Sortie du 17 septembre 2022 par Vero. Boucle des lacs du plateau d’Emparis par le col Saint-Georges

Par hasard, je tombe sur la journée du Trail de la Meije 2022. Le plateau d’Emparis est plutôt fréquenté aujourd’hui. Je sors un peu du sentier pour flâner et vagabonder à ma guise, visiter tous les lacs, petits et grands, et pique-niquer adossée au cairn du Gros Serret. En face, de l’autre côté de la vallée de la Romanche, omniprésents, les glaciers semblent à portée de main.
Pour moi qui ne connais pas le massif, et dont c’est la première journée ici, je passerai tout le jour à admirer les reliefs qui m’entourent, sans être capable de mettre un nom dessus. Ce qui n’est pas plus mal, d’ailleurs : laisser ainsi l’émerveillement spontané prendre le pas sur le savoir. Ce n’est que le soir, de retour à ma série de cartes IGN, que j’identifierai : les Grandes Rousses, les Aiguilles d’Arves (celles-là, ça fait longtemps que je les repère -de loin- pendant mes randos en Ubaye, Dévoluy, Queyas... Enfin, je les vois de près !).

Cette rando m’a mis en tête une nouvelle lubie : gravir le pic du Mas de la Grave. En général, c’est comme ça que je choisis mes prochaines destinations. Je prévois donc de revenir ici, peut-être l’été prochain.

La lumière devient oblique, le vent fraichit encore davantage, il est temps de rentrer. Retour au parking, où nous sommes plusieurs à échanger nos impressions sur les pistes d’accès non goudronnées, et y en aurait-il une moins vertigineuse que l’autre ? Je ne suis pas la seule à l’avoir trouvée impressionnante à la montée...

Je ferai, les jours suivants, diverses autres randos dans le secteur, notamment une superbe boucle sur le plateau glaciaire des petites Rousses. Seulement, elle ne paraitra pas dans mes sorties sur Altitude rando, pour la raison suivante : ce jour - sur le plateau d’Emparis donc - j’ai fait quantité de superbes photos, dont un maigre échantillon (les premières de la journée) illustre ma sortie. La dessus, et complètement à mon insu, mon appareil photo a été la proie d’un problème technique bizarre : et pendant le reste de la sortie, ainsi que les 2 jours suivants, j’appuierai sur le déclencheur, sans jamais me douter que la carte mémoire n’enregistre strictement rien.
Les couleurs d’automne étaient de toute beauté, au matin le Goléon était saupoudré d’une très fine couche de neige qui a fondu pendant la journée, et le soir j’avais fait une série de lumières du soir rasante sur les graminées des steppes d’Emparis... Rien du tout. Nada. Walou.

Rendez-vous le 3^e jour, quand mon appareil s’est soudain rétabli, tout aussi inexplicablement qu’il était tombé en panne, pour le mini trek au glacier de Saint-Sorlin.