Sortie du 7 octobre 2022 par vermatoiz Col du Merdaret (1798m) en boucle au départ de Pipay (+ Grand Rocher)

Depuis un certain temps une amie me tanne pour aller au Grand Rocher qu’elle ne connait pas. Moi si. Mais peu importe, c’est toujours un plaisir.
Pour changer un peu, nous irons aujourd’hui par Pipay, d’autant plus que la route du col du Barioz est fermée ! Donc... c’est l’occasion d’un nouveau parcours que je vais découvrir.

Nous nous garons sur le parking au départ du sentier et du coup nous allons faire le topo à l’envers, montée par la Butte de Pipay et retour par les chalets du Merdaret.
La montée en forêt est bien raide mais agréable à marcher, sur un beau sentier tapissé d’aiguilles de pin, bien plaisant sous les pieds...

À la sortie du bois, l’horizon s’élargit et nous découvrons rapidement la suite du parcours, dans les alpages là aussi bien colorés.
Nous parcourons de beaux vallons et suivons un chemin qui va nous faire traverser quelques prairies bien détrempées, puis nous gagnons la crête qui va nous amener au Grand Rocher par une petite sente arrivant en dessous de la croix.

Le panorama est toujours aussi grandiose, même si l’effet de surprise en arrivant sur la crête n’est pas le même qu’en venant par le Barioz. et nous passons un long moment à contempler tout ça.
D’ailleurs nous allons casser la croûte ici même !
Nous sommes seules (à part un cycliste qui était là à notre arrivée et qui est reparti après une petite causette), profitons de la solitude, assez rare sur ce sommet...

Pour le retour nous optons pour les chalets du Merdaret afin de faire une boucle.
Là aussi l’alpage est superbe, niché au pied du col du même nom et face à la Chartreuse.

La descente dans le bois se révèle un peu raide mais le chemin n’est pas mauvais, pas mal caillouteux bien sûr (c’est Belledonne tout de même !) mais large est bien tracé.
Quasiment pas de balisage par contre, on espère être dans la bonne direction...

Bientôt nous arrivons à la Gorge des Chèvres, repérée sur un panneau au col, et nous n’avons plus qu’à suivre la piste forestière, un peu longuette, jusqu’au parking de départ.

Au final, j’ai beaucoup aimé ce versant d’accès au Grand Rocher, différent du Barioz, sûrement moins fréquenté, plus long mais plein de charme, surtout avec les belles couleurs de l’automne.
À refaire sans modération !

Et après je n’aurai plus qu’à tester l’accès par le Pleynet... la prochaine fois !

PS : Jean-Marc, le joli canapé de la Butte de Pipay n’était pas là, sans doute réservé pour l’hiver !