Tête de la Cavale (2697m) par le Col de la Fuvelle, en course de printemps
- Randonnée
- Dévoluy / Isère / Saint-Disdier
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 1800m
- Durée :
- 1 jour
La Tête de la Cavale est l'un des sommets les plus hauts du Dévoluy. Elle n'a pas la notoriété de l'Obiou, pourtant proche, mais elle a la particularité d'être l'une des cimes les plus sauvages et les moins fréquentées du massif de part son fort isolement. En effet, les différents itinéraires pour gravir la Cavale sont bien long et présentent une dénivelée très importante dans un cadre sauvage et austère à l'image de la raide combe de la Prison et du col isolé de la Fuvelle. Réalisable au printemps en neige, afin d'éviter la fastidieuse remontée des pierriers, l'ascension s'apparente à une course d'alpinisme et se présente tout de même comme une sérieuse entreprise. – Auteur : Dyn’s
Accès
De Grenoble, de Gap ou de Veynes, prendre en direction du Dévoluy, rejoindre Saint-Disdier par la D 937.
À la principale intersection, prendre la petite route de la D 117 en direction de Truchières, après trois lacets, prendre à droite direction le Mas.
Parking à l’entrée du hameau.
Précisions sur la difficulté
- Longueur et dénivelé de la course.
- Sens de l’orientation nécessaire.
- Après le col de Lapras, l’itinéraire est très sauvage.
- Les pentes bordant la combe de la Prison sont raides.
- La pente terminale pour atteindre la crête proche du Bonnet de l’Évêque est également raide.
- Présence de corniches sur la crête vers la Tête de la Cavale.
- La crête sommitale s’affine au fur et à mesure de la progression et devient bien aérienne sur le final.
Photos
Les infos essentielles
Carte IGN : TOP 25 3337 OT Dévoluy - Obiou - Pic de Bure
Altitudes :
- Départ : 1203m
- Col de Lapras : 2335m (+1130m)
- Point bas de la Combe de la Prison : 2178m (+150m au retour)
- Col de la Fuvelle : 2413m (+235m)
- Tête de la Cavale : 2697m (+285m)
Dénivelé total : 1800m
Temps de montée : 5h
Nota : le tracé sur fond de carte est donné à titre indicatif (ce n’est pas une trace GPS) et doit servir uniquement de repère à la lecture de la carte.
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Présentation de la course
La Tête de la Cavale se situe au nord de la grande barrière occidentale du Dévoluy, c’est un sommet très isolé bien qu’il soit proche de l’Obiou. L’accès par le Dévoluy "central" est difficile et long, la Cavale est très éloignée du hameau le plus proche, en l’occurrence le Mas.
L’itinéraire remonte les alpages du hameau, puis le vallon du Mas jusqu’au col de Lapras. La partie supérieure franchit la dépression de la combe de la Prison pour atteindre le col de la Fuvelle, remonte vers la crête et débouche proche du Bonnet de l’Évêque, et enfin, emprunte cette dernière vers la Tête de la Cavale.
Cette partie supérieure de l’itinéraire est en grande partie composée de pierriers, c’est pourquoi ce parcours est préférable à réaliser au printemps avec de la neige permettant ainsi d’éviter les fastidieuses pentes d’éboulis.
Vers la Pierre Baudinard
Du parking du Mas, traverser le petit hameau, et prendre la piste balisée sur la gauche. On remonte alors quelques passages en dalle, puis on rejoint la piste parmi les alpages.
À l’intersection cotée 1485m, suivre en direction de Pierre Loisel et Pierre Baudinard (pancarte). Continuer jusqu’à cette dernière.
Le vallon du Mas et le col de Lapras
Remonter les pentes plein ouest pour atteindre le verrou du vallon du Mas et plonger pour atteindre le grand replat au pied du vallon.
Repérer une sente discrète qui remonte la partie inférieure du vallon jusqu’à surplomber la dépression de la cote 2048m.
Descendre vers un grand cairn qui indique le chemin, repérer une trace dans le pierrier qui s’infléchit sud-ouest, la suivre, puis contourner la grosse croupe rocheuse, issue du replat coté 2379m sous la Tête de Lapras, par des petits gradins caillouteux.
On débouche alors dans la partie supérieure du vallon du Mas, continuer sur une trace qui s’élève dans un dévers herbeux surplombant une petite combe d’éboulis. (On peut éventuellement remonter cette dernière facilement si elle est enneigée).
Suivre plein nord-ouest une section plane légèrement vallonnée en direction du col de Lapras.
La combe de la Prison et le col de la Fuvelle
Plonger plein nord par une raide pente dans la combe de la Prison, puis remonter en face, toujours par une raide pente, pour atteindre le col de la Fuvelle entre la Tête de la Cavale à l’ouest et les Agards à l’est.
