Signal de Mailhebiau (1469m) en boucle par le Col de Bonnecombe

Difficulté :
Facile
Dénivelé :
460m
Durée :
6h

Un long parcours sur les hauteurs de l’Aubrac à la découverte de son point culminant caché par-delà les vastes étendues d’un plateau volcanique. – Auteur :

Accès

Se rendre au Col de Bonnecombe se situant dans la partie sud des Monts d’Aubrac.
Parkings disponibles au sommet à 1340m.

Précisions sur la difficulté

Les difficultés résident sur la longueur de l’itinéraire et par le balisage peu présent en dehors du GR d’où il est facile de s’égarer.
À privilégier hors saisons de pâturages des bêtes.
À noter suivant la période, une grande partie des chemins peuvent être inondés.

Les infos essentielles

  • Carte IGN : (Exemple : TOP 25 - 2538 OT "Sainte Eulalie d’Olt")
  • Altitude minimale : 1247 m
  • Altitude maximale : 1469 m
  • Distance (A/R) : 20 km
  • Balisage : Pancarte
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Itinéraire

Du Col de Bonnecombe, emprunter le chemin à l’est en direction de la forêt du Baronte. Au prochain carrefour, prendre à gauche puis suivre le GR 60-GR 670 (Tour des Monts d’Aubrac).

On rejoint la route départementale au niveau du Relais des Lacs.
Longer là quelques centaines de mètres et l’abandonner pour continuer sur le chemin de grande randonnée partant sur votre gauche.

Le GR passera à côté d’un refuge "Lou Rajas" posé délicatement dans une portion rocheuse peu après avoir traversé le ruisseau du Bès.

On monte ensuite dans les verts pâturages à découvert puis quitter le sentier au point 1389 vers la gauche pour s’élever gentiment en direction du point culminant de l’Aubrac.

On retrouve une clôture que l’on va suivre pour enfin la traverser (via une sorte d’escabeau en bois) pour découvrir la Table d’orientation du sommet du Signal de Mailhebiau à 1469m d’altitude.

Vous pourrez y lire le beau poème de Mailhebiau par Bernard Martinet :

À vous tous visiteurs qui foulez mon sommet
Je voudrais simplement dire toute ma joie
De vous savoir ici, admirant en émoi
Ces grands plateaux d’Aubrac dans toute leur beauté.

Depuis l’aube des temps, je surveille en secret
Ces paysages durs, ces étendues de bois,
Cette mer de gazon où l’homme n’est pas Roi
Mais soumis aux rigueurs de ce sol désolé.

Aussi loin que vos yeux puissent s’aventurer,
Vous voyez l’horizon où le soleil se noie,
Vous entendez le vent qui vous dit à mi-voix
Que ces images-là dans vos cœurs sont gravées.

Du Nord où le Cantal vous invite à rêver
À l’Ouest où l’Aveyron dans le couchant rougeoie
Quel bonheur de sentir craquer sous votre poids
Ce vieux sol lozérien sur lequel vous marchez.

Avant que de partir, avant de me quitter
Parcourez ces sentiers, visitez ces endroits
Où l’Aubrac vous attend à l’ombre d’une croix
Dans le parfum puissant des buissons de genêts.

Cherchez les champignons sous les hautes futaies
Regardez l’orchidée qui lentement y croît,
Le silence profond vous laissera pantois
Vous comprendrez alors ce qu’est l’éternité.

Le panorama nous dessine tout un vaste plateau jusqu’aux premiers sommets du Cantal vers le nord et des vallées plongeante en direction des massifs des Cévennes au sud.

Retraverser la clôture et longer là au sud-ouest pour retrouver une sente peu marquée qui remonte vers le nord à travers la prairie pour retrouver une piste aux abords du parking de la Croix de la Rode.

La suite de l’itinéraire se fera sur le GR6 en direction du sud jusqu’au point 1310 (la combe haute).

De là, repartir au nord via un trépied puis longer un petit bois à droite tout en ignorant la sente à votre gauche qui rejoindrait le Malhebiau. C’est ici qu’il est le plus facile de s’égarer, car la trace devient peu visible !

Il vous suffira de contourner la combe dite "la Coumbe" sur les hauteurs et de rester sur le côté droit des petits bois lors de la descente suivante pour rejoindre une portion goudronnée.

Reprendre vers le nord (ça fait pas mal de zigzag tout cela !) puis tourner à gauche dans la forêt. Cette dernière ascension à l’ombre des arbres vous récompensera avec la Cascade du Saltou qui symbolisera la fin toute proche du périple made in Aubrac ;
Le col se situant à quelques pas...

Après ces vingt kilomètres, on aurait bien envie de récupérer avec une assiette d’Aligot-Saucisses, non ?

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 10 mai

Dernière modification : 27 mai 2024

Auteur :

Avis et commentaires

Corrigé le doublon !

Ce sont les horizons semblant infinis du Massif central.
Doublon photos 13 et 14.

Quelle immensité ! ça change des profondes vallées et des hauts sommets, mais quelle beauté dans ces paysages !

Oh merci !
Ce plateau est immensément dingue et tellement naturel ;)
Je n’ai pas eu assez de temps pour aller au Méjan...mais j’ai été aussi abasourdi par les reliefs sauvage au sud du Mt Lozère !

Jean-David,

Quelques commentaires pour ceux qui ne connaissent pas.....(pas encore !) :

1) La photo n°9 : c’est là que j’évoque la courbure de la Terre ;

2) Photo n°11 : Cette belle ligne de piquets en châtaignier qui file vers l’infini...
Et puis il n’y a que deux couleurs : le bleu et le vert.
C’est la magie des plateaux d’Aubrac !
Cette photo est trop bien réussie !

3) Photo n°15 : on marche ici dans l’immensité. Où donc en est la fin ???
Dans ma culture personnelle, je ne connais pas d’autre plateau qui offre une vue aussi dégagée, aussi lointaine et autant ahurissante. Même le plateau du Causse Méjan ne m’a pas laissé un tel souvenir. Et pourtant, il n’est pas mal non plus.

4) Photo n°21 : ta légende m’a beaucoup fait rire. Parce qu’il est vrai que l’on peut se perdre facilement sur l’Aubrac. Bon, là encore, il faisait beau. Mais s’il y a du brouillard, c’est un coup à y rester !

Bonjour !
Je vous remercie à mon tour pour votre commentaire...
Oui c’est un endroit magique en effet !

Bonjour Jean-David,

Merci, merci beaucoup pour ces photos du signal de MailheBiau en particulier, et du plateau d’Aubrac en général.

C’est en regardant tes photos que l’on comprend ce que veut dire la courbure de la terre...
Il est extraordinaire de réaliser combien les horizons sont immenses quand on se trouve là-haut. Immenses et lointains !

J’ai passé mon enfance à skier à la station de Brameloup, à 5 kilomètres de là. C’est dire si je suis attaché à ces lieux magiques...

Et je garde aussi en réserve ce joli poème qui vante l’Aubrac. Et l’éternité !

Merci.

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