Sortie du 30 novembre 2024 par Dyn’s Rocher de Séguret (2051m), Roche Rousse (2121m) et Sommet de Pierre Blanche (2106m) en traversée

Traversée réalisée en sens inverse du topo, du pas de la Ville au pas de Berrièves, pour ne pas avoir le soleil rasant dans les yeux, au départ de la Ville, et en boucle complète en évitant le retour à l’ombre par le sentier balcon.

Départ aux aurores du "centre-Ville", je m’échauffe avec le kilomètre d’asphalte en contemplant les falaises de la grande barrière s’embraser sous les premiers rayons... Rien de tel pour commencer une belle journée de montagne !
J’enquille la montée au pas de la Ville en une heure et quart, puis enchaîne directement vers les crêtes du Sommet de Pierre Blanche. Les premiers prétendants au Grand Veymont me talonnent et je ne désire qu’à trouver un brin de solitude... Avec cette fin de semaine généreusement ensoleillée, nul doute qu’il aura la foule au point culminant du massif !

Il n’y a pas vraiment de sentier sur crêtes entre Pierre Blanche et le Rocher de Séguret, on déambule au gré des envies, bien souvent sur le fil, afin de jouir du vaste panorama offert tout azimut. Il faut juste tenter de s’abriter d’une brise fraîche pour marquer quelques pauses. Comme souvent dans ce secteur, il n’est pas rare de rencontrer les répresentants de l’espèce capra ibex, réintroduite dans le Vercors à la fin des années 80, provenante du massif de la Vanoise. Les fameux bouquetins sont peu farouches, et on peut les observer de très près, en visant tout de même à ne pas trop les déranger. Ne pas les presser lorqu’ils bouchent le chemin !

Je ne rencontre qu’un couple sur les crêtes, lorsque je suis posé au sommet de Roche Rousse, sinon pas âme qui vive avant de rejoindre le pas de Berrièves et sa croix de Lorraine - ma terre natale ! Bon, c’est loin d’être la cohue non plus, seulement trois personnes supplémentaires de croiser. À conseiller vivement pour les solitaires en quête de calme. J’évite le retour par le sentier balcon, passé tôt à l’ombre comme je l’avais imaginé, et pourtant il est à peine 14 heures... Mais le soleil est trop bas en cette saison pour espérer de la lumière au pied des imposantes falaises. En traçant directement sur Gresse, j’arrive à profiter des derniers rayons de la journée, c’était la bonne option !