Sortie du 19 juin 2024 par Nardino Grand Tour du Signal de Mailhebiau

• Durée : 4h50
• Distance : 47 km
• Dénivelé positif : 630 m
• Difficulté : Moyen (Le chemin creusé, encombré de gros cailloux plantés dans la terre, barré d’énormes flaques d’eau rend la traversée de la Combe Haute, sous Mailhebiau, particulièrement pénible).
• VTT sans assistance électrique (Assistance musculaire rechargée avec de l’Aligot, des saucisses de Lozère et autres côtes de bœuf et truffades).

Nous quittons Nasbinals par la D900 et après 1.5 km et nous empruntons à droite, une petite route de campagne qui traverse le hameau du Baulès et le parking de la Cascade du Déroc pour rejoindre ainsi la D52 ou "Route des Lacs".

Le ciel n’est pas très encourageant, c’est le moins qu’on puisse dire. Un vrai ciel d’Aubrac : un peu de bleu, avec même du soleil, puis tout à coup des nuages gris, noirs, et ainsi de suite. Et le vent !

Bah, nous sommes partis, advienne que pourra parce qu’on ne va pas faire demi-tour ! On est si bien dans ces immensités !

Au bout de 7 km, arrêt au Buron de Cap Combattut pour boire un café et échanger quelques mots avec des Aveyronnais

Au kilomètre 12 nous traversons Le Bès, la rivière emblématique de l’Aubrac.

Aujourd’hui pas d’Aligot au Relais des Lacs et c’est donc après 17km que le Col de Bonnecombe (1340 m) est atteint.

Nous partons sur la petite route, à droite, qui va vers les Hermaux. On la quitte 500 m plus loin pour prendre une piste à droite vers Lou Galabert et Plagnes.

Les rudes montées rencontrées ici lors de nos précédentes sorties dans l’autre sens, se transforment en de très agréables descentes.

Nous contournons Plagnes et environ 1,5 km plus loin nous quittons la petite route qui arrive de Trélans pour attaquer sur une piste la longue montée de plus de 7 km qui va nous amener pratiquement à la Croix de la Rode.

A noter que nous sommes maintenant sur le GR 6 qui va de la Gironde aux Alpes-de Haut- Provence (plus exactement d’Arcachon à Saint-Paul-sur-Ubaye).

Je craignais un peu cette montée car j’avais trouvé la descente plutôt longuette. Mais en fait, ça se grimpe sans problème. Bon, d’accord, sans les volts il faut quand même un minimum de conditions.

Dans une première partie de 3,5 km, le terrain est roulant, c’est une succession de bons coups de reins et de replats et la pente moyenne ne dépasse guère les 4%.

Suit alors un tronçon de 2,3 km où la pente moyenne n’est que de 3% mais le chemin est dans un tel état abominable que si on ne veut pas désosser le vélo, à certains moments il vaut mieux le pousser ou le porter. C’est un peu un parcours du combattant ! D’autre part, vers la fin de ce tronçon, vous allez trouver une sorte de portal archaïque fait de vieux pieux en bois et de barbelés ultra rouillés. Gaffe pour le manipuler si vous n’êtes pas à jour avec le vaccin anti-tétanos.

Les 1,7 km restants se font sur une belle piste forestière très roulante dont la pente moyenne est négligeable (1%) et avec une sympathique descente sur la Croix de la Rode.

La couleur du ciel et une foule de touristes ne nous ont pas incités à nous arrêter pour la photo.

Les Montagnes Russes qui vont suivre sur la petite route goudronnée (appelée aussi Chemin de la Croix de Rode) à mon avis il vaut mieux les parcourir dans l’autre sens où les descentes sont nettement plus longues que les remontées.

Au niveau de petits lacs marécageux nous tournons à droite direction Montorzier.

Et c’est par l’Ancienne Voie Romaine que nous allons rejoindre la D52 pour revenir à Nasbinals où nous serons accueillis par les premières gouttes de pluie !

Bon, ouf ! Le ciel ne nous est pas tombé sur la tête et la bière est bonne et bien fraîche !

S’il y a une chose à retenir de cette sortie, ce sera le délicieux parfum des genêts en fleur.

En conclusion, je pense qu’il vaut mieux effectuer cette boucle dans ce sens horaire.