Petit Brechon (1618m), Grand Brechon (1753m) et le Gicon (2086m) en traversée par les crêtes
- Randonnée
- Dévoluy Hautes-Alpes Saint-Disdier
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 1000m
- Durée :
- 1 jour
Dès que l'on rentre en Dévoluy par le nord, on est tout de suite émerveillé et ébahi par la verticalité des grandes parois du Petit et du Grand Brechon, elles se révèlent être les plus hautes falaises calcaires de France... Du versant sud, les pentes plus douces permettent de sinuer sur les crêtes et de rallier ces deux petits sommets dévoluards. L’enchaînement avec la crête de la Combe des Chèvres et la montée au Gicon par le versant nord est logique et permet de réaliser une magnifique traversée sur les remparts nord du massif. – Auteur : Dyn’s
Accès
De Corps ou Mens, prendre la direction du Dévoluy avec Saint-Etienne-en-Dévoluy. Juste après Saint-Disdier, prendre la route en direction de la Mère Eglise et des Gicons. Suivre la route et se garer au parking à la sortie des Hauts-Gicons.
Précisions sur la difficulté
- L’itinéraire ne doit se parcourir que par temps sec.
- Sens de l’orientation nécessaire.
- Les crêtes quoi qu’exposées à un grand vide sont larges. On peut s’y tenir à contre-bas si l’on ressent du vertige.
- Le versant nord du Gicon se traverse dans le dévers de pentes fortes.
Photos
Les infos essentielles
Carte IGN : TOP 25 3337 OT Dévoluy - Obiou - Pic de Bure
Altitudes :
- Départ : 1362m
- Petit Brechon : 1618m
- Col Petit Brechon - Grand Brechon : 1568m
Nota : le tracé sur fond de carte est donné à titre indicatif (ce n’est pas une trace GPS) et doit servir uniquement de repère à la lecture de la carte.
- Grand Brechon : 1753m
- Col Brechon - Gicon : 1590m
- Le Gicon : 2086m
Dénivelé total : 1000m
Temps total : 6h
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Itinéraire
Approche au pied du Petit Brechon
Du parking des Hauts Gicons (1362m), redescendre la route et traverser le hameau, suivre jusqu’à la piste à droite, 200 mètres avant l’épingle.
Prendre cette piste. Environ un kilomètre après, vers les Clôts, on tombe sur une intersection, continuer à gauche. Puis deux, trois cent mètres après, deux intersections se succèdent d’une dizaine de mètres, prendre à gauche à la première et à droite à la deuxième.
Continuer sur le chemin forestier, on finit par déboucher sur le lit du torrent de la Grésière. Traverser et suivre le chemin qui se perd.
A partir de là, suivre en plein champ et à l’horizontal jusqu’à atteindre le bord de la crête. On doit normalement tomber sur un petit sentier.
Montée au Petit Brechon et au Grand Brechon
Suivre ce petit sentier qui mène au sommet du Petit Brechon (1618m).
Pour descendre vers le col entre les Brechon, le sentier n’est plus marqué, alors il faut suivre dans les pentes herbeuses. On regagne le petit sentier au niveau du petit col.
Le sentier mène après au sommet du Grand Brechon (1753m), suivre un peu à crête et descendre par les pentes faciles vers le col entre le Grand Brechon et la crête de la Combe des Chèvres (juste en dessous de la cote 1607m).
La crête de la Combe des Chèvres
Monter à la cote 1607m, passer à côté d’une cabane et suivre la sente menant à l’alpage au pied de la crête de la Combe des Chèvres.
Bifurquer vers la gauche en hors sentier et remonter les pentes herbeuses, en tirant toujours vers la gauche, pour atteindre le début de la crête de la Combe des Chèvres.
Remonter la crête, on passe par la Tête de la Tune (1788m), la crête quoi qu’exposée au vide du côté nord, reste facile et large. On peut même se tenir à contre-bas de cette dernière.
On débouche au pied de l’énorme falaise bombée du Gicon.
Passage dans le versant nord et montée au Gicon
On repère dans le versant nord, des sentes de moutons, en prendre une et rejoindre l’arête nord-est du Gicon.
De là, on remonte les pentes herbeuses et on franchit la petit barre rocheuse aisément.
On prend alors pied dans l’alpage du versant sud, remonter à vue jusqu’au sommet du Gicon (2086m).
Descente par le versant sud
La descente s’effectue dans l’alpage côté ouest en rejoignant la sente qui descend à partir du Piéroux. C’est la sente qui permet aux grimpeurs du Piéroux de redescendre au parking.
