Bric Froid (3302m) ou Punta Ramiere par le Queyras (Le Roux)
- Randonnée
- Queyras Hautes-Alpes Abriès
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 1600m
- Durée :
- 7h30
Un sommet qui se mérite, plus en raison de son dénivelé que de sa longueur. La montée au Col des Thures est un peu fastidieuse, mais ensuite sur l'arête, quand la vue se dégage, ce n'est que du bonheur. – Auteur : BA42
Accès
De Guillestre, prendre la route du Guil jusqu’à Abriès. Au village, après le pont sur le torrent du Bouchet, prendre à gauche, vers le Nord, la petite route qui monte au Roux. Se garer au parking à l’entrée du hameau.
Photos
Les infos essentielles
- Carte : IGN TOP25 3637OT
- Tracé IGN
- Distance : 15 km
- Altitude de départ : 1700m
- Horaire : environ 7h30
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Itinéraire
Ascension
Traverser le hameau du Roux. A la sortie, une piste interdite à la circulation amène à la Chapelle Saint-Antoine. Après la Chapelle, on rencontre une bifurcation. Il faut prendre à gauche une piste qui descend légèrement. La piste principale, elle, se dirigeant vers le Col Saint-Martin.
Cette piste secondaire, se dirige vers les ruines de la Montette dont certaines bâtisses sont en cours de restauration. Peu avant d’arriver au pied du hameau, prendre à gauche le sentier qui traverse le torrent sur une passerelle et se dirige plein Nord pour atteindre le Col des Thures à 2797m.
On suit la crête des Thures, peu pentue jusqu’à un petit plateau à 2928m appelé les Ruines. On se trouve alors au pied d’un énorme tas de cailloux, l’antécime, surmontée du sommet en forme de pyramide : le Bric Froid. Le tout représentant 375 mètres de dénivelée, 50 mètres de plus que la Tour Eiffel. C’est à dire que c’est encore du raide.
On se dirige à la base de l’antécime et on remonte une trace dans un couloir. Une vire ascendante part sur la gauche et nous amène à l’antécime, puis au sommet. La Croix, n’est pas au point culminant, mais un peu plus au nord, en bout de crête, certainement pour être visible depuis la vallée italienne.
Cette journée absolument lumineuse, offre un immense panorama à 360°, le Bric Froid étant l’un des plus haut sommets du Queyras. Les voisins plus élevés, le Mont Viso et le Grand Pic de Rochebrune sont à une distance respectable. La vue porte sur tout l’arc intérieur des Alpes : la Haute-Maurienne, le Grand Paradis, les sommets frontaliers du Valais (Cervin et Mont Rose etc.) Le massif des Ecrins plus proche apparaît dans tout son développement jusqu’aux Aiguilles d’Arves. Tout proche, à peine moins élevé, le Grand Glaiza que j’ai visité quelques jours auparavant.
Descente
Par le même itinéraire
Variante
Si l’ascension directe de l’antécime semble rébarbative, il y a une autre possibilité suggérée par Jérémy de l’Ain :
Au lieu de suivre la crête frontalière située sur la droite du col des Thures, descendre du côté italien après le col pour viser le début la crête située entièrement en Italie qui mène directement au sommet sans problèmes particuliers.
Remarques
- Sur le versant Nord italien, subsiste un reliquat de glacier recouvert de graviers, qui glissent de temps en temps en raison de la fonte de la glace. Ce sont ces minis chutes de pierres, qui m’ont permis de m’apercevoir que ce n’était pas un simple pierrier.
- Dans ce grand cirque entouré de montagnes, les alpages sont bicolores. Jaunes en bas, verts en altitude. En raison de la présence de loups, les troupeaux de moutons sont parqués la nuit et ne vont plus pâturer dans le haut du cirque trop éloigné de la bergerie.
Le "mur" du Col des Thures
Cette partie est particulièrement intéressante. Jugez plutôt ! 950 mètres de dénivelée me séparent du col qui est distant de 2 km en ligne droite. Autrement dit c’est du raide. Mais mieux encore, le col est constamment visible et, je monte, je monte, je monte, et plus je monte et moins le col se rapproche. C’est vraiment une expérience passionnante, car cela me permet de tester ma volonté, de résister à l’envie de me dire "basta" ! et de retourner me coucher.
Bien sûr ce n’est qu’une illusion, et je finis par atteindre ce qui me semblait inatteignable : le Col des Thures.
La suite va me récompenser de mon obstination.
Auteur : BA42
Avis et commentaires
Salut,
J’ai suivi ton topo c’est du costaud sur la fin avec tout les cailloux...
