Revire Souléou (2717m), Roche Méane (2651m) et le Piarra (2633m) en boucle par les crêtes et l’alpage de Chargès

Difficulté :
Difficile
Dénivelé :
1430m
Durée :
9h00

Du hameau des Gourniers (1477m), splendide randonnée en boucle à la journée, en grande partie hors sentier par un itinéraire en crêtes fort esthétique, enchaînant trois sommets : Revire Souléou (2717m), Roche Méane (2651m), le Piarra (2633m). Son caractère aérien et alpin fait que ce parcours, loin d’être de l’alpinisme, est néanmoins une randonnée sérieuse et sportive réservée aux randonneurs confirmés aimant flirter avec le ciel, où rares sont les gens qui s’y aventurent. Musique du vent, solitude et jolies sensations garanties. – Auteur :

Accès

De Gap (Hautes-Alpes), prendre direction Chorges – Embrun – Savines-le-Lac par la N94. A Chorges, prendre direction Saint-Apollinaire, station de ski de Réallon et Réallon par la D9. Large route montante avec, au village de Saint-Apollinaire, un magnifique panorama sur le lac de Serre-Ponçon. Poursuivre sur la D9 - laisser derrière soi la route montant à la station de ski de Réallon. Au hameau les Méans, prendre à gauche la D41, petite route de montagne qui mène au village de Réallon. Passé Réallon cette petite route longeant le Torrent de Réallon devient la D241 et abouti après 4km au hameau les Gourniers (vaste parking obligatoire à l’entrée du hameau).

Précisions sur la difficulté

  • Itinéraire sportif exigeant une bonne condition physique, pied montagnard et maîtrise de la topographie – quoique l’itinéraire essentiellement en crête est évident : d’une part il se décrypte en partie d’en-bas (de l’alpage de Chargès) et, d’autre part, il se dévoile au fur et à mesure de la progression en crêtes où les points remarquables se succèdent pour s’orienter. Par temps clair s’y perdre est impensable. En revanche le parcours exige vigilance aux endroits où la crête se resserre sur des à-pics en versant sud et des pentes assez raides en versant nord.
  • Cependant l’itinéraire est à déconseiller fortement en cas de brouillard et/ou de pluie et/ou de prévisions météo instables car, d’une part, s’y égarer n’est pas à exclure et, d’autre part, à certains passages vertigineux et exposés et rendus glissants par l’humidité une chute y serait fatale.
  • En cas d’orage, l’itinéraire en grande partie en crêtes et sur des sommets forcément exposés à la foudre est sans possibilité de repli rapide, hormis, juste avant la brèche de Roche Méane où dégouline depuis la crête en versant nord, dans une pente à déclivité moyenne, un pierrier et chaos de blocs immanquable. Celui-ci permet de rejoindre assez facilement l’alpage de la Selle et, plus bas, un abri d’alpage parfaitement visible d’en-haut (et mentionné sur la carte IGN). Autre échappatoire possible : entre le sommet de Roche Méane et l’antécime du Piarra, où la crête forme une sorte de col (point coté 2560 sur IGN). De-là, la pente en versant nord permet de rejoindre facilement l’alpage de la Selle.
  • La crête herbo-rocheuse, juste après le sommet du Revire Souléou en direction de Roche Méane, toutefois facile techniquement parlant, donne néanmoins sur des pentes sud herbeuses abruptes, dominant de 1300m de dénivelé le village de Réallon, calé au fond de la vallée, et, en versant nord, l’alpage de la Selle par un à-pic rocheux. Il est préconisé de rester sur le fil de la crête dans ce passage au lieu de chercher à descendre dans la pente herbeuse en versant sud. Cette section (d’environ 150m de distance) située entre le sommet du Revire Souléou (2717m) et le point coté 2707 (sur IGN) nécessite un pied sûr et peut éventuellement impressionner certains. L’emport d’un bout de corde (en section 8mm) au fond du sac peut s’avérer utile cas échéant.
  • A noter : petit passage d’escalade (un pas de II, tout au plus) sous le sommet de Roche Méane. Ce petit passage d’escalade traversant une brèche un tout petit peu exposée pourra impressionner certains. Cette brèche rocheuse se situe, en effet, dans l’axe, juste en-dessous du sommet de Roche Méane. Passer la brèche, rejoindre tout se suite le fil de l’arête où le rocher est sain, donc sécurisant. Un bout de corde (en section 8mm) peut s’avérer utile pour rassurer une personne dans ce court passage. Autre possibilité pour contourner la brèche : basculer prudemment en versant sud par des gradins herbeux, ce dans une pente raide (selon moi plus exposé mais faisable). En cas de renoncement à passer la brèche de Roche Méane : possibilité de rebrousser chemin sur la crête et d’emprunter l’éboulis (juste avant la brèche), donnant en versant nord sur la Selle. La descente de Roche Méane (en direction du Piarra, donc nord-ouest), en revanche, ne présente aucune difficulté et se déroule sur une large vire-couloir pierreuse descendante (éboulis avec, à main droite, une rampe rocheuse pouvant servir de point d’appui).
  • Deux obstacles rocheux sur la crête interdisant de poursuivre la progression sur le fil sont facilement contournables par le versant nord (donc côté la Selle), ce en descendant de quelques mètres seulement (ne pas descendre trop bas) dans la pente pierreuse à déclivité moyenne et constituée de gradins rocheux. L’observation de la configuration du terrain (à chamois) suffit pour trouver la meilleure trajectoire à ces contournements.

