Sortie du 16 octobre 2021 par Peyuko Tête de Vautisse (3156m) en boucle par la cabane de Tramouillon et le Lac Étoilé, retour par la Crête de Rougnoux (3003m) et le Col de Val Haute

La piste d’accès à la cabane de Tramouillon est certes carrossable mais ma petite Xsara qui n’est plus toute jeune commençait à chauffer un peu. Et voilà que surgit une harde de moutons (heureusement non-violents) qui nous encerclent et nous forcent à faire une petite pause bien méritée. Ça y est, c’en est fini pour eux des alpages.

Départ un peu plus haut, vers 9h30, avec l’itinéraire d’Alain bien en tête. L’orientation tout au long du parcours ne pose pas vraiment de difficulté. L’automne s’installe tout doucement et la palette de couleurs s’élargit.

L’ascension est très progressive jusqu’au Lac Étoilé, qui n’est plus qu’une petite flaque. Encore un ou deux petits lacs qui ne sont plus que des miroirs et, arrivé sous le sommet, vers les 2800m, les choses se corsent. Les cairns disparaissent et plutôt que de redescendre trop bas pour rattraper le sentier balisé PR, je décide de couper à flanc (très raide parfois ce flanc !) pour récupérer l’arête sud-ouest.

Il y a encore de la neige (tombée il y a 2 semaines environ) mais ce n’est plus qu’une fine couche. En revanche, par endroit, comme elle vient tout juste de fondre, le terrain est bien meuble et les bâtons sont très utiles pour ne pas reculer à chaque pas.

Sur l’arête, superbe vue sur de nombreux sommets plus ou moins proches (Mourre Froid, Aiguille de Chambeyron, Mont Blanc...)

Arrivé au sommet en t-shirt, il me faut tout de même remettre des couches de vêtements pour faire la pause casse-croûte. J’avais pensé initialement poursuivre jusqu’au Pic de Rochelaire, en fonction du terrain que je ne connaissais pas, mais la vertigineuse crête entre les deux sommets et la neige me font renoncer sans remord à ce projet.

La descente au col se fait dans une neige un peu plus épaisse et heureusement jamais vraiment dure en surface. Puis, direction la Crête des Rougnoux pour remonter tout juste au-dessus des 3000m. De là, magnifiques vues sur les hauts sommets des Écrins et le Viso presque en ligne de mire. Quelques chamois se reposent et gambadent à l’ombre.

La suite du chemin est évidente et réserve encore de beaux panoramas, notamment sur le Peyron et le Gaulent.

Boucle réalisée en 6h30, sans forcer. Bien heureux d’avoir pu monter aussi haut à cette époque sans difficulté particulière.