Table d’orientation du Caroux par l’arête de Saint-Martin, retour par la vire de Roque Rouge
- Randonnée
- Montagne Noire Hérault Saint-Martin-de-l’Arçon
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 900m
- Durée :
- 7h
Randonnée sportive, ludique et variée qui emprunte sans doute le plus court chemin pour relier la vallée de l’Orb au plateau du Caroux. La descente passe par deux curiosités du versant sud : la vire de Roque Rouge qui traverse en pleine paroi et la cascade du ruisseau d’Albine qui peut poser problème en fin d’hiver ou après de fortes pluies. – Auteur : JLDroin
Accès
À partir de la D908 entre Lamalou-les-Bains et Olargues, à Saint-Martin-de-l’Arçon, prendre la petite route qui monte au centre du village.
Deux parkings à proximité de la mairie et de l’église.
Précisions sur la difficulté
Itinéraire qui nécessite l’usage des mains sur environ 400m de dénivelé. Les passages ne sont jamais difficiles ni exposés, néanmoins une certaine accoutumance au vide est nécessaire.
L’arête proprement dite n’est pas balisée à la peinture mais suffisamment pourvue de cairns qui indiquent le passage le plus facile. Rien n’empêche de rechercher des passages plus difficiles si on le désire.
Le trajet sur le plateau suit des sentiers dont le balisage bleu, puis rouge est en grande partie effacé, mais, là aussi, les cairns en place sont efficaces. La carte citée en référence est un plus, l’IGN au 25 000e est insuffisante.
Ne pas se lancer dans cet itinéraire par temps humide ou risque d’orage : le rocher devient très glissant et le débit de la cascade peut rendre la traversée délicate voire dangereuse.
Photos
Les infos essentielles
- Carte : Caroux-Espinouse 1/15000e éditée par le Club Alpin Béziers-Caroux (indispensable pour la partie de l’itinéraire sur le plateau)
- Carte IGN : TOP 25 2543OT Lamalou les Bains l’Espinouse, le Caroux (certains sentiers utilisés n’y figurent pas)
- Altitude minimale : 250 m
- Altitude maximale : 1063 m
- Distance (A/R) : environ 9,7 km
- Horaires (A/R) : comptez entre 6h30 et 7 h
- Balisage : cairns et couleurs diverses
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Itinéraire
Remonter la rue principale du village en suivant des traits jaunes au sol. Tourner à droite dans une ruelle dallée puis immédiatement à gauche dans « l’Avenue du Caroux » autre ruelle qui grimpe entre les maisons et les jardinets.
Dans un virage à angle droit sur la gauche, repérer une toute petite ruelle qui arrive à droite (balisage bleu à la bombe) : ce sera le chemin du retour.
Parvenir aux dernières maisons (Le Mas le Plus Haut). Le chemin est entre deux murets. Le balisage jaune bifurque à gauche. Continuer sur la droite par un chemin entre deux murets qui semble moins emprunté. Une vingtaine de mètres plus loin, quitter ce chemin sur la droite pour une sorte d’escalier (« Arête Saint-Martin » écrit sur une lauze posée à l’embranchement –photo-).
On monte de terrasses en terrasses sous les châtaigniers en gravissant les murets de pierres. Quand on parvient sous les chênes verts, les premiers rochers sont proches, il faut sortir les mains des poches.
Le premier escarpement de dalles se gravit de gauche à droite. Et en suivant les cairns on s’élève sur l’arête en traversant les pointements rocheux. L’escalade n’est jamais difficile, ni exposée. Vues magnifiques vers l’arrière (Méditerranée, Pyrénées)
Vers 720 m d’altitude, on parvient sur un sentier peu marqué, horizontal balisé jaune/rouge. C’est surtout le balisage qu’on remarque. Prendre ce sentier sur la droite sur une quinzaine de mètres (nouvelle inscription « arête Saint-Martin ») et suivre de nouveau les cairns qui montent à gauche.
Cette portion propose encore quelques passages avec les mains, mais est, dans l’ensemble, moins amusante que la première partie. Après une forêt de hêtres bien raide, on débouche sur des dalles encombrées de végétation et on arrive au bord du plateau (lauze « arrivée arête Saint-Martin »). On a pu repérer, à 150 m sur la gauche, la table d’orientation que l’on rejoint aisément.
De la table d’orientation, partir plein nord dans le bois de pins, sur le GR blanc/rouge (gros cairns/tas de cailloux). Attention de ne pas prendre l’autre morceau du GR qui part direction nord-ouest.
Après 450 m, prendre à droite le sentier de Peyro Grosso rectiligne (panneau « ce sentier présente des risques »). Le suivre sur 650 m environ en légère descente, jusqu’au bord d’un ravin. On arrive sur un sentier transversal balisé en jaune sur la droite et qui devrait l’être en bleu sur la partie gauche mais les marques sont effacées et remplacées par des cairns.
Partir à gauche, contourner le ravin, traverser le ruisseau (ruisseau d’Albine que l’on retrouvera plus bas, à la cascade). Remonter sur l’autre rive dans une pente encombrée de genêts assez hauts où le sentier se perd un peu. Il faut franchir la petite arête rocheuse au-dessus. On retrouve le sentier qui devient pratiquement horizontal. On franchit un second ruisseau puis un troisième et on continue en se rapprochant du bord du plateau sans aller jusqu’au bord.
Une descente s’amorce, notre sentier en rejoint un autre, peu visible dans les bruyères, qui arrive de la gauche (balisage rouge très effacé mais qui peut confirmer qu’on est sur le bon chemin). L’emprunter sur la droite. La descente s’accentue dans des zones de rochers et de dalles (cairns ouvragés).
On surplombe bientôt un replat herbeux (col de la Baume de Roucayrol). Descendre vers celui-ci presque jusqu’en bas. Repérer sur la droite un balisage bleu récent (pancarte dans un arbre « Vire de Roque Rouge ») que l’on suit.
Une descente de quelques mètres un peu aérienne mais facile permet de prendre pied sur la vire boisée que l’on suit sans difficulté. Vues magnifiques et insolites sur la vallée et les parois au-dessus et en-dessous.
À l’autre extrémité, le balisage descend rapidement sur de gros blocs jusqu’à un carrefour. Ruines de deux bâtiments les Baraques de Caylus. Prendre sur 200 m de distance environ, le bon chemin dallé entre des murets (jaune/rouge) qui descend. Une grande marque bleue sur un gros arbre à droite indique le sentier qui ramène au départ. Il est moins « roulant » que le précédent, dalles branlantes, arbres tombés.
On arrive rapidement au ruisseau d’Albine. Bien suivre les marques bleues qui longent d’abord la rive gauche, reviennent vers la cascade puis descendent un ressaut rocheux près de la chute d’eau. La traversée est facile sur les dalles lisses si le débit est faible mais peut devenir scabreuse si le niveau monte.
Le sentier bleu arrive ensuite au col de la Pomarède puis descend descend entre des murets jusqu’au village de Saint-Martin. Un peu au-dessus des premières maisons, on débouche sur une route (bâtiment technique à gauche). Rester à droite sur le sentier bleu qui, à travers jardinets et ruelles, ramène à « l’avenue du Caroux ».
Auteur : JLDroin
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