La Cascade du Verney (922 m) à VTT

Partir de la Place du Val ’d’Arly à Ugine, traverser le Chef-Lieu et s’engager sur la D109 (Route d’Héry-sur-Ugine).

À la première épingle (alt 509 m), continuer tout droit, sur la Route des Montagnes, direction le Col de l’Arpettaz, traverser le hameau de Pierre Martine et 200 m plus loin, tourner à droite direction La Plagne.

Passer devant ce hameau, puis devant la Semette et au carrefour (alt 660 m) continuer à monter sur la piste forestière de droite.

Passer successivement au Verney Devant, à la Reculaz, et au Mont.

Au virage sous Le Verney prendre la piste à gauche. Celle-ci va couper le Sentier des 100 Virages environ 700m plus loin..

Suivre à droite ce dernier, direction le Col de l’Arpettaz, pour rejoindre un grand plan dégagé, aux pieds d’un très gros effondrement de terrain.

Vous avez ainsi rejoint le site de la cascade.

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Notre sortie

Un rayon de soleil très prometteur au départ, puis, de la maussaderie, et le déluge.
Sol détrempé.

L’aspect "mois de Mai" du Charvin , des températures d’avril et des parkings là-haut blindés, ne nous incitent plus guère à monter faire du ski de fond.

Alors autant ressortir les VTT.

Dans cet après-midi déjà bien avancé, après une matinée à la météo "grognon", quelques déchirures bleues dans les nuages et un rayon de soleil font que décision et destination sont vite validées.

Mais très vite, rayon de soleil et déchirures bleues ne sont plus qu’un souvenir et l’aspect du ciel côté Bauges n’annonce rien de bon.

Je sens poindre le traquenard.

Le profil de la montée ne concède pratiquement pas de répit, mais les rapports cassette/pédalier font bien leur job et les jambes sont toujours là !

Ça ne se fait pas tout seul et très vite on baigne dans le jus, et il faut tout faire passer dans le sac à dos.

À quelques 200 m de la cascade, le "Sentier des 100 Virages" est barré par deux troncs d’arbres morts couchés. À pied, ça passe, mais le terrain très glissant et un enchevêtrement de branches empêchent le portage des vélos.

Résultat, je reste là avec les engins pendant que ma femme va voir la cascade.

Le ciel est devenu vraiment sombre faisant décliner la luminosité..

À son retour, une pluie fine commence à tomber et le temps de se rhabiller, le brouillard s’invite à son tour,

Et le piège se referme. C’est le déluge !

La descente se fait donc sous une pluie battante.

Et surtout glacée, ce qui nous confirme qu’on est bien en février malgré les primevères accrochées aux talus. De fait, le lendemain, on a pu voir que la limite pluie-neige se situait au niveau de la cascade.

Sur la piste, il faut slalomer entre de véritables petits ruisseaux et sur la route, ça dégouline fort aussi.

Le froid a transformé les doigts des mains en bouts de bois, et comme les VTT n’ont pas de garde-boue, devant c’est le Karcher des pieds au visage et derrière c’est la douche dans le dos.

Il n’y aura plus qu’à sortir la savonnette.