Randonnée réalisé le 7 juillet 2020. Super souvenir
Juste pour signaler qu’entre 2920 et 3020 mètres d’altitude, la trace GPX de ce topo vous mets sur une pente hors sentier à 40° peu stabilisée, alors que 100 mètres à droite il y a une jolie sente cairnée qui vous facilitera grandement l’ascension. Ne suivez donc pas cette trace GPX à la lettre et sachez conserver votre propre analyse du terrain.
Autre info, côté italien (Argentiera), ça passe aussi très bien (en fait beaucoup mieux), grâce à un joli sentier balisé (jaune) aménagé par nos amis italiens.
Descente sur le Grand Laus possible par le GR58.
Dézoomer la carte IGN, le tracé apparaitra. Un petit passage en Italie n’apparait pas sur la carte 1 : 25 000
super sommet vue ++ la + belle du queyras avec le viso
descente sur lac du gd laus possible ??
Merci du retour.
Sommet effectué hier à bon rythme. 1h50 pour le col de Thures au départ de Le Roux. Ensuite 1h10 pour accéder au sommet. Soit 3h de montée. Compter 2h de descente en trottant.
1600m de dénivelé positif, mais seulement 16km aller retour.
Panorama exceptionnel mais trop de brume de chaleur pour voir au delà des aiguilles d’Arves. Merci Alain pour toutes les précisions de ton compte rendu qui m’ont permis d’oser aller au Bric Froid.
J’ai fait ce sommet en août 1992 (j’avais 43 ans). C’était l’une de mes plus importantes randonnées. Il faut une bonne condition physique et une certaine dose de volonté pour arriver là-haut.
Je me souviens d’être arrivé au sommet en même temps qu’une famille d’italiens accompagnés d’un chien. Ils ont sorti une gamelle et lui ont donné à boire. Ce chien ne devait pas en être à sa première ascension !
Je garde le souvenir d’un magnifique panorama.
combine de temps est-ce qu’il faut prévoir pour la liason Thures ou Rhuilles (Italie) - Col de Thures ?
Avez vous fait aussi la traversée, du col des Thures à la crête des eau pendantes, en direction du col du Malrif ?
L’accès au Col du Thuras (de Thures pour le coté Français) est beaucoup plus facile depuis l’Italie et la vallée du Thures.
Il n’y a que le dernier pierrier d’accès au col qui est raide.
Mes ancêtres étant originaires de la vallée du Thures, le col est la balade annuelle !
Coté italien, à 1 km à vol d’oiseau du col, il y a le bivouac Andréa Tornior (6 places)
Yves.
ben , je crois que j’ai fait comme toi, j’ai trop contourné par la gauche la première butte à franchir, avant la partie sommitale. En fait, je me suis fait avoir par une fausse trace ! j’ai donc perdu un petit moment la trace "cairnée", j’ai du crapahuter, et enjamber même des fils barbelés ça et là, sur le sol, proche d’anciens blockaus. D’ailleurs, ça nous a permis d’en visiter un, du coup !
Super Cyril, c’est vrai que c’est une superbe randonnée, tu as dû bien profiter du panorama en haut !
As-tu pu rester entièrement sur le chemin en fin de partie ? L’an dernier le sentier se perdait (enfin pour moi) du coup j’ai dû passer par un chemin « alternatif » avec quelques petits pas d’escalades...
J’attends ta mise en ligne de ta sortie avec impatience en tout cas !
ça y est, c’est fait ! chose promise, chose due ! trop bon ! trop beau ! la partie finale est assez raide, mais j’aime ça !
eh voui ! quand l’été approche, je réapparais ! l’appel de la montagne ! hi hi hi !
Tiens ! Salut Cyril. Tu sors d’hibernation ?
j’espère pouvoir le faire cet été avec le Grand Glayza, merci Alain pour ce topo extrêmement instructif
Bienvenue parmi nous Julien !
Bonjour Alain !
Promis je vais le faire, je viens de m’inscrire, il fallait bien que je rejoigne la communauté à un moment donné... 🙂
Bonjour,
11èle photo du topo ! On peut voir le Mont Blanc. Ce serait sympa de partager vos photos en rentrant une "sortie". Ce n’est pas bien compliqué !
Bonjour à tous !
J’en profite pour dire bravo à toute l’équipe du site pour commencer ! Je reviens d’un séjour de 10 jours dans le Quyeras-Guillestrois, assez sportif puisque il se solde par un total de 8 randonnées. Le Bric Froid fut la dernière, et effectivement c’est une magnifique rando donnant accès à un sommet offrant une vue incroyable. Je l’ai effectuée malheureusement le premier jour de canicule, le soir à 17h00 j’étais totalement desséché, grave erreur de n’avoir emporté qu’un litre et demie d’eau, heureusement que le ravitaillement à Abriès par la suite en revenant à Risoul m’a offert les 1,5 litres de plus !