À noter que les 150m de dénivelé de descente dans la combe de la Prison seront à remonter au retour.
Vers la crête du Bonnet de l’Évêque
Du col de la Fuvelle, remonter les raides pentes orientées sud-est. Elles se désaccentuent vers la fin, on débouche alors sur la crête à gauche de la sommité du Bonnet de l’Évêque.
À crête vers la Tête de la Cavale
Suivre à crête plein sud, large au début, puis s’affinant au fur et à mesure pour devenir bien aérienne sur le final.
À noter la présence de corniches sur la crête, rester vigilant.
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Par le même itinéraire.
L’ascension du 17 mai 2016
La Tête de la Cavale, une grande histoire...
Octobre 2014, je m’apprêtais à un court séjour en Dévoluy. Je n’avais alors gravi que la Tête de Claudel, les Pics de Gleize et de Bure lors de l’été de la même année. Je prévoyais l’ascension du Grand Ferrand, celle de l’Obiou et éventuellement celle de la Cavale dont les photos de la crête avaient déjà retenu toute mon attention. Le séjour s’était bien déroulé, en quatre jours de rando, j’avais gravi les deux plus hauts sommets dévoluards mais je n’avais pas accroché cette fameuse Cavale...
2015, saison d’hiver à la Joue du Loup et saison de printemps-été à la Jarjatte. Lors de nombreuses ascensions, j’ai pu contempler la belle cime faisant grandir le rêve de me retrouver un jour au sommet. J’ai appris également, durant cette première saison à la Jarjatte, l’existence de ces grandioses itinéraires par le Trièves et m’est venue l’idée de gravir la montagne par le col du Portail, sa face sud et en boucle par l’arête de Fluchaire. Maintes fois repoussée, je ne la gravirais pas cet été là.
2016, deuxième saison à la Jarjatte. En fin d’hiver, alors que je prévoyais mes courses de printemps, l’idée de gravir la Cavale par le col de la Fuvelle m’ai revenu en tête. J’attendais patiemment les conditions idéales pour réaliser cette course d’exception. Fin avril, un créneau s’est présenté mais finalement j’ai réalisé, après une hésitation, les crêtes de la Rama par la Jarjatte.
Début mai, je m’arrange pour avoir un congé le jour de mon anniversaire. Si la météo prévoit du beau temps, j’envisage de me payer la Cavale pour mes trente ans ! En vue des prévisions, il annonce du grand soleil pour le mardi 17... parfait ! Et ces dernières se maintiennent à l’approche du jour-J, tant mieux !
Lundi 16, je termine ma journée de travail vers 15h00, je prépare mes affaires et décolle pour le Dévoluy. Je me rends au parking des Haut-Gicons pour un repérage de l’enneigement du vallon du Mas. Au fil de la soirée, la barrière se retrouve noyée dans les nuages qui font naître quelques doutes dans ma tête... Les cumulus accrochés vont-ils se disperser pendant la nuit ? Si non, que faire ? Un retour au Pic de Bure par la combe de la Cluse ? Une exploration du côté de la Montagne de Faraut ? Je décide de rester pour la nuit aux Haut-Gicons et verrai bien demain matin...
Mardi 17, jour-J, réveil peu avant 5h30. Finalement, les nuages se sont tous volatilisés pendant la nuit. C’est parti ! Je descends à Saint-Disdier puis monte au Mas. Je me gare à l’entrée du hameau, chausses mes grosses, enfile mon sac à dos, claque la portière et me mets en marche. Il est 6h00, un poil trop tard pour cette course mais ça je ne le sais pas encore ! En plus je ne connais pas l’heure exacte du lever de soleil, mais en vue de l’aube qui prend bien place, je me dis que je ne serais pas au verrou du vallon du Mas avant les premiers rayons.
C’est vers 6h20 que l’astre solaire embrase le Pic de Bure au loin. Puis, c’est au tour du Rougnou de rougeoyer. Le verrou du vallon m’obstrue la vue et, comme lors de l’ascension du Rougnou et du Nid en octobre dernier, je file hors sentier à travers l’alpage et remonte au plus vite vers la Pierre Baudinard. Je réalise bien assez vite que je vais louper les couleurs dorées dans le vallon. Tant pis !
Je me retrouve finalement au soleil au niveau de la cabane à la montée du verrou. Je descends après vers l’agréable replat du fond du vallon. Comme à mon habitude, j’aperçois une petite harde de chamois sous la crête de Samaroux. Puis, j’enquille rapidement la partie inférieure et retrouve le contournement par le pierrier à sec, tout de même moins exposé sans neige car le passage surplombe directement la grande dépression du vallon.
