Sortie du 28 janvier 2023 par jump38 L’Aiguille de Chamrousse (1839m) par la Crête des Ramettes

On se doutait bien que l’on aurait pas beaucoup de vue, mais à ce point là ...

Je reviens toujours de cette balade en me disant : mais pourquoi donc cet itinéraire est-il délaissé des adeptes de la raquette à neige ? Cette fois, il est ‘normal’ que l’on n’y ait vu personne : température froide, ambiance glaciale au sommet, visibilité quasi nulle sur le dôme final.

Nous découvrons la curieuse nouvelle organisation du parking à deux niveaux du pied de Casserousse  : 95% de sa surface sont ‘réservés’ aux adeptes du ski de piste, les 5% restant sont nettement insuffisants pour garer les nombreux véhicules des non skieurs de piste (ski de rando, raquettes, promeneurs) qui, en conséquence, se garent un peu dangereusement en bordure de route !

La trace est faite donc on progresse assez rapidement. Les températures froides, voire très froides, ont contribué à garder la neige sur les arbres ; la magie des paysages d’hiver est au rendez-vous … mais le froid aussi !

Petit arrêt thé (non municipal !) en haut du raccourci que l’on prendra à la descente et on attaque la crête et ses trois passages bien raides. A la sortie de la forêt, la visibilité, du fait du brouillard, se réduit sérieusement et devient plus que réduite à l’approche du sommet. Un moment d’hésitation puis, combinant la connaissance du terrain et une vague trace récente de skis de rando, nous décidons de continuer. Ce n’est qu’à quelques mètres du sommet que nous nous rendons compte que nous sommes arrivés. Il y a un peu de vent, l’ambiance est glaciale ; une photo, et on repart en reprenant notre trace.

Nouvel arrêt thé au même endroit qu’à la montée, puis on emprunte le raccourci. Dans la partie raide rejoignant la large piste de montée, la neige très sèche devient sans consistance ; on a l’impression d’évoluer dans du sucre en poudre très fin. Les raquettes n’accrochent pas et ça patine ! C’est très amusant et les quelques chutes sont sans conséquence.

Retour à la voiture ; bien contents quand même d’avoir pris l’air pur de nos montagnes que, comme le dit la chanson, on « aime à respirer » !