Sortie du 17 août 2012 par Julien B Bric Froid (3302m) ou Punta Ramiere par le Queyras (Le Roux)

Dernière randonnée de la saison estivale, le Bric Froid vaut le détour de par son dénivelé de 1600m et surtout de la vue fantastique depuis le sommet !

Itinéraire, carte // Fiche topo

Topo de référence

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Conditions météo

Il a fait un temps chaud, premier jour de canicule sur la France et ça se ressent tout de même dans le Queyras. Peu de nuages, essentiellement des cirrus, du moins du côté français. Du côté italien, comme d’habitude c’était la mer de nuages.

Récit de la sortie

Pour cette dernière randonnée de la saison estivale 2012, j’ai décidé avec mon père de partir à la conquête d’un sommet qui nous échappe depuis 8 ans, essentiellement à cause des conditions météo : le Bric Froid ! En effet, la course est longue puisque la dénivelée est de 1600 m, il faut donc être sûr que la fenêtre météo soit optimale tout au long de la journée, surtout lorsque l’on part non pas d’Abriès mais de Risoul, à l’entrée de la vallée du Queyras.

Nous sommes sur place à 8h, départ à 8h30 depuis le hameau Le Roux. Il n’y a pas un chat sur le chemin, la combinaison de la fin de l’été avec une heure un peu matinale y contribue sans doute. Très rapidement le sentier « autoroute » nous amène au hameau en ruines La Montette, dont ne subsiste que la chapelle qui a été restaurée ces dernières années par l’association « Queyras Passion ».

C’est parti pour la montée au col des Thures  ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est effectivement assez raide, et comme le dit le topo d’Alain, plus on avance et plus on a l’impression que le col s’éloigne de nous... Ceci dit, il n’y a absolument aucune difficulté technique, par contre il n’y a pas non plus un seul endroit pour s’abriter à l’ombre, ce qui fait que la chaleur arrivant très rapidement, nous sommes très vite en sueur. Ce premier jour de canicule se fait très nettement ressentir ! D’ailleurs, l’herbe paille est plus jaune que sur certaines photos déjà vues par ailleurs, comme quoi nous ne sommes pas complètement fous et il fait bien très chaud.

L’arrivée au col nous permet de rencontrer des Italiens qui viennent de l’autre côté, ils partent à gauche et nous partons à droite pour attaquer le sommet final. Après une courte montée dans un éboulis assez croulant (il faut faire attention et avoir de bonnes chaussures !), on arrive à un mini-col en dessous de l’antécime finale, avec en vue les fameux fils barbelés qui indiquent la proximité du sentier dans le pierrier. Le sentier au-delà du 1er plateau dans l’ascension de cette antécime se perd d’ailleurs plus ou moins. Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à faire quelques pas d’escalade, sans difficulté insurmontable (par contre restez prudent comme toujours !), pour reprendre le sentier un peu plus loin.

Le sommet est finalement atteint, la vue est à la hauteur de l’effort et j’ai enfin le plaisir de me dire que je suis arrivé en haut du Bric Froid, les 1600 mètres valaient bien le détour ! Non seulement on a une vue splendide sur le Viso pas si loin, mais aussi sur la face est des Écrins ainsi que sur le Mont Blanc tout au loin (merci Alain pour la confirmation !). On peut aussi distinguer au-dessus des nuages (habituels sur la vallée du Pô) très loin vers le nord, une chaîne de montagnes qui a l’air d’être en Suisse, peut-être le Cervin ou le Mont Rose ?

Après, il s’agit de redescendre ; pour une raison que j’ignore encore, je me suis planté et me suis retrouvé dans le deuxième vallon italien (celui contigu au vallon accolé à la crête des Thures), on y trouve de superbes edelweiss ! Je recommande donc ce « plantage » qui permet de voir ces fleurs si rares, et qui en plus n’a rien de bien difficile car la remontée vers le col des Thures depuis le versant italien est autrement plus simple que du côté français.

En fin de journée, nous arrivons à la voiture au hameau, complètement desséchés : si d’habitude un litre et demi me suffisent pour une randonnée de ce type, la chaleur excessive d’aujourd’hui m’aura fait ingurgiter en fait trois litres d’eau après le ravitaillement tant espéré à Abriès sur le chemin du retour !

Une randonnée que je recommande donc chaudement, qui se mérite mais qui nous permet d’avoir une vue très large, aussi bien sur le Queyras que sur les Écrins par la face est et sur le mont Blanc, tout au loin.

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 17 août 2012

Dernière modification : 24 février 2024

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Avis et commentaires

Ah merci pour l’info Alain, avec le recul ça ne pouvait pas être le Cervin de toute façon, trop près de la frontière italo-suisse.

Il faudra que je refasse un jour cette randonnée à une autre période de l’année, pour avoir un panorama plus vert dans la montée au col !

Photo 11 on pourrait ajouter : Grandes Rousses et Aiguilles d’Arves
Photo 13 : Mont Rose
C’est vrai que le panorama est fantastique.

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