En résumé :
1) avoir une bonne condition physique.
2) savoir s’orienter et lire une carte.
3) être à l’aise en terrain à chamois souvent raide voire parfois vertigineux dans de courtes sections (itinéraire à déconseiller aux personnes sujettes au vertige).

Les infos essentielles

  • Carte IGN TOP25 3437ET (Orcières-Merlette – Sirac – Mourre Froid).
  • Altitude départ : les Gourniers (1477m) - Parking (1468m).
  • Altitude maximale : Revire Souléou (2717m).
  • Dénivelé total cumulé : 1430m de dénivelé positif.
  • Distance : calculée au curvimètre : environ 16.5km - calcul GPX : 17km.
  • Durée : compter entre 8h00 et 9h00, voire plus, selon la condition physique et le rythme de chacun (j’ai mis 8h30 sans forcer le pas et en prenant nombre de photos à l’arrêt pour réaliser ce topo : autant dire j’ai pris mon temps - je m’hydrate et m’alimente en marchant).
  • Matériel nécessaire : bâtons de marche, carte et compas, altimètre, vêtements couvrants de haute montagne, en cas d’accident : téléphone cellulaire (le réseau passe selon le positionnement sur les points hauts). En début de saison crampons-piolet à emporter par précaution. Éventuellement un bout de corde en section 8mm pour le court passage exposé dans la brèche.
  • Emporter 2 à 3 litres d’eau minimum. A noter : possibilité de se recharger en eau à la source (si elle n’est pas à sec...) de la Cabane d’alpage de Chargès (petit ouvrage bas maçonné avec son tuyau de captage) se trouvant sur la gauche du sentier, peu après la cabane, lorsqu’on monte en direction du Col de la Règue, donc parfaitement visible.
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Itinéraire

PRÉAMBULE :

Depuis l’alpage de Chargès, un itinéraire aérien sur une ligne de crêtes oscillante et fort esthétique enchaînant trois sommets : Revire Souléou (2717m), Roche Méane (2651m), le Piarra (2633), avant de basculer vers l’alpage du petit Lac Laus blotti dans sa cuvette et de rejoindre le hameau des Gourniers par le beau sentier de l’Oussella. Limite géographique bornée du Parc national des Écrins, l’itinéraire surplombe au sud magnifiquement la vallée de Réallon (de 1300m de dénivelé) et au nord les alpages de la Selle et de Chargès, offre des panoramas superbes et un visuel sur l’Embrunais et la partie extrême sud-est du Parc national des Écrins. Coin à chamois par excellence, l’on ressort vraiment satisfait de cette randonnée au caractère alpin exhalant une belle ambiance. De beaux souvenirs en perspective.

L’ITINERAIRE :

ITINÉRAIRE DES GOURNIERS A LA CABANE DE CHARGES :

Itinéraire condensé des Gourniers à la Cabane pastorale de Chargès :

Du parking, franchir le pont du Torrent de Réallon (panneaux indicateurs de randonnées), puis traverser le hameau des Gourniers par une petite route bitumée montante. Passée la petite chapelle des Gourniers en sortie de hameau, là débute peu après le plaisant sentier en direction du Vallon de Chargès. Le sentier mène successivement à la Chapelle Saint-Marcellin, la Cabane du Pré d’Antoni et, plus haut, à la Cabane d’alpage de Chargès et au Col de la Règue. D’une manière générale, ce sentier jamais raide longe le Torrent de Réallon, soit en le surplombant, soit en le suivant au plus près dans le secteur de la Cabane du Pré d’Antoni, avant de s’élever plus vertement en lacets dans une section terro-herbeuse vers la Cabane de Chargès.

