Sortie du 10 février 2023 par BA42 Crêts de la Perdrix (1430m) et de la Chèvre (1427m) par le Planil

Cette fois c’est le beau temps sur le massif Central et cela devrait durer jusqu’au 20 février.

Une balade dans le Pilat mais sans passer par le Bessat, trop fréquenté pendant les vacances scolaires.

Départ du Planil à 11h sous le soleil mais une atmosphère brumeuse. Montée dans la forêt déneigée jusque vers 1100 mètres d’altitude, soit un peu en aval du Grand Chirat.

Je n’ai pas pris les raquettes pour éviter le long portage dans la partie forestière. Sur le plateau, les traces seront damées "béton", mais il ne faudra pas en sortir. Hors traces, la neige est croutée, portante avec des "effondrements" soudains.

Arrivée à la Jasserie vers 12h40. Le soleil brille, il y a un peu moins de brume, il fait froid et les arbres sont blanc côté nord.

Montée au crêt de la Chèvre que j’atteins vers 13h30 et où je pensais casser la-croûte face aux Alpes qui sont bien visibles malgré l’atmosphère un peu brumeuse.

Je me contente de prendre quelques photos, un drone pourrit le sommet et je préfère aller voir ailleurs.

Ailleurs, c’est le crêt de la Perdrix. Peu de monde dans le Haut-Pilat alors qu’à la même heure la Croix de Chaubouret est surpeuplée...

Je quitte le sommet à 14h20, redescends à la Jasserie et prends le chemin du Saut du Gier.

À la piste forestière dite du Chemin de Fer je peux encore choisir des descendre par Paumet, soit le chemin pris à l’aller.

Il faut dire que l’itinéraire entre cette piste est le Saut du Gier à été débalisé. Plus bas vers la Scie du Bost, la pancarte indique même Saut du Gier - Aller-Retour obligatoire.

Cet itinéraire est très raide et le passage de l’escarpement n’est pas simple par temps sec. Alors avec la neige et la glace...

Justement, un randonneur arrive sur la piste forestière après avoir remonté le passage. Il me déconseille d’y aller car c’est très verglacé.

Après quelques hésitations, je tente le coup.

Le début est raide et les traces sont en effet verglacées. Alors je descend à côté.

J’arrive sans encombre au sommet de l’escarpement. Il y a en effet beaucoup de verglas. Je plie les bâtons, enlève les gants et descends en assurant chaque prise de pied, me tenant aux branches d’arbres ou aux rochers qui font saillies.

J’arrive enfin sur le sentier. Mais c’était chaud.

L’approche du Saut du Gier est difficile à cause de la glace qui recouvre le chemin.
La cascade est en partie gelée. Il faudrait des températures beaucoup plus froide pour qu’il soit complétement figé.

Cependant, le contraste entre la glace dans l’ombre et la partie haute de la falaise éclairée par le pale soleil hivernal est magnifique.

Après quelques photos, je descends jusqu’à la bifurcation Scie du Bost-Le Planil où commence la remontée de 160 mètres de dénivelée pour revenir au Planil par Paumet.

Un dernier passage délicat avec la traversée à gué du Gier sur des pierres couvertes de verglas. Mais rien de comparable à l’escarpement...

Retour à 17h après une balade de 15km. Pas épuisé mais bien fatigué...