Sortie du 28 juillet 2024 par Nardino Col de l’Arpettaz (1581m) depuis Ugine par le "Sentier des 100 virages"

Par rapport au topo, l’aller-retour s’est transformé en boucle avec une distance rallongée de 6km. et un dénivelé positif augmenté de 200 m.

On verra en détails.

Donc pour ce qui est du physique on a en résumé :

• Dénivelé positif ; 1400 m
• Distance : 24,3 km
• Durée ; 8h10

Pour mémoire l’année dernière cette sortie s’est déroulée le 22 Juillet .pendant la canicule aussi, avec le même beau temps.

D’Ugine à Belle Combe, l’air était encore frais et malgré le goudron, la marche était agréable.

Pour la suite, le parcours s’est effectué en majorité sous les arbres, le long du Nant Trouble qui apporte une fraicheur très appréciée.

Il a fallu franchir plusieurs arbres couchés, en faisant pas mal de galipettes et de contorsions, par dessus, par dessous, en se faufilant entre deux troncs avec parfois le sac qui reste accroché à un bout de branche,..

Enchainements d’exercices qui ont montré qu’en fait j’étais carrément rouillé. Dans un brouillard d’imprécations il m’a semblé entendre le mot "pilate".

À la Cascade du Verney (716m) on voit que le ravinement dans l’éboulement à droite est toujours en cours, donc on n’y traine pas.

On dira que la montée s’est faite avec les attentions requises, sans problème et c’est avec joie que nous débouchons sur la Route des Montagnes(1520m) à quelques 500 m du Col de l’Arpettaz (1581m).

Heureusement que nous avions réservé parce que la terrasse du Refuge était pleine.

Waouh, le plaisir d’un bon repas devant le paysage avec nos coins et sommets familiers... et la satisfaction de l’effort fourni pour le mériter !

Alors donc pour le repas : petite assiette de charcuterie pour accompagner la bière, puis le plat du jour, une "Mandallaz", c’est à dire des tranches de lard confites, poêlées et déglacées au génépi accompagnées de pommes sautées nappées d’une crème de fromage blanc relevée avec de la ciboulette et de l’ail. Puis tarte framboises-myrtilles et cafés.

À propos de gnôle, nous avons fermement refusé le Génépi sympathiquement offert par le patron, car : "La journée n’est pas terminée et le retour passe par là-haut, ai-je dit en montrant le sommet de Praz Véchin.

Direction le Retorney pour une montée tranquille à Praz Véchin (1743m). Là-haut le Beaufortain s’étale devant nous, avec en toile de fond le Massif du Mont Blanc et la Vanoise à droite.

Quelques mots sur le sympathique banc placé au sommet de Praz Véchin et qui invite si fortement à la méditation

Le 03 mars 2002 Gui Challéat dévissait et perdait la vie dans la descente du Charvin en skis de rando sur un itinéraire qui longe la Via ferrata côté Marlens à l’aplomb du sommet.
Il arrivait de Lamastre et habitait Ugine. C’était un solide montagnard très expérimenté et un excellent skieur de randonnée.
Dix ans après, le 12 Octobre 2012, pour commémorer sa disparition, une centaine de personnes, amis et famille (dont son père 94 ans), ont monté ce banc sur leurs épaules et l’ont installé ainsi face à toutes ces montagnes.

La descente ombragée vers Bellieuvre (1476m) est rendue très agréable par les senteurs de résine chaude des sapins.

C’est par un arc de cercle de 4 km sur la route d’Héry, que nous rejoignons le Chalet du Lachat (1397 m) avec son caractéristique toit rouge.

La descente direction Ugine commence sur une piste gazonnée et fauchée et puis tout à coup c’est la jungle (hautes herbes, ronces...).

Une coupe de bois récente a quelque peu modifié le terrain, mais le sentier a été dégagé des restes d’élagages et de bois cassés.
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Impossible de boire au bassin du Suit (1113m) , il n’y coulait qu’un filet d’eau tiédasse gros comme une aiguille à repriser. Pour se désaltérer Il a fallu attendre d’arriver à un bassin sous le Château (661m).

Le reste de la descente plein sud s’est faite dans un four avec une température qui grimpait au fur et à mesure que nous descendions !

Quel bonheur la fraicheur - toute relative - de l’appartement

Petites réflexions

La loi 2020-105 du 10 février 2020 interdit le brulage des végétaux en plein air,

Résultats  :

Grand un : tous les branchages et écorces résultant des travaux de la coupe de bois ont été entassés çà et là, et en cette période de canicule tout ceci est devenu aussi sec que de l’amadou.

Grand deux ; si les arbres étaient malades, les parasites continuent leur cycle de reproduction amorcé sur l’arbre en pied.