Sortie du 18 août 2023 par Den’s Roche Faurio (3730m)

Après une belle journée d’alpinisme la veille, c’est bien Roche Faurio qui était au programme du jour !

Étant donné que nous passions la nuit au refuge du Glacier Blanc, nous avions prévu un départ très matinal pour être devant les innombrables cordées venant du refuge des Écrins. De même, nous voulions profiter du lever de soleil en étant suffisamment hauts pour avoir la Barre juste en face.

C’est ainsi que nous avons quitté le refuge à 02h50 avec un bon rythme et bien motivé par la belle journée à venir.

Une fois sur le glacier, nous rejoignons quelques cordées venant du refuge des Écrins que nous doublerons pour certaines, afin de ne pas avoir à faire la queue pour l’arête sommitale.
Bien nous en a pris, car les candidats étaient nombreux.

Une fois le premier raidillon de la face gravi, nous avons continué sans les frontales et n’avons pas tardé à arriver au niveau du petit passage rocheux où nous avons laissé les crampons.

Alors que nous arrivions sous le sommet, nous nous sommes régalés en contemplant le superbe lever de soleil sur la Barre des Écrins... Moment toujours saisissant.

Une fois à l’antécime, nous n’avons attendu qu’une dizaine de minutes, car la cordée précédente n’est pas allé jusqu’au vrai sommet au bout de l’arête.

Belle ascension que cette arête très aérienne qui nous emmène entre ciel et terre jusqu’au sommet tant convoité.
Le temps d’une pause et de quelques photos, nous faisons le trajet en sens inverse en évitant quelques cordées dans l’autre sens. Entre les "clients" peu rassurés, et les guides mal-aimables et bien agacés d’être en retard sur des amateurs, l’ambiance est "particulière" là-haut !!!

Bref, nous nous extirpons rapidement de la foule qui est en train d’arriver pour descendre tranquillement jusqu’au Glacier Blanc, en prenant soin de ne pas s’appesantir sur certains ponts de neige !

Une fois sur le Glacier Blanc, il a fallu faire une bonne série de saute-crevasse ainsi qu’un peu de navigation habile pour rejoindre la terre ferme dans les meilleures conditions possibles malgré de grosses crevasses.

Le reste ne fut qu’une formalité, quoi qu’encore longue !

Très heureux d’avoir été sur le bout de ce beau sommet, dans ce si attachant massif.