Sortie du 9 août 2017 par Jipé Tête de l’Estrop (2961m) par les Eaux Chaudes
Le sommet culminant des Préalpes de Digne pour ma première "grande rando", quel régal pour les yeux !
Itinéraire, carte // Fiche topo
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Conditions météo
Beau et chaud, quelques nuages pour la déco.
Récit de la sortie
J’ai débuté la rando en Février 2017 sur le tard, après quelques mois à crapahuter à droite à gauche, je me décide pour une "grand balade".
Bien sûr, aller découvrir l’Estrop est plus que tentant, un beau morceau pour un débutant. L’année 2017 a été sèche et chaude, je profite donc d’un agréable retour de fraîcheur, suite à une journée de pluie, pour prendre la route vers Prads.
Je me gare à la stèle, 1 km plus loin, je vois que je pouvais encore avancer, au retour je maudirais l’âne qui tient le volant ! La piste est longuette en fin de journée ...
Le sentier qui suit est très agréable et je découvre un décor qui change au fur et à mesure que ça monte, avec beaucoup d’arrêts framboises, un régal et pas que pour les yeux.
Passé la cascade de la Piche l’arrivée dans le cirque est juste magnifique ! L’endroit mérite vraiment le détour !
Un couple de rapaces traverse le ciel, ce ne sont pas des vautours, le cou est plutôt épais, le bec court, je pense à des aigles royaux, les experts trancheront.
Doucement la langue pendante j’arrive au refuge, l’image d’une bière fraîche se fixe sur ma rétine, il fait grand soif ! L’accueil est très chaleureux, Olivier et Johanna sont aux petits soins pour leurs hôtes, on papote. Olivier me dit, désolé, que le refuge est archi complet pour la nuit, la yourte aussi, et pour les jours suivants. Du coup pour monter au sommet ce sera partie remise, n’ayant plus de matos de bivouac depuis des lustres.
Johanna m’indique plein de balades possibles depuis le refuge, puis un groupe de randonneurs arrive et nous dit que vers la Baisse de l’Aiguille des brebis mortes ont été déposées là-haut. Elles ont dû être effrayées par des loups et sont tombées d’une barre, quelque chose comme ça, elles nourriront les vautours, qui arrivent très vite sur les lieux.
Je décide donc de monter là-haut, après un bon déjeuner bien sûr !
Et par là ça monte raide, le GR se perd souvent dans la caillasse et parfois je dois mettre les mains, j’ai dû perdre les marques plusieurs fois, mais c’est plutôt ludique comme itinéraire.
À environ 2450 m près d’une petite cabane de berger, je vois sur la crête que tous les vautours lèvent le camp ! La curée a été rapide, ils étaient plus d’une vingtaine ! Fatigué je me pause ici pour profiter du paysage et je garde un peu d’énergie pour le retour, qui sera long pour moi.
Retour au refuge, Johanna m’offre un café, sympa, et nous discutons un moment. Pour ceux qui l’ont rencontrée et ne le savent pas, Johanna écrit, et avec talent qui plus est ! Déjà deux romans et un troisième sur le feu, une super trilogie à découvrir !
La descente jusqu’à la piste sera douce et ponctuée de framboises, ben oui ! Le km supplémentaire sera long !
J’ai hâte d’y retourner !
Vous ne m’en voudrez pas, j’espère, pour le coup de pub, mais des jeunes gens talentueux, c’est rare et ils méritent un coup de pouce.
Pour plus d’infos, Johanna Gleise : johannagleise.fr
Photos
Auteur : Jipé
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