Intersection de deux sentiers :

Au niveau des Plainiers (marqué sur la carte IGN), peu après la Chapelle Saint-Marcellin, à l’altitude approximative de 1770m, une intersection est balisée par un piquet. Poursuivre sur le sentier de droite et non de gauche. Là, en effet, la sente de gauche qui s’élève immédiatement permet d’accéder au très sauvage et étroit Vallon de Serre Reyna où coule le torrent du même nom. Cette sente dessert la Nouvelle Cabane d’alpage de la Vieille Selle - en direction du Col du Barle et du Barle (2733m) - et la Cabane de la Vieille Selle (ruine), permettant ensuite l’ascension au Lac et au Col de Reyna (2713m), à la Pointe de Reyna (2908m) et au Garabrut (2917m) - ce n’est pas notre direction.

Nota : la première partie de la montée sur le sentier depuis le hameau les Gourniers, c’est-à-dire jusqu’au niveau des Plainiers (marqué sur la carte IGN) offre dans l’axe une vue monumentale sur l’impressionnante Pointe de la Diablée, un sommet fort esthétique qui, sans nul doute, saura susciter votre intérêt pour une randonnée ultérieure (à conseiller).

Itinéraire à partir de la Cabane du Pré d’Antoni :

La Cabane du Pré d’Antoni dépassée, le sentier longe un peu le Torrent de Chargès avant de s’en écarter en une section terro-herbeuse par quelques courts lacets dans le bas de l’alpage. L’herbe y est grasse et souvent haute, du moins en début de saison. Chaque été, à la mi-saison, un grand troupeaux de vaches y estive aux sons multiples des clarines (prière de ne pas déranger le troupeau) et donne sa touche joyeuse à la randonnée.

Itinéraire à partir de la Cabane pastorale de Chargès :

Parvenu à la Cabane pastorale de Chargès (2207m), poursuivre sur le sentier en direction du Col de la Règue sur un peu plus d’un kilomètre, jusqu’au point coté 2349 (marqué sur la carte IGN).

ITINÉRAIRE DU POINT COTÉ 2349 AU LAUS :

Là débute la partie hors sentier de l’itinéraire.

Parvenu au point coté 2349, là où le sentier fait un premier lacet et s’élève (peu après figure un autre point coté 2358 sur IGN), prendre la direction sud à travers l’alpage les Curates (marqué sur la carte IGN). Traverser à l’estime les pelouses caillouteuses vallonnées où sillonnent, çà et là, de nombreuses drailles, preuve du pâturage des animaux, tout en obliquant légèrement sud-ouest, ce de façon à mettre le cap sur le promontoire rocheux nord du Revire Souléou : plus exactement prendre l’azimut sur le point coté 2665 (marqué sur la carte IGN, sur l’arête nord du promontoire rocheux du Revire Souléou).

Traverser le Combe de la Règue puis le Ravin du Revire Souléou (qui déboule à main gauche et que l’on verra par conséquent s’enfoncer vers les bas de Chargès à main droite). La pente herbo-pierreuse se redresse peu à peu, sans jamais devenir raide. A main gauche, l’on a la Pointe de Serre, à main droite le Vallon de Chargès et la Pointe de la Diablée, derrière soi, parfaitement dans l’axe, le Mourre Froid.

Ainsi, l’on atteint la combe nord-est du Revire Souléou, peu après le point coté 2416 (marqué sur le carte IGN). Là, j’y ai surpris une vingtaine de chamois, dont deux éterlous qui ont disparu dans les vallonnements après m’avoir longuement observé, plantés sur leurs sabots, cornes tendues royalement vers le ciel (auraient-ils reconnu le « Chamois déclinant » ?...).

