Sortie du 27 juillet 2021 par vermatoiz Lacs du Plan des Cavalles

Rando solo ce jour, je décide de partir dans un coin pas trop isolé par prudence, et en fait dans la 1ère partie je ne verrai pas un chat !
En revanche, à partir du lac de la Fare, un peu plus de monde mais pas de problème, un peu de compagnie a parfois du bon...

Départ 9h du Collet de la Villette pour faire le circuit col du Couard/col du Sabot par le sentier de la Cochette, mais je découvre des affichettes qui indiquent que ce sentier est fermé pour cause d’éboulement ! Me voilà bien....
Je monte quand même au col du Couard, en me disant qu’au pire je ferai un aller/retour, de toute façon je ne suis jamais montée par là, ça sera quand même une découverte...

Une fois passée la piste montant à l’Alpette, le sentier partant dans le bois est sympa, raide mais bien tracé, souvent parallèle à la piste de VTT mais bien séparé.
On débouche dans un joli vallon, la vue arrière est superbe, et devant se découpe l’objectif, le col du Couard.

La montée le long de la falaise, dans les barres rocheuses, ne me fait pas rire, les passages câblés ne sont pas ma tasse de thé et je me sens un peu seule....
J’aperçois tout en bas 2 personnes qui avancent dans le joli vallon, chouette, de la compagnie, mais manque de pot ils s’arrêtent là !

Concentration et motivation sont les 2 mamelles de la progression, et je débouche au sommet avec un certain soulagement...

Là je croise 3 personnes qui ont croisé quelqu’un qui leur a dit que ça passait au sentier de la Cochette....mais étant seule, je ne prends pas le risque.
Je me tâte un peu...hors de question de redescendre le col du Couard (ma couardise me retient !), il ne reste qu’à faire le tour par l’Alpette...

Il n’est pas encore midi, il fait beau, et à partir de là, même si c’est long, il n’y a plus de difficultés (que je croyais !)....allez, en route pour le grand tour !

Effectivement, la déambulation (rapide quand même) sur cet immense plateau supérieur des lacs est un enchantement, la trace est évidente, les paysages somptueux et je ne croiserai que quelques rares promeneurs.

Arrivée au lac de la Fare et au petit refuge Rajon, beaucoup plus de monde qui se presse sur les berges, ou qui arrive encore.
Il est 13h30, après quelques photos je prends le chemin du retour via le refuge de la Fare.

On traverse un beau plateau présentant un relief particulier avec de belles dalles colorées, puis vient la descente, raide, alternant passages câblés et sentier parfois glissant. La prudence est de mise....

Il est temps de songer à me trouver un coin tranquille pour casser la croûte....pas facile !
Je me carre contre un rocher un peu à l’écart du sentier et je regarde descendre tout le monde. Le temps se gâte pendant mes 20mn de pause et je me remets en route.

La descente vers le refuge est superbe, avec des cascades, des dalles faciles, et une vue plongeante sur l’Alpette, sur Vaujany, sur le barrage du Verney et la vallée de la Romanche, et face à Belledonne.

Le refuge est protégé par une longue et belle digue de pierre, créée il y a 5 ans suite à un éboulement (renseignements donnés par la gardienne) et, depuis ma dernière visite qui remonte à vieux, s’est doté de plusieurs annexes, tentes et yourte, qui font un peu bric-à-brac mais il conserve néanmoins son cachet et son originalité.

La descente se poursuit, là encore avec plusieurs passages câblés, des dalles, des cailloux, de la terre, des gravillons, bref, tout l’échantillon !
Je prends pied enfin sur le replat de l’Alpette et j’enquille la piste de ski...sans ski, forcément c’est moins marrant !

Une petite chute plus loin, sans gravité, mais les cailloux ça roule sous les pieds, surtout quand on va trop vite, et j’arrive bientôt au plateau de Montfrais, puis je retrouve le sentier emprunté le matin le long de la piste de VTT.
La boucle est bouclée, yapluka !....finir de descendre cette damnée piste de ski.

Depuis l’Alpette je suis seule (ils ont dû tous redescendre en benne !), et une sympathique rencontre sur le chemin du retour va me tenir compagnie un petit moment, le temps pour ce vacancier de trouver le chemin de la cascade, un échange bien agréable pour terminer cette journée en solitaire.

Je rejoins les maisons du Collet et mon véhicule, accompagnée de quelques gouttes de pluie qui ne dureront pas.
J’aurai tout le temps de me changer, de prendre un petit goûter en contemplant encore et encore le paysage, puis de prendre la route où là j’aurai droit à une averse.

Grosse et belle journée !