Sortie du 15 août 2019 par Agarock et Gimi13 L’Escalinade (3087m) et Turge de la Suffie (3024m) par le lac des Cordes
Un jour après avoir arpenté plusieurs sommets de la rive droite de la Cerveyrette, nous voici en rive gauche, et ces deux "3000" d'accès facile se prêtent idéalement à la poursuite de l'exploration de cette splendide vallée des Fonts de Cervières.
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Ciel assez nuageux en matinée avec quelques rafales de vent assez fraîches, suivies d’une amélioration significative de la visibilité, notamment lors de notre arrivée aux sommets.
Récit de la sortie
La vallée des Fonts de Cervières a depuis longtemps attisé ma curiosité.
Mais, ayant gravi le Pic de Rochebrune par le col d’Isoard en 2014, retourner dans ce secteur n’était pas dans mes priorités.
Et pourtant...
N’ayant jamais pénétré cette vallée, je me doutais que j’allais y découvrir encore beaucoup de beautés.
Les cimes de Clausis et de Chabrières sur lesquelles nous venons, Gimi13 et moi, de poser les pieds, nous ont permis d’admirer ce secteur et de repérer nos objectifs du jour.
La Turge de la Suffie et l’Escalinade, antécimes de luxe du Grand Rochebrune, étaient bien visibles de là haut, et nous ont vraiment donné envie.
La découverte du lac des Cordes fut, comme pour beaucoup, un émerveillement et nos photos, je l’espère, en témoignent.
La suite est belle, ludique, pas fastidieuse, pas technique, et encore moins une "bavante" : c’est juste une magnifique randonnée où tout est plaisir et découverte.
La vue sur la crête de l’Escalinade est tout simplement magnifique et on peut y détailler une multitude de sommets du parc national des Ecrins, mais aussi ceux des Grandes Rousses, en passant par les aiguilles d’Arves, les Cerces, le Thabor, la Haute Maurienne et la Vanoise.
Contrairement à hier, le Mont Blanc nous est interdit aujourd’hui, puisque pris dans les nuages, mais l’austère et impressionnante face nord du Grand Pic de Rochebrune nous a largement comblés.
J’ai aimé également repérer le col Perdu et le col des Portes dont je me souvenais parfaitement, mais aussi, ces deux points culminants de la longue ligne de crête de la rive gauche de la Durance, sur lequel je lorgne depuis belle lurette, que sont le Pic de Béal Traversier et le Pic de Peyre-Eyraute, dont j’ai pu largement observer et imaginer les voies normales d’ascension.
Scruter, lors de notre descente, la crête de Pierre Rouge et ses sommets, aura été pour nous très instructif car, avec du recul, tout est toujours plus facile à visualiser et nous avons parfaitement compris notre cheminement de la veille.
Le Grand Glaiza ne s’est dévoilé qu’à partir du moment où nous avons gravi la Turge de la Suffie, caché qu’il était par Clausis et Chabrières.
J’adore découvrir une vallée en circulant à l’intérieur, mais aussi en rejoignant les montagnes qui l’entourent sur chacun de ses versants.
On y obtient, du coup, un décryptage très complet, et je trouve ça, pour ma part extrêmement ludique, comme un puzzle qui se complète.
Résultats des courses sur ces deux jours en vallée de Cerveyrette : quatre "3000" gravis, la visite d’un magnifique lac d’altitude, des calories dépensées et des images plein la tête.
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