Sortie du 17 octobre 2020 par Pascal Aiguilles Crochues (sommet nord 2837m), par le lac Blanc
Une balade automnale dans la blancheur retrouvée, animée par quelques nuages joueurs qui s’immiscent parfois dans le panorama...
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Assez beau malgré des nuages bas évoluant en stratocumulus plus ou moins morcelés et parfois encombrants au cours de l’après-midi, culminant vers 2800m.
Récit de la sortie
Le lac Blanc, un grand classique d’automne pour profiter des mélèzes d’automne, et plus haut d’un décor alpin saupoudré de blancheur d’automne face au panorama magique des aiguilles et des glaciers du massif du Mont Blanc...
Départ vers 10h30 de Tré-le-Champ. Il fait frais et quelques nuages bas accrochent les pentes des Aiguilles Rouges, alors que le massif du Mont Blanc est baigné de soleil... On monte dans les couleurs de la végétation automnale...
Voici l’Aiguillette d’Argentière, si chère à Frison Roche, puis les échelles, pimentant le parcours et permettant d’accéder au plateau des Chéserys. On y trouve la neige, alors que les lacs des Chéserys commencent progressivement à geler. Les nuages se font de plus en plus encombrants alors qu’on aborde les pentes enneigées montant au lac Blanc. On se passera donc de la vue classique du lac sur fond d’aiguilles alpines pointues, mais on y trouve la foule car, petit détail non anticipé, le télécabine de la Flégère a rouvert pour les vacances de la Toussaint.
Il n’y a rien à voir ici, inutile de rester. Si soleil il y a, ce sera certainement plus haut. On délaisse cette foule hétéroclite et bruyante titubant en baskets dans la neige glissante pour poursuivre sur la croupe montant vers le lac de la Persévérance.
Une lueur blanche d’espoir semble se dessiner plus haut vers l’Aiguille du Belvédère. La neige, quelques centimètres de fraîche un peu transformée sur fond dur, est agréable à marcher, on poursuit donc dans la grande combe sous l’Aiguille, puis on la traverse pour monter vers le col des Dards. Quelques creux de neige soufflée sont un peu pénibles à franchir, mais les éclaircies se font de plus en plus larges, encourageant la montée.
Pour cette fois, on renoncera à l’ascension des raides pentes des Crochues pour se diriger vers la crête de l’Aiguille du Belvédère. Les raides pentes y menant sont assez délicates car les chaussures mordent à peine dans la sous-couche dure. Sans crampons ni piolet, on se contentera donc d’une petite antécime de la crête, peu avant la fameuse cheminée ouvrant l’accès au sommet de l’Aiguille du Belvédère.
On se pose pour profiter du panorama. Le vent a tourné, et c’est maintenant de l’ouest que viennent les nuées, tentant de déborder les crêtes, alors que la vallée de Chamonix est maintenant assez bien dégagée, On est juste à la limite de la couche blanche irradiée de soleil...
17h30, il est temps de descendre dans le vallon maintenant plongé dans l’ombre. On fait la trace dans la neige. Comme il est d’usage, les nuées se reforment pour un baroud d’honneur vespéral avant de se morceler, barrant la vue du massif du Mont Blanc teinté aux couleurs du soir...
Retour au lac Blanc qui a retrouvé son calme, alors que quelques bivouaqueurs profitent du paysage en se préparant à affronter les frimas nocturnes. Puis on poursuit la descente sur un sentier rendu abominablement glissant par la neige piétinée regelée, alors que les nuées masquent les dernières couleurs. On aborde les échelles à la nuit tombante sous l’œil de quelques bouquetins tranquilles, puis on sort la frontale pour terminer la descente. Fin de la balade vers 20h.
Photos
Auteur : Pascal
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