Tête de Rigaud (1907m) et La Madeleine (1693m) au départ de Rubi
- Randonnée
- Préalpes du Sud / Alpes-Maritimes / Rigaud
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 1250m
- Durée :
- 1 jour
Reconnaissable entre tous, le sommet pyramidal de la Tête de Rigaud domine un paysage d'une rare beauté. Cette variété géologique est l'un des attraits de cette randonnée se situant aux portes des Gorges du Cians. – Auteur : michel
Accès
Départ : Le Rubi
En venant de Puget-Théniers ou de Nice, emprunter la N.202 puis la D.28 (Gorges du Cians – Beuil et Valberg).
Ne montez pas au village de Rigaud, mais suivre la D.28 sur quelques kilomètres après l’embranchement. Prenez la première route à gauche (virage sec !)
Suivre l’étroite route pour rejoindre la minuscule chapelle St-Marc.
Seulement 4 places pour se garer et pas une de plus !
Précisions sur la difficulté
Final escarpé.
Nota : le tracé sur fond de carte est donné à titre indicatif et doit servir uniquement de repère à la lecture de la carte
Photos
Les infos essentielles
- Carte : IGN TOP25 3641OT - Moyen Var
- Altitude de départ : 750m
- Altitude des points remarquables :
La Madeleine 1693m
Tête de Rigaud 1907m - Distance du parcours (A/R) : 12 km environ
- Dénivelée cumulée : 1250m
- Balisage : poteaux indicateurs. Présence de nombreux cairns.
Final hors sentier. - Date de sortie : mai 2022
Attention : tout ou partie de l'itinéraire se trouve hors-sentier. Cela nécessite un bon sens de l'orientation.
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
À côté de la chapelle Saint-Marc, trouver un poteau indicateur (balise 209 - Ciabanon).
Suivre le sentier qui grimpe vigoureusement en sous-bois.
Rejoindre le chemin d’accès aux fermes. Dès lors, prendre à droite en direction de ladite ferme, puis revenir à gauche pour croiser une seconde bâtisse.
Un peu plus haut, continuer par une traversée en balcon (nord-est). Vue plongeante sur les Gorges Supérieures du Cians !
Au collet de Tira (1002m), changer de cap en quittant le sentier principal pour une trace qui s’oriente à l’ouest (balise 210). Sur la quasi-totalité de l’itinéraire, suivre ce "ruban rouge" jalonné de cairns.
- À l’instar du Dôme de Barrot, la Tête de Rigaud est un sommet d’altitude intermédiaire.
« … une transition brusque entre la moyenne montagne, pour ne pas dire la campagne, et la montagne alpestre. »
On se retrouve plongé au cœur d’un paysage rendu plus surprenant encore par la couleur rouge-lie de vin du relief. Ces roches caractéristiques appelées "pélites permiennes" se sont formées il y a 250 millions d’années.
Nord-ouest, remonter la longue ligne de crête.
Ce jour, le relief lointain est embrumé. Cependant, j’identifie sans peine les géants du Mercantour encore enneigés.
Au mois de mai, on y découvre un vaste champ de végétation rase : c’est le règne des buissons, genêts, touffes de graminées, thym et arbustes… Sans nul doute, la meilleure saison pour vagabonder dans ce secteur.
Juste après un petit hangar en demi-lune, la pente jusqu’ici modérée s’escarpe à nouveau. Atteindre un collet au point d’altitude 1521m.
« Ouverture sur un jardin secret. »
Passer sous la croupe du Ceriser pour rejoindre un petit col (1649m).
Sur le flanc est de la Madeleine, suivre une vague trace qui s’éparpille.
Au prix d’un petit effort, on peut gravir ce mamelon pour profiter du point de vue (1693m).
- Héritage du permien, ces terres rouges composent un relief singulier. Pour les uns ce serait le Colorado des Alpes-Maritimes, pour les autres un dôme aux allures de volcan. Qu’importe les comparaisons et les fantasmes géologiques. Pour moi, c’est juste une délicieuse sensation de quiétude.
Le randonneur esthète en mal de beautés sauvages y trouvera son compte !
Du sommet de la Madeleine, on bascule sur une zone plane parsemée de mélèzes. Grimper à vue en suivant un fil d’Ariane composé de cailloux blancs entassés en cairns. Immanquable !
Dans un premier temps, on se tient au beau milieu de cette zone rougeâtre sans trop s’approcher de la gorge du Champ Brun. À hauteur d’un affleurement rocheux (corridor), la trace bifurque à gauche en traversant les plissements du relief.
Ainsi, rejoindre la balise 213 qui se trouve juste à côté d’une cabane de berger.
Vers le sommet : par une montée franche, grimper plein nord pour atteindre le pied d’une barre rocheuse que l’on contourne par la gauche.
Une ultime grimpette pour gagner le sommet désormais tout proche.
On y découvre une borne IGN ainsi qu’un cairn (1907m).
La vue panoramique est bien supérieure à ce que l’on pouvait attendre d’un modeste sommet !
Même itinéraire au retour, sans toutefois repasser par le sommet de la Madeleine.
Un instant fugace : incarnant parfaitement la beauté des lieux, un grand cerf à l’allure magistrale dévale le ravin en silence et passe sans laisser de trace. C’est là sa noblesse.
Auteur : michel
Avis et commentaires
La réponse est dans la question qui par ailleurs n’en est pas une (écrite sous l’affirmative).
Pour profiter des fragrances et de la douceur des lieux, évitez les périodes d’estive.
Ici il y a le danger des chiens qui gardent les troupeaux ?
(Merci)
Hello,
Cette rando est un petit bijou, tel le Rubi 🙂
J’en parlais, il y a peu de temps à un autre contributeur d’AR.
J’avais en projet de venir faire le Dôme du Barrot le jour de ta sortie, mais comme mes chaussures d’alpi sont HS et qu’il fallait que j’en essaye de nouvelles à Gap, j’ai changé de projet. A bientôt !
Merci Michel pour ce topo dans un décor mémorable !
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