Petit et Gros Pics de Cazalassis (2582m et 2656m) en boucle par les étangs de Couart et de Comte

Du parking prendre la piste barrée vers l’Est sur une centaine de mètre et la quitter très rapidement pour un sentier à droite montant en forêt (retour vers l’Ouest) avec panneau indicateur étang de Comte.

Le sentier s’élève un peu brusquement en forêt jusqu’à atteindre une petite clairière au niveau du Pont des Pierres. Traverser le pont afin de passer en rive gauche du Mourguillou, et suivre le sentier jusqu’au petit étang de l’Estagnol. Très rapidement, quitter la direction de l’étang de Comte et prendre le sentier montant à droite en direction de la Pyramide de Llerbès (panneau indicateur, refuge du Rhule).

Le bon sentier, parfois un peu raide, grimpe pendant huit cents mètres de dénivelé jusqu’au col coté 2439 sur IGN à proximité de la Pyramide de Llerbès, à partir duquel il faut quitter le sentier conduisant au refuge du Rulhe.

À partir du col l’itinéraire devient totalement hors sentier, sans balisage ni cairn.

S’orienter plein Sud sur la crête facile jusqu’au Pic de la Virade (un petit passage exposé). Une petite brèche permet de quitter le Pic de la Virade afin de poursuivre sur la raide crête Sud-Ouest jusqu’au Petit Pic de Cazalassis (les quelques ressauts rocheux se contournent aisément).

Quitter le Petit Pic de Cazalassis grâce à une « brèche-couloir » afin de rejoindre la crête Ouest en direction du Gros Pic de Cazalassis. On arrive très rapidement devant une « dalle » permettant de remonter sur la crête (pas de difficulté particulière, mais prudence tout de même). Poursuivre sur le fil jusqu’à ce qu’il s’élargisse. Ensuite on peut choisir de rester soit sur le fil (parfois aérien avec quelques ressauts un peu plus délicats), ou soit d’esquiver toutes les difficultés en restant en versant Nord, jusqu’à un couloir évident à droite des ressauts sommitaux.

Remonter ce couloir jusqu’en haut (pas de difficulté mais raide et un peu scabreux). Ensuite remonter sur la crête composée de gros blocs afin de rejoindre le sommet du Gros Pic de Cazalassis.

Retour : la boucle par les étang de Couart et de Comte est superbe et ne comporte pas de difficulté technique, mais est exigeante, en terrain « ariégeois » et requiert un minimum de sens de l’itinéraire. Si l’on n’apprécie pas ce type de terrain, il est préférable de faire les sommets en aller-retour.

Poursuivre le long de la crête jusqu’au Pic d’Estanderou, ensuite la crête descend un peu brusquement en direction du Nord-Ouest. Arriver très rapidement au niveau d’un premier couloir en versant Ouest, l’ignorer et continuer jusqu’à un second peu après (il n’y a pas à se tromper, après la crête remonte de façon abrupte et devient beaucoup trop raide et délicate pour poursuivre).

Plonger dans ce raide couloir en versant Ouest (passages avoisinant les 45°), en faisant attention de ne pas glisser sur le gispet, afin d’arriver dans une cuvette caillouteuse dans le cirque formé par les Pics Fourcade et de Rulhe. Ne pas descendre totalement au fond de la cuvette, et traverser à flan afin de rejoindre un « vallon » situé approximativement entre les points IGN 2460 et 2505. Poursuivre ensuite Sud-Est afin de rejoindre à vue l’étang de Couart.

Récupérer le GR longeant l’étang par la gauche (Nord) jusqu’à l’extrémité Est du lac, et le quitter au niveau du point IGN 2230.

Descendre plein Est dans un vallon évident en direction de la zone marécageuse de l’étang de Vidal (quelques cairns dans un terrain un peu malcommode dans le lit du ruisseau, au milieu des blocs et des fougères).

Longer la zone marécageuse de l’étang de Vidal par la gauche (Nord) jusqu’à son extrémité Est, et remonter au mieux un petit « verrou » afin de redescendre derrière dans un talweg (encore une fois très malcommode, blocs, fougères le long du ruisseau). Le vallon s’ouvre ensuite un peu plus, et l’on peut continuer à progresser dans le lit du ruisseau jusqu’à une énorme zone de chaos granitiques.

Descendre au mieux ce chaos, afin de rejoindre l’étang quasiment asséché à proximité de la Jasse de l’Estagnols et à proximité du point IGN 1928.

On retrouve alors un sentier que l’on suit vers l’Est, conduisant à nouveau et disparaissant dans le lit du ruisseau. Il faut progresser au mieux en suivant les très rares cairns jusqu’à arriver au-dessus d’un nouveau verrou. Rejoindre au mieux la cascade de Fontanasse en descendant (ou plutôt en nageant) à travers les rhododendrons (attention aux trous difficilement perceptibles au milieu de toute cette jungle), à partir de laquelle on retrouve une trace permettant de rejoindre facilement l’étang de Comte.

De l’étang de Comte, il n’y a plus qu’à suivre le bon sentier qui rejoint le petit étang de l’Estagnol, à partir duquel l’itinéraire de retour est le même qu’à l’aller.