Mont Mounier (2817m) par la Cougne
- Randonnée
- Mercantour Alpes-Maritimes Beuil
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 1500m
- Durée :
- 1 jour
Variante plus longue que la classique par le Col de l'Espaul, cette randonnée offre des paysages diversifiés, avec toujours la vue imprenable depuis le sommet du seigneur des lieux. – Auteur : afkalizebone
Accès
Emprunter la RD 28 direction Valberg si vous venez de Guillaumes, ou la RD30 par le Col de la Couillole.
Pour vous garer : en contrebas de Beuil, dans l’épingle juste en dessous, vous trouverez le panneau n°41, point de départ de la randonnée. Stationnez sur les accotements en bordure de route.
Photos
Les infos essentielles
- Carte : IGN TOP 25 n°3640OT « Haut Cians-Valberg »
- Tracé IGN : Mont Mounier
- Altitude de départ : Lieu-dit La Cougne, 1450m
- Point culminant : Mont Mounier, 2817m
- Temps de parcours : environ 8 heures sans les pauses
- Distance : environ 28 kilomètres
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Itinéraire
Carnet de route :
- Balisage : Tracé en grande partie sur le sentier PR balisé avec des rectangles jaunes. Portions hors sentier entre l’Issart et la Crête du Naï
- Période conseillée : sortie effectuée fin juin 2015. L’itinéraire devrait être dégagé de début-mi juin à octobre, à vérifier bien évidemment en fonction des chutes de neige de l’hiver passé et pendant l’automne.
- Equipement : Celui du randonneur classique.
Remarques :
- Itinéraire : le tracé est celui fourni par le CNSNMM dans le cadre de la liste des randonnées obligatoires à effectuer pour la préparation du probatoire de l’AMM.
- L’eau : qui dit sol calcaire dit présence rare d’eau en surface. Au vu de la longueur du parcours, prévoyez de bonnes réserves. Un captage est présent au niveau des abreuvoirs au-dessus de la Colle.
- Le Mounier : Ce n’est pas le sommet le plus élevé des Alpes-Maritimes, mais il bénéficie d’une position géographique privilégiée : en effet, il se trouve nettement détaché de la crête des sommets frontaliers. De ce fait, il n’y a pas sommet à des kilomètres à la ronde pour le concurrencer, et la vue offerte à sa cime sur l’ensemble des sommets du 06 (et certains du 04) est inégalable. Il paraît que l’on peut même distinguer par temps exceptionnellement clair des sommets des Alpes suisses ainsi que la Corse.
Difficultés :
- La crête sommitale n’est pas bien compliquée, elle demande juste un peu d’attention car un peu accidentée, mais elle n’est pas exposée.
- Connaissance élémentaire de la lecture de carte et du maniement de la boussole pour se repérer sur ce long parcours et pour la courte partie hors sentier.
- Le sommet du Mounier et toute la partie sur les crêtes, dès lors que l’on s’engage au-dessus des barres, n’offrent aucun abri. Cette course est déconseillée en cas de névés persistants sur la crête (sans équipement adapté bien sûr), de pluie, de risque d’orage, ou de brouillard (la stèle Vallette est là pour nous rappeler, en cas de visibilité réduite, les risques de chutes dans les barres qui ceinturent le sommet)
En savoir plus :
Voilà un sommet à l’histoire aussi riche que le panorama que sa cime offre. Des informations intéressantes sur ce sujet dans le blog en lien.
Le parcours :
Départ tranquille du fond du vallon de la Cougne, le long du Cians qui ici n’est encore qu’un modeste torrent. On passe sur le droite de la Cime de Bacoun. La grimpette commence là, vers le Nord, à flanc de montagne sous la crête de Croisette et jusqu’au Col des Moulines, entre le Mont des Moulines et la Tête de Pierrous. A partir de ce point à la balise 46, nous rejoignons ici le GR5, et la zone centrale du Parc du Mercantour.
De ce point, les contreforts et la longue croupe du Mounier se dessinent vers le Nord, les sommets frontaliers du Mercantour vers l’Est. Nous progressons dans un décor qui peu à peu devient plus aride, à mesure que l’on progresse dans les marnes calcaires grises qui vont finir par vaincre les dernières poches de résistance de verdure, et ne laisser subsister que les plantes trouvant leur habitat dans le rude écosystème des éboulis : linaires, bérardies, renoncules, ibéris et tabouret...