J’enchaîne avec le dévers au dessus de la petite combe puis rejoins la partie finale vers le col de Lapras. C’est alors que le Nid et surtout la Cavale se dévoilent et se présentent dans le décor... Encore quelques mètres de descente après le col, et je m’arrête pour chausser les crampons, manger un bout pour reprendre des forces et boire un bon coup. Puis, c’est le plongeon dans la combe de la Prison sous la colossale paroi des Agards et l’imposante face nord de la Tête de Lapras.
Finalement, assez peu de neige dans le fond de la combe qui porte bien son nom, les raquettes ne seront pas utiles pour la traverser. Je remonte vers le col de la Fuvelle par les pentes restées à l’ombre, la neige est dure comme du béton et les crampons mordent bien. Je franchis aisément ces raides pentes qui débouchent sur l’un des plus sauvages cols dévoluards entre les Agards et la Cavale. La vue arrière sur le col de Lapras et l’enfilade des sommets de l’Aupet, du Rougnou et du Nid est saisissante.
J’arrive enfin en vue de la pente terminale menant à la crête, par chance elle est moins grande que je ne le pensais, par contre elle a déjà pris un poil trop le soleil et je m’enfonce dans la neige... Plus de 200m de dénivelé raide où mes forces sont pleinement sollicitées. Après ce gros effort et la section raide surmontée, la pente se désaccentue, je retire les crampons et chausse mes raquettes, histoire de rendre les derniers mètres plus confortable !
10h15, j’atteins la crête à gauche du Bonnet de l’Évêque, le somptueux panorama au nord se dévoile ainsi que la splendide crête, tant rêvée, menant à la Tête de la Cavale... Petite pause pour retirer les raquettes et renfiler les crampons, la neige sur la crête se présente bien ferme.
Et ça y est, c’est parti sur le fil, en avant vers la Cavale sur une crête éminemment esthétique s’effilant au fur et à mesure de l’avancée. Des brumes commencent à monter en face est des Agards, mais rien devant ! Je reste prudent avec ses corniches, je ne peux d’ailleurs pas repérer le couloir de descente sur l’arête de Fluchaire. Le final aérien me fait redoubler d’attention et une fois passé le dernier raidillon, me voilà au sommet de la Tête de la Cavale... Il est 10h45. J’avais évalué le temps de montée à 5h, j’ai mis 4h45, sacré ascension !
Le panorama est grandiose, l’impression de hauteur est forte, à quasi 2700m d’altitude, je domine la plaine du Trièves de presque 2000m ! Mais je ne me rends pas vraiment compte d’être au sommet tant désiré, tant rêvé... La situation est quelque peu invraisemblable ! Je viens de réaliser un grand rêve mais je n’en ai pas encore conscience... Pas encore du moins...
Après une magnifique pause contemplation, je repars sur la crête en direction du Bonnet de l’Évêque que je ne gravirai pas aujourd’hui, je me le garde pour plus tard...
Grand plongeon vers le col de la Fuvelle, la descente en neige s’expédie en un clin d’œil en ramasse. Les nuages bouchent la vue à l’est et rendent l’atmosphère plus austère et l’impression d’isolement plus intense. Je continue et bascule dans la combe de la Prison. Petit détour vers le Couravou où la vue plongeante est remarquable, je ne vois que la combe du Loup, le ravin doit être sacrément raide !
Un ultime effort pour remonter cette raide combe me ramène au col de Lapras. Il est 12h35. Je m’accorde une autre pause pour retirer pour la dernière fois les crampons et prendre un peu de répit avant la descente du vallon du Mas. Les difficultés sont dorénavant derrière moi.
Puis, j’entame le retour tranquillement, c’est là que l’émotion m’envahi, je prends conscience de ce que je viens de réaliser... Un grand rêve se nommant la Tête de la Cavale... Quelques larmes se versent... La joie est intense...
Comme à mes précédentes descentes du vallon du Mas, je rends une petite visite à la Pierre Baudinard, ces blocs sont tout de même exceptionnels ! Et par curiosité, laquelle je n’avais pas eu auparavant, je jette un coup d’œil à la cabane. La porte de droite est fermée, celle de gauche également, mais je remarque que les crochets sont à l’extérieur. Je déverrouille la porte et entre, la cabane est rustique mais accueillante avec ce petit poêle et ce vieux fauteuil à l’ancienne. Je fouille un peu et trouve dans l’armoire un livre d’or. Je ne manque pas d’y laisser un mot ! Et je ne peux résister à m’affaler dans le confortable divan !
Je poursuis carrément hors sentier dans l’alpage avant de rejoindre la piste au dessus du hameau. Il est 15h15, mon retour au Mas marque la fin d’une magnifique et intense ascension. La Tête de la Cavale s’inscrit parmi mes plus belles réalisations, un magnifique cadeau pour le jour de mes trente ans ! Mais, je rêve toujours de la gravir à nouveau par le Trièves...