À noter : le sentier au-delà du 1er plateau dans l’ascension de l’antécime finale se perd plus ou moins. Dans ce cas ne pas hésiter à faire quelques pas d’escalade, sans difficulté, pour reprendre le sentier un peu plus loin. Pour une raison que j’ignore encore je me suis planté à la redescente et je me suis retrouvé dans le deuxième vallon italien (celui contigüe au vallon accolé à la crête des Thures), on y trouve de superbes edelweiss !
Enfin je termine par une question pour ceux qui ont pu avoir une vue lointaine du sommet : j’ai repéré un sommet vers le nord en forme de dôme, qui m’a fait furieusement penser au Mont Blanc, quelqu’un peut-il confirmer ?
À très bientôt pour une prochaine randonnée !
Et voilà !
IGC carta n° 1 Valli di Susa Chisone e Germanasca
vedi anche :
Valli di Susa Chisone e Germanasca di Giulio Berruto ed. IGC
note :
Gita consigliata, su sentiero ben segnalato da tacche gialle anche sulla pietraia che porta al Colle della Ramière. Un bel 3000 che richiede un discreto allenamento
descrizione :
Per la Valle Argentera, si raggiunge Sauze di Cesana e si segue per un breve tratto la strada che porta a Sestriere, per poi deviare a destra seguendo le indicazioni. Si supera il torrente e salendo in modo abbastanza deciso (la prima parte è stata asfaltata ultimamente) si arriva ai casolari di Brusà del Plan, proseguire per la strada principale sempre su un buon sterrato e attraversati alcuni piccoli ponti su torrentelli (belle cascate sulla nostra destra) raggiungiamo le baite di Argentera (sul fianco sinistro). Qui alla nostra destra troviamo i cartelli che indicano il sentiero EPT 612 Colle Ramière.
Il sentiero, dopo un brevissimo tratto nei prati (poco visibile) si inerpica subito deciso nella pineta che riveste la fiancata della valle e superato un canalino roccioso dove spesso corre acqua si giunge ad un primo ripiano erboso che si attraversa da sinistra a destra.
Superato un ruscello si aggira un dosso e si guadagna una spalla erbosa dove il vallone si allarga. Proseguendo ci si porta verso il fondo del vallone del rio Grand Andreit.
Si risale la sponda sempre per sentiero o tracce ben segnalate da ometti o tacche gialle e alcune rosse più vecchie, passando nei pressi una sorgente, raggiunendo poi un bel pianoro al limite inferiore della morena dell’ex ghiacciaio.
Da questo punto è visibile la casermetta del colle della Ramière, che però non si raggiunge direttamente perchè questo richiederebbe il superamento di alcune balze rocciose
Inizia la parte forse più faticosa che ci porta a percorrere la lunga morena detritica ; si prosegue sulla sinistra della conca, risalendo la pietraia seguendo le tante tacche gialle, raggiungendo uno sperone roccioso ben visibile dal basso. Qui si piega a destra puntando alla casermetta, ad inizio stagione in questa zona sono presenti dei nevai. Senza raggiungere la caserma, nei pressi dei pali della teleferica si prosegue dritti puntando a guadagnare la cresta poco più a sinistra del Colle della Ramière.
Raggiunto questo punto non resta che seguire i numerosi sentierini che solcano il crestone-pendio di detriti e sfasciumi, fino alla croce di vetta sempre ben visibile.
Bonjour,quelqu’un connait l’acces coté italien ?Merci d’avance.
C’est aussi mon impression ! En descendant, j’ai croisé 2 Italiens et c’est tout ! Et pourtant après le Col des Thures, la ligne de crête, ce n’est que du plaisir.
J’ai fait ce sommet au cours du mois d’Août 2009, ce fut l’un de mes meilleurs souvenirs de randonnée en montagne (temps remarquable, température estivale, paysages magnifiques et un plus de "3000" comme objectif...)
Je confirme que c’est un sommet qui se mérite, le col des Thures est un véritable mur, court mais terriblement éprouvant pour les jambes !
Très peu de randonneurs français osent s’aventurer au delà du col (passage hors sentier), pourtant le sommet vaut le détour : panorama génial, vue magnifique sur le Mont Viso (le "seigneur" du secteur), ambiance montagnarde garantie.
Merci pour ces informations et ce topo. J’y pars en juin prochain avec 3 coéquipiers.
Vive le Queyras, c’est une endroit merveilleux.
Berg frei.
Christian le Wallon
J’ai fait cette sortie avec mon père alors que je devais avoir 15/16 ans, j’en garde un souvenir extraordinaire, je vais y retourner 35 ans après...j’espère ne pas être déçue, et y arriver !!!
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