Sortie du 19 août 2024 par BA42 Saint-Héand - Circuit Apollo 16 "Le Marthourey"

La météo annonçant un "ciel se dégageant totalement", cela m’incite à aller faire un tour pour assister au coucher du soleil que j’espère coloré grâce aux nuages résiduels.

Je prépare un casse-croûte et prends ma voiture pour me garer à la sortie du village près du plan d’eau.

Départ 16 h, sous un ciel bien couvert, pour un circuit vallonné :
l’Artaud, descente dans un vallon affluent du Reteux, montée à la Pécelière, descente dans le vallon du Reteux et remontée au mont Morin.

Traversée des bois pénible, les insectes étant agressifs.

Sommet du mont Morin à 18 h 30, avec un bref soleil car un gros nuage arrive et toute la traversée du plateau se fera sous une pauvre lumière.

J’arrive sous la Pierre-de-la-Bauche à 19 h 40, le ciel vient de se dégager. Je sors le bonnet, la polaire et le casse-croûte.

Je suis en avance. Ce n’est pas facile de calculer juste et, pour un coucher de soleil, après l’heure, ce n’est plus l’heure.

Le soleil descend lentement pendant que je casse la croûte et que je me refroidis. Des faucons sont en chasse et alternent vol stationnaire et plongée rapide.

Le casse-croûte terminé, je commence la descente et observerai le coucher du soleil après la traversée du petit bois.

Les champs sont plantés de maïs et il est très haut cette année. J’arrive à trouver une brèche dans ce muret végétal. 20h 25, le soleil commence à disparaître derrière une barre nuageuse, il est très rouge. Les monts du Forez ne sont pas visibles.

Le soleil couché, les voiles nuageux très vite au violet sombre. Les photos feront illusion grâce au téléobjectif. Pas d’oranges, pas de rouges. Tant pis, on ne gagne pas à tous les coups.

Dans la descente, pas de vue sur le Pilat, ni sur la vallée du Gier, ni sur les volcans du Velay. Les murets formés par les maïs occultent tout.

J’hésite entre la descente directe et le passage par le belvédère. Finalement, j’opte pour la seconde solution.

Au belvédère, surprise ! La pleine lune se lève derrière un nuage, elle est d’un rouge-orange très sombre. Quel heureux hasard car je ne pense jamais à regarder les horaires de lever et de coucher de Madame.

Peu à peu, elle sort du nuage, devenant plus lumineuse, trop basse encore pour passer au blanc-jaune que nous connaissons bien.

La nuit devient complète et je descends vers le village à la frontale.

Fin de cette balade de 14 km à 22 h.