Auteur : Dyn’s
Avis et commentaires
Le pas dans la barre de la Fuvelle pour atteindre l’escalier est bien technique, c’est très engagé en solo, enfin pour moi... Peut-être accompagné, un jour !
Je retournerai à l’Obiou par la Cheminée du Petit Obiou et les Chatières... Et j’irai voir de plus proche ce fameux pas du Malpasset quand je retournerai à la Cavale par le Trièves...
Pour Michel et Dyn’s . Tout a fait exact.les escaliers de la Fuvelle est un endroit qui touche le merveilleux et qu’il faut entreprendre hors neige. Dyn’s tu sais ce qu’il te reste a faire ......
Avec un bon enneigement( février- mars ) on peux passer la cascade et accéder au vallon de la Fuvelle ,ce qui donne une course plus courte ; un projet futur pour bivouaquer au sommet de L’Obiou !
Par la barre de la Fuvelle en neige, à mon avis, c’est déjà trop tard dans la saison ! Après, Jean, tu connais le coin, j’avais vu tes photos de l’Escalier de la Fuvelle et du passage de la barre sans neige, un gros topo qui manque sur le site...
Salut Jean,
L’accès par ce cheminement n’était déjà plus praticable à cette date l’an passé...
Si la rampe n’est pas assez enneigée, la paroi est inaccessible par ce corridor. Pour ce qui est de son contournement, il faut vraiment connaître le coin !
Salut a toi ,tu peux monter a la Tête de la Cavale par le vallon de la Fuvelle,en profitant de l’enneigement pour passer au dessus de la cascade de la Pisse ,ce qui fait une rando plus courte mais aussi plus technique
Et oui, la Cavale se mérite !
C’est largement dans tes cordes, 1800m de dénivelé, t’en a déjà fait un paquet !
J’ai bien compris le cheminement, avec tes photos ! mais cette descente du Col de Lapras dans le Combe de la Prison, pour remonter au col de la Fuvelle puis à la Tête de la Cavale, pour ensuite y redescendre et se reprendre 150m de D+ pour remonter au Col de Lapras, eh bien... c’est une sacrée bavante !!! et il en faut de la motivation !!! Je comptais monter par la face sud-ouest au sommet de la Cavale (topo de Michel), mais quand j’ai vu le truc !!! j’ai un peu halluciné !!! on dirait une pente de 50°. Première fois que j’appréhendais cette ascension, et avec mon collègue d’ascension, on ne se l’est pas sentie ! hum hum... peu-être me faudra t’il plusieurs passages pour la tenter... on verra
Je retiens le 17 mai 1986.
Merci merci ! 🙂
Joli texte plein d’émotions !
Belle course et je parle même pas des photos !
Bon anniv’ au passage ;)
BRAVO pour cette superbe rando !
Merci pour vos retours !
Le Dévoluy est un massif sauvage, c’est cela que j’aime. D’ailleurs, je n’ai croisé absolument aucune personne ce jour-là. Le solo prend vraiment tout son sens !
Le Dévoluy à l’avantage d’avoir de beaux sommets réalisables chacun par plusieurs itinéraires grandioses à l’image de l’Obiou (par la voie normale, par les Chatières, par la cheminée du Petit Obiou, par le Malpasset, etc...), du Grand Ferrand (par la voie normale, les Charances, les tunnels, la crête de l’Etoile, etc...) et du Pic de Bure (par ses différentes combes et ses accès plus sauvage comme Pré la Pare et le pas de Paul), pour ne citer les plus connus.
La Cavale a cette voie par le col de la Fuvelle, mais aussi celles par le col du Portail et sa face sud (que l’on peut enchaîner au préalable avec le sentier de la Baronne), par l’arête de Fluchaire et par les arêtes de Rattier et du Bonnet de l’Évêque.
C’est sûr, j’y retournerai ! C’est pour ça que je me garde le plaisir d’accrocher une autre fois le Bonnet de l’Évêque !
Belle réalisation bravo Arnaud !
Photo 54 : où l’on découvre les volcans du Dévoluy.
Bravo Arnaud !
Le cairn du départ pour le couloir de Fluchaire devait être sous la neige. Sans la présence de celle-ci, le couloir est assez évident.
Comment as-tu fais pour résister à la tentation d’accrocher le Bonnet de l’Evêque ???
Cela en dit long sur ta détermination à y retourner...
Ces pierriers ne sont pas si désagréables sans la neige... dans le sens de la descente bien sûr 🙂
J’imagine aisément la dimension de ce parcours en solo !
Bravo, tu vis de beaux et vrais moments dans ce massif du Dévoluy !
Belle rando et compte rendu sympa !
Magnifique... On ne s’en lasse pas !
Le genre de balade comme je les aime...
Dommage que ce massif soit si loin de chez moi...
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