une autre trace, un peu plus basse que ce sentier principal. Il semblerait intéressant de voir ce dont il s’agit, et de commencer un inventaire précis des cheminements possibles dans le versant.

En partant du même stationnement de la voiture que la semaine dernière, j’ai monté cinq minutes le sentier principal et, à la première épingle à gauche, il y avait un départ, horizontal vers le sud. Parfait, j’y vais. Mais aussitôt, un effondrement du mur amont m’arrête : voilà un chantier de réparation qui se présente. Je m’y colle.

Un peu plus loin, ce sont des végétations qui bloquent le passage. Le sécateur entre en lisse.

Au bout d’un centaine de mètres, ce sentier disparaît complètement. Plus rien ! Il s’agissait en fait d’un sentier « en impasse ». Il ne reste donc plus qu’à monter en diagonale dans la forêt, en espérant trouver la fameuse trace repérée sur la photo. Et cela ne manque pas : la trace est rejointe.

Sauf qu’il s’agit d’une ancienne piste forestière, certes large, mais abandonnée, et encombrée de beaucoup de végétations, voire d’arbres. Beaucoup trop…
Je ne vais pas me mettre au boulot dans ces conditions, sinon je n’avancerai que de cent mètres de toute la journée. Donc c’est en mode esquive que la piste est remontée. Elle part vers la droite, puis fait une épingle, et continue vers la gauche maintenant. La progression n’a rien d’agréable. Certaines ronces sont vraiment grosses, et leurs épines trouvent toujours moyen d’accrocher une manche ou l’autre de la chemise. Faut vraiment faire gaffe !

Et puis, comme le sentier « en impasse », cette piste se termine : sur un pierrier en plus. Espérant que la distance restant à parcourir jusqu’à la combe du Treuil ne soit pas trop longue, je choisis d’y aller hors trace. Mais ce choix ne fut pas des plus heureux. Même s’il n’y eût qu’environ cinq cents mètres à faire, ce fut long, et pénible. Idée à ne pas conseiller.

Au bout de cette traversée, j’ai pu rejoindre le sentier aux vingt-deux épingles, celui de la semaine dernière, mais auxquelles j’en rajoutais sept de plus ce matin. Cela fera de ce sentier celui « aux trente épingles ». Bof, on n’en est pas à une petite approximation près, n’est-ce pas ??

Au sommet de toutes ces épingles, on retrouve le sentier principal. C’est lui que l’on va suivre maintenant.
Après un virage à droite, on s’éloigne de la combe du Treuil pour piquer à nouveau vers le sommet des Clos de Cornillon. C’est, là encore, une assez longue traversée. Avec pour commencer la combe de la Colate. Cette raide combe est encore encombrée de neige, qui semble d’ailleurs faire ici une couche épaisse. Une trace de passage est nettement visible sur la neige, preuve que certains autres marcheurs sont passés il y a peu de jours.

Au-delà, le sentier principal est commode, et la marche est rapide. Cela amène au ravin de Forane, un ravin qui se trouve juste en dessous de la combe homonyme, mais combe qui elle se trouve placée huit cents mètres plus haut !
Dans ce ravin, qui en cette mi-mars est déjà terreux, un gros rocher se fait le gardien des lieux, un rocher de cinquante mètres de haut ! On ne rigole pas, avec lui. Et de plus, le sentier a disparu, sous le rabotage des avalanches de l’hiver.

Bon.
Ici, on est à environ 1300 mètres d’altitude.
Le gros rocher est « sympathique »…
Cela me va très bien.
Je vais faire un complément de casse-croûte, et puis redescendre. Et la journée sera remplie comme il faut avec ça.

Et voilà la deuxième balade dans les flancs des Clos de Cornillon est finie.
Très content de la journée, une fois encore.
Je reviendrai, c’est sûr.