Sortie du 26 octobre 2019 par Mick1018 et Vertige66 Mont Aiguille (2087m) par la voie normale

Pour notre deuxième visite au Mont Aiguille nous décidons de changer d’approche. Ce sera par le col de l’Aupet au départ de la Richardière.

Le sentier est bien tracé, il y a de nombreux lacets et donc la pente n’est jamais soutenue.

Une fois arrivé au col de l’Aupet, une bonne trace dans le pierrier mène au départ de la voie qui est bien à gauche.

C’est moi qui prend le rôle de tête de cordée, nous progressons à corde tendue avec quelques assurages sur les passages les plus exposés.

Mon impression sur cette sortie est différente de la 1re fois, c’est normal j’étais second de cordée il y a 3 ans.

Concernant l’itinéraire, j’étais bien content de l’avoir déjà fait. Bien qu’il n’y ait pas beaucoup de choix, il ne faut pas compter sur les spits pour se guider sur les premières longueurs.

La première partie verticale avant la traversée par les câbles demande beaucoup de concentration. Il y a généralement 1 point, parfois deux sur chaque longueur et certaines prises sont branlantes. Les cheminées sont assez étroites et demandent parfois un peu de contorsion. Certains passages sont assez exposés et personnellement je n’ai jamais regardé en bas...

Un bon câble permet de rejoindre sans difficultés l’entaille de la Vierge.

De là c’est le festival des bouquetins sur plusieurs longueurs, génial !

Le reste m’a semblé plus facile et j’étais très à l’aise dans les séries de ressauts du couloir final.

Nous sommes les premiers au sommet, accueilli par un alpage réchauffé par le soleil qui est généreux aujourd’hui. Les autres cordées arrivent rapidement derrière nous.

La première partie de la descente, nous la ferons sans corde. Descendre jusqu’aux rappels nécessite de bien maîtriser la désescalade et le terrain pourri.

Le premier rappel est négocié rapidement et nous préparons le deuxième dans la foulée.

Une des deux cordes à fait un sac de nœuds dans la partie en fil d’araignée et je suis suspendu à 15m du sol. J’étais sûr que ça arriverait ! C’est donc pendu sur mon autobloquant que je démêle la corde, une situation un poil déconcertante...

La désescalade se poursuit et demande de la précaution. Nous voilà de nouveau sur le pierrier prêt à redescendre à la voiture.