Sortie du 19 mai 2024 par BA42 Saint-Héand - Circuit Apollo 16 "Le Marthourey"

Le temps.
Après la pluie, les orages qui devraient arriver dans l’après-midi.
J’opte pour une rando de proximité, d’autant que l’ai un mollet douloureux et que je sais pas si cela me gênera pour marcher.
Dès le 1er passage herbeux, qui arrive très vite, je m’aperçois que l’imperméabilité de mes chaussures n’est qu’un vague souvenir... Aucun risque de surchauffe à ce niveau...

La haine.
Vendredi, j’ai effectué un parcours d’une dizaine de kilomètres vers la colline du Guizay, le belvédère de Saint-Étienne qui est aussi un musée de la métallerie, tant sont nombreux pylônes EDF et antennes de télécommunications.

Je passais au belvédère, à quelques mètres du stationnement, quand un malinois que je pensais accompagné est arrivé par derrière pour me mordre un mollet avant de s’enfuir au triple galop. Le monsieur qui était assis sur un banc m’assurant que le chien ne lui appartenait pas.

C’est la seconde fois que je me fais mordre cette année ! Cette fois, je voue à cette espèce sournoise une haine totale et définitive. Me revient en tête le chien qui m’a mordu il y a deux ans au prieuré de Saint-Romain et la maîtresse qui me dit : "Il est pas méchant".

Les genêts à balais.
C’est la période de floraison. Cet arbrisseau affectionne les surfaces déboisées qu’il va régénérer en fixant l’azote. Il y a trois zones sur le parcourt. La 1re, en dessous de la ferme de la Pécelière, le long d’une piste forestière récente et qui n’est pas encore cartographiée sur la TOP25, la 2^e se situe au sommet du mont Morin et la 3^e à la lisière sud du Bois Sonnier.

Les ancolies.
Sur ce parcourt, il y a une station d’ancolie commune. Cette année, un cinquantaine de plants, hauts de 70 centimètres, occupent une surface de moins de 20m². Localement, cette magnifique plante, malgré le "commune" dans son nom, est rare.

La rencontre avant le passage au Pin Rond.
Deux hommes arrivent en courant, nous allons nous croiser. Ils sont accompagnés de deux chiens. L’une des bêtes se dirige vers moi, l’autre "pique un sprint", me contourne et arrive par derrière. je suis tétanisé. J’essaie de tenir mes bâtons à l’horizontale, un derrière et un devant. Protection illusoire. Mais les bêtes s’éloignent avec les coureurs. Ouf !

Le grand douglas.
Ce grand douglas se dresse, isolé sur la ligne de crête au sud-ouest de la Pierre-de-la-Bauche, visible de certains points de Saint-Étienne, et du Pilat. J’aime le photographier quand il se détache sur le plateau enneigé ou en ombre chinoise sur un ciel de crépuscule ou dans le brouillard hivernal.
Aujourd’hui, après canicules et sécheresses à répétition, le grand douglas se meurt.

La pause casse-croûte.
Départ à 8 h 20 et retour à 12 h pour une balade de presque 14 km sans gêne au mollet meurtri.
J’avais emmené un casse-croûte que j’ai baladé toute la matinée dans mon sac pour finalement le déguster dans mon jardin...