Sortie du 1er juin 2019 par gegers Tour des Rochers du Parquet du Pas de l’Aiguille au Pas de la Selle

Voici plusieurs années que je m’aventure sur les splendides hauts plateaux du Vercors. Néanmoins, je n’avais encore jamais visité ce secteur situé entre le Pas de l’Aiguille et le Pas de la Selle. Une nouvelle fois, je marche donc dans les pas de Patrice (Valverco) et Nadine (Vermatoiz) en ces lieux sauvages et peu fréquentés, malgré la météo enfin clémente en ce début de juin.

Afin de profiter au maximum du beau temps avant l’arrivée des cumulus annoncés dès la mi-journée, je me gare aux Fourchaux et entame en vitesse la montée du Pas de l’Aiguille. A flanc de falaise, j’observe des premiers bouquetins qui se reposent, peu avant la sortie du pas. Arrivé sur le plateau, il y a pas mal de monde, gens ayant bivouaqué ou ayant passé la nuit au refuge des Chaumailloux. Je quitte néanmoins bien vite ces bonnes gens alors que je commence à marcher en direction de la Bergerie du Jas Neuf. Le sentier est bien marqué, et serpente à travers des prairies verdoyantes débordant de fleurs printanières. Plaisir et solitude s’entremêlent en ces lieux d’une splendeur unique.

Peu avant la bergerie de Jas Neuf, je bifurque drastiquement en direction du nord. Suivant la ligne de cairns (fort nombreux), on navigue à vue sur ces splendides étendues herbeuses, puis de plus en plus minérales, alors que j’approche de la Jasse de Peyre Rouge. Je décide de poursuivre et de remonter le pierrier qui la surplombe afin de prolonger de plaisir et rejoindre la splendide Plaine de la Queyrie et son célèbre arbre taillé.

Je me dirige vers le Pas des Bachassons tandis que les premiers nuages se forment au-dessus du Grand Veymont. Comme l’an passé, les jeunes bouquetins sont bien présents dans ce secteur où la neige est encore présente en quantité. M’écartant du sentier, je me dirige ensuite vers le sommet de Montaveilla pour une longue pause bien méritée avec vue sur le Mont Aiguille.

Le retour est un enchantement, puisque je tombe sur une harde de bouquetins photogéniques, peu avant le Pas de la Selle. Celui-ci, bien qu’encore encombré de neige, se franchit sans difficultés. Au pas de l’Aupet, la vue sur la face ouest du Mont Aiguille est impressionnante, et permet de mieux encaisser la longue voire interminable descente en forêt qui me ramène à Richardière. La fin de la randonnée s’effectue ensuite sur la large piste empruntée en voiture à l’aller. Une randonnée enchanteresse.