Montée vers le Nord-Ouest sur la croupe poussiéreuse et caillouteuse jusqu’à la balise 47, sous le Mont Démant. Le sentier marque une légère redescente, puis s’élève vers le Stèle Vallette que l’on distingue bien, colonne tronquée de marbre blanc juchée au bout de la crête et signalant la chute malheureuse du Chasseur Alpin dans les barres Sud-Ouest, par un jour de brouillard. Un léger détour permet de se rendre à cette stèle, et jouir de ce point isolé d’un large panorama.
On grimpe vers le Nord le long de la crête jusqu’au Col de Crousette, et l’on trouve le large replat du Petit Mounier, où a été implanté un observatoire astronomique, plus tard transformé en refuge C.A.F., où les observations scientifiques furent consciencieusement poursuivies pendant 25 ans par son gardien, Jospeh Maynard.
Du sommet du Petit Mounier, nous voyons maintenant la superbe crête qui sépare comme un pont suspendu de roches brisées le sommet principal de son antécime. L’arête se termine par le sommet principal, semblable à une vague grise qui n’en finit pas de rouler vers le Nord. Une courte descente nous mène sur un replat marquant le point bas de la selle entre les deux éminences.
Cette arête au sentier bien tracé et malgré son aspect austère et sa raideur ne présente guère de difficultés. Dix minutes devraient suffire pour gagner la croix sommitale et jouir d’un panorama inégalable sur le département, et nombre de sommets alpins plus lointains, à condition bien sûr que la météo soit clémente. Vous devriez trouver la boîte métallique au pied de la croix renfermant le Livre d’Or de la cime et que vous pourrez à votre tour compléter.
La descente est identique à la montée, et ce jusqu’à la balise 47. A partir d’ici, nous allons suivre un moment l’itinéraire "classique" du Mounier, c’est à dire celui qui part du parking de l’Espaul.
On passe à main droite du Mont Joyo, sommet si discret qu’on le remarque à peine, dans ce plateau caillouteux. Au passage de la borne au point coté 2412, la descente s’accentue et l’on retrouve un peu de verdure, avant de franchir la Barre des Passes du Cloutet (ou la Barre des Moulines, vu que ces deux appellations semblent se confondre sur la carte). On quitte par la même occasion la zone centrale du Parc du Mercantour.
Après être allé au Sud, on effectue une traversée vers l’Ouest-Sud-Ouest, et l’on distingue déjà les bâtisses du hameau de la Colle en contrebas. Vous trouverez au niveau des abreuvoirs un point d’eau pour refaire vos réserves, car il n’y aura guère d’autres possibilités jusqu’au retour à la Cougne.
Au hameau de la Colle, nous trouvons une piste que l’on suit jusqu’au parking du col de l’Espaul. Vous trouvez la balise 7 et ce qui constitue un carrefour de sentiers. Prendre le sentier vers le Sud qui va contourner la Tête du Garnier, à travers de jolis bois de mélèzes. Une traversée presque de niveau constant nous fait rejoindre le petit Lac de Beuil, niché sous des roubines qui grignotent ses rives Nord et Est.
On passe un petit col, puis un thalweg où se niche un mince ruisseau au point coté 1693. Le sentier gagne une vague colline au point coté 1701 où se trouve la balise 34a et non loin une cabane.
On passe à travers champs et prairies vers l’Est pour rejoindre le discret sentier (traits discontinus noirs sur la carte) qui part vers le Nord-Est sous la crête de l’Issart dans une zone assez broussailleuse. On franchit le creux du vallon entre l’Issart et le point coté 1728.
S’engager vers l’Est à travers les bois pour rejoindre le sentier PR et la balise 39, en assez piteux état au moment de mon passage. Voici la Crête du Naï et l’on suit le sentier/piste qui s’en va rejoindre le fond du Vallon du Naï.
On trouve ensuite un croisement à la balise 42 (prendre à droite), puis on arrive dans le lacet d’une route. On prend à gauche celle-ci, et dans le lacet suivant on reprend le sentier qui passe devant une imposante bâtisse. Une dernière descente et nous voilà revenus à notre point de départ.
Auteur : afkalizebone
Avis et commentaires
Merci bien !
Légende rectifiée.
A bientôt,
Marc
Bonjour Marc,
Concernant le Tabouret, je dirais plutôt Pétrocalle des Pyrénées : florealpes.com/fiche_petr...
@+
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