Sortie du 17 juillet 2022 par laurentPM Tour du Roc Cornafion (1900m) par le Col de l’Arc et le Col Vert
Toujours un mélange d'excitation et d'appréhension !
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Temps estival, forte chaleur.
Récit de la sortie
Roc Cornafion et Rochers de l’Ours via le sentier des 2 cols.
Avertissement : cette randonnée emprunte des sentiers dangereux et exposés ; elle reste réservée à des randonneurs aguerris et non sujets au vertige ; risque de chute de pierres, à faire uniquement par temps bien sec (hiver proscrit). Comme ce sentier reste emprunté, de nombreuses dalles et pierres sont patinées par les passages : il faut donc assurer ses appuis, le caillou étant rendu glissant.
Pour cette randonnée je décide de me garer au parking randonneur "la Conversaria" à proximité de Villard-de-Lans. C’est toujours plaisant de venir ici : l’espace est plus sauvage que vers les infrastructures de la station de ski présents à la Grande Moucherolle.
La partie forestière vers Roybon s’effectue sur une route forestière large et ombragée. On passe à côté de la Fontaine Magdelen qui en cette saison coule encore avec un débit certes non constant mais relativement important.
La pente commence à augmenter progressivement à mesure qu’on se rapproche du col. On sort progressivement de la forêt pour profiter d’un point de vue sur la vallée de Villard et commencer à deviner le col. Les derniers mètres sont toujours aussi remarquables. Le paysage s’ouvre alors côté Est sur la Chartreuse, Belledonne, le Taillefer, le Dévoluy etc. Présence d’un banc en bois pour s’y reposer un peu.
Le premier objectif de cette journée est le Roc Cornafion : j’y suis déjà venu, je le connais. Mais c’est toujours avec un mélange d’excitation et d’appréhension que je m’engage sur le sentier des deux Cols. Un panneau de l’ONF nous avertit d’ailleurs des dangers de ce sentier : il est escarpé, sujet aux chutes de pierres, aérien à certains passages, traversant des pierriers etc. Avant de s’y engager il est bon de se le rappeler. La météo doit être fortement compatible.
Néanmoins pour ceux qui apprécient, c’est un régal : le sentier est sinueux, parfois à flanc de falaise, avec une vue plongeante sur la vallée du Drac. La vue en contrebas coupe parfois le souffle. La prudence doit être de tous les instants : les ravins sont profonds et il est bon de temps en temps de jeter un coup d’œil au-dessus pour vérifier l’état des pierriers.
Le sentier nous mène sur l’embranchement vers l’accès du Cornafion : un panneau en bois nous accueille. Étrangement le chemin devient presque plus simple que le sentier en contrebas : on monte vite avec l’aide des mains, mais sans trop de difficulté. À proximité du sommet on retrouve un petit couloir de quelques mètres qu’il faudra escalader, mais sans grosse difficulté. On débouche alors sur l’arête sommitale. Le sommet est sur la gauche, coiffé d’une croix reconnaissable.
Il faudra alors passer la dernière difficulté : descendre 2 à 3 mètres de caillou solide, dans un passage aérien (c’est l’endroit le plus complexe à passer), passer un pont naturel solide et remonter sans problème les quelques mètres restants du sommet. Pensez à mémoriser la sortie du couloir pour le retour ;)
Je décide de redescendre pour rejoindre un des rochers de l’Ours que je connais moins. Il faut donc retrouver le sentier des deux cols puis continuer en direction du col de l’Arc. Aidé du GPS on retrouve vite le départ de la sente qui marque l’accès à la crête sommitale, vers le point 2038m. La montée n’est pas longue. La crête est large et herbeuse et offre une vue idéale vers le Cornafion passé précédemment.
On retrouve ensuite le sentier pour rejoindre le col de l’Arc : attention il faudra traverser quelques portions d’une dizaine de mètres sur un caillou moins sain, terreux et instable (zone de névé).
Le col de l’Arc arrive avec sa vue sur le pic Saint-Michel. Il est possible d’y trouver des marmottes en fin de journée ;)
Le retour se fait via le sentier Gobert, qui m’étonne toujours de par sa faculté à suivre presque parfaitement la ligne de niveau. Au niveau de la combe Chaulange, il faut ensuite descendre vers le parking.
Cette randonnée n’est pas très longue, vers une quinzaine de kilomètres avec un dénivelé de l’ordre de 1400m. Mais elle est rendue bien plus délicate par les chemins escarpés qu’elle emprunte. Néanmoins pour les amateurs c’est une bien belle journée qui se termine, avec toujours l’envie d’y revenir !
Photos
Auteur : laurentPM
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