La sente parcourt l’arête sud puis s’enfonce dans les bois, contourne le Piéroux et reprend en sens inverse le sentier de montée au site d’escalade.
La sortie
Réalisée seul le 28 août 2015.
Cela me trottait dans la tête d’aller faire un petit tour du côté du Petit Brechon. J’étais déjà monté au Grand Brechon cet hiver mais je n’avais pas approché le Petit. Je prévoyais alors de les rallier en version estival. Connaissant également le parcours du Gicon par la crête de la Combe des Chèvres, je n’avais plus qu’à enchaîner ce magnifique itinéraire de crêtes...
28 août 2015, 9h00, parking des Hauts Gicons, je chausse mes chaussures, enfile mon sac à dos, ferme la portière de ma voiture et me dirige vers le hameau. Je le traverse et récupère la piste avant l’épingle, je monte parmi les champs puis rejoins les bois. Je connais ce chemin, l’ayant déjà parcouru pour monter au Grand Brechon.
Je traverse le lit de la Grésière, le chemin se perd et je continue en plein champ à l’horizontal. Je finis par gagner la crête, elle se révèle le plus bel endroit pour apprécier la verticalité des falaises en rive gauche du défilé de la Souloise. Impressionnant !
La bonne surprise est la trouvaille de ce sentier en bord de crête, il me mène par les bois directement au sommet du Petit Brechon. Une vue imprenable sur la gigantesque falaise du Grand Brechon.
Montée à ce dernier par le petit col qui délivre de belles vues sur les falaises du Petit Brechon. La crête sommitale du Grand Brechon est très belle, le panorama époustouflant notamment au nord avec la plaine du Drac et les massifs environnants.
Après une petite pause, j’entame la descente dans les faciles pentes herbeuses pour rejoindre le col entre le Grand Brechon et la crête de la Combe des Chèvres. Je monte au point coté 1607m, passe à côté de la cabane et suit la sente vers l’alpage au pied de la crête.
Contrairement à ma première montée à cette crête, je rejoins l’extrémité de la crête à gauche de la Tête de la Tune pour la parcourir dans son intégralité. Cette dernière à la fois herbeuse et rocheuse est de toute beauté et mène au pied de l’énorme falaise bombée du Gicon. Un troupeau de moutons s’est réfugié côté ouest pour profiter de l’ombre qui se réduit au fur et à mesure que le soleil monte dans le ciel.
Plusieurs patous arrivent à ma rencontre, l’un d’eux se laisse caresser, un autre grogne un peu, mais ne me posent pas de problème. Je salue la bergère au passage, la seule personne croisée aujourd’hui, et suis une des sentes de moutons dans le versant nord du Gicon.
Je gagne vite l’arête nord-est, remonte les dernières pentes herbeuses et traverse la petite barre rocheuse qui me donne accès au versant sud du Gicon. Je remonte au sommet mais je n’ai pas le temps de prendre quelques photos que m’envahissent des centaines de mouches. En effet, les moutons ont du passer ici la veille où très récemment en vue des nombreuses crottes disséminées par ci par là et de la bonne odeur qui y règne. Ce qui explique la présence de ces nombreuses mouches à m**** qui m’empêchent de profiter de ma pause sommitale !
J’enchaîne donc la descente dans l’alpage, croise des moutons et des chèvres un peu plus bas, je regagne la sente au niveau du Pieroux. Elle me ramènera au parking par les bois où tout hors sentier serait bien difficile.
Je retourne à ma voiture et décolle pour Barcelonnette et l’Ubaye pour trois jours et trois 3000...
Auteur : Dyn’s
Avis et commentaires
J’ai vu aussi qu’il y avait un tas de mouches et autres en juin-juillet, mais là c’était des petites mouches collantes qui ne s’en vont pas autrement qu’avec une pichenette ou à la main !
Autant des fois, si il y a quelques mouches au sommet, ça ne me dérange pas, mais là ce n’était tout bonnement pas possible d’y rester !
Salut Arnaud,
Cette crête du Brechon c’est quelque chose !
Bigre, il y a bien un Piéroux avec un seul "r" !... un peu comme Gicon et Gigon, il y a de quoi devenir chèvre dans ce coin !
Au mois de juillet, il y avait des mouches à profusion, dans d’autres secteurs des taons et des moustiques en plus. Cela ne vient pas que des moutons, l’hiver n’a pas été assez froid pour tuer les larves. C’est grave docteur ?
J’ai aussi rencontré une bergère et je n’ai pas été dévoré par ses deux chiens !
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