Remonter au mieux cette combe de caillasse en direction de la crête sud-est du Revire Souléou (évident). A main droite l’on a le socle du promontoire rocheux nord du Revire Souléou. A main gauche, l’on dépasse un tout petit lac sans nom (marqué sur la carte IGN) aux eaux d’un bleu turquoise de toute beauté. A partir de ce lac minuscule, la crête sud-est du Revire Souléou est face à soi, donc plein sud. Poursuivre la progression dans sa direction par un pierrier (pas trop pénible, déclivité moyenne) tout en visant un becquet rocheux caractéristique faisant saillie dans le ciel et bien visible du bas de la pente. Ce becquet se contourne facilement par la droite, à travers blocs et goulottes terro-pierreuses. L’on atteint la crête (assez large) aussitôt après. Le panorama y est tout de suite grandiose, notamment en versant sud. De part et d’autre, la crête file telle une dentelle dominant la vallée de Réallon de 1300m de dénivelé dans des pentes abruptes. Magnifique.

De là, poursuivre en direction nord-ouest sur la crête du Revire Souléou, distant du point d’arrivée en crête de quelques dizaines de mètres seulement. Jusqu’ici la crête est suffisamment large pour y progresser en toute quiétude. Juste en-dessous du sommet, m’attendait un joli bouquet d’edelweiss dans son écrins d’herbes folles et la fraîcheur du vent...

Parvenu au sommet du Revire Souléou (2717m), la crête herbo-rocheuse sud-ouest, en direction de Roche Méane, donc juste après le sommet, toutefois facile techniquement parlant, donne néanmoins sur des pentes sud herbeuses abruptes (1300m de dénivelé jusqu’au village de Réallon, calé au fond de la vallée), et, en versant nord, l’alpage de la Selle par un à-pic rocheux. Faux pas interdit. L’ambiance de progression y est fort belle. Le panorama sur l’alpage de la Selle et la Pointe de la Diablée y est saisissant. Il est préconisé de rester sur le fil de la crête dans ce passage quelque peu aérien au lieu de chercher à descendre dans la pente herbeuse en versant sud "pour s’en protéger". De mon point de vue, le fil de la crête est en effet bien plus sécurisant et esthétique. Cette section (d’environ 150m de distance) située entre le sommet du Revire Souléou (2717m) et le point coté 2707 (sur IGN) nécessite un pied sûr et pourra éventuellement impressionner certains peu habitués à ce type de terrain. Ceci-dit : rien de sorcier.

Rapidement, l’on aperçoit Roche Méane dans l’axe de la crête filant au sud-ouest. Passé le rétrécissement de la crête après le Revire Souléou, celle-ci s’élargit peu à peu dans la descente vers Roche Méane. Deux obstacles rocheux nécessitent de les contourner par le versant nord (donc côté la Selle), en descendant de quelques mètres seulement dans la pente à déclivité moyenne et constituée d’éboulis, de goulottes terro-pierreuses et petits gradins rocheux (toutefois l’on peut rester sur le fil de crête si l’on est hardi). L’observation de la configuration du terrain (à chamois) suffit pour trouver la meilleure trajectoire à ces contournements. Prudence néanmoins, comme toujours dans ce type de terrain, facilité n’étant pas synonyme d’absence de danger.

Lors de la descente du Revire Souléou, depuis la crête l’on aperçoit très nettement, juste avant la brèche de Roche Méane, un large pierrier blanchâtre et chaos de blocs immanquable dégoulinant depuis la crête en versant nord, dans une pente à déclivité moyenne. Celui-ci permet, si besoin, en cas de mauvais temps subit, de rejoindre assez facilement l’alpage de la Selle et, plus bas, un grand abri d’alpage parfaitement visible d’en-haut (et mentionné sur la carte IGN). Cet éboulis peut aussi servir à interrompre la randonnée au cas où une personne peu sûre renoncerait à passer la brèche, guère plus loin sur la crête...

A l’approche de Roche Méane la crête devient rocheuse tout en s’élevant et se resserrant. Un obstacle rocheux nécessitant un contournement par la droite (donc coté la Selle) dévoile, juste derrière et jusqu’ici cachée, la fameuse brèche obligeant à un petit pas d’escalade (un pas de II, tout au plus). Tout y est pour les mains et les pieds - prudence néanmoins. Belle ambiance alpine. Le passage de cette brèche un tout petit peu exposée pourra éventuellement impressionner certains. Cette brèche rocheuse se situe dans l’axe, juste en-dessous du sommet de Roche Méane (2651m). Passée la brèche, rejoindre tout de suite le fil de l’arête où le rocher est sain, donc sécurisant.

Du sommet de Roche Méane, deux vires-couloirs orientées sud-ouest, grosso modo sur la ligne de crête, se présentent successivement pour la descente. Une première vire-couloir en dalles raides, sorte de dièdre incliné, appelle à la désescalade et l’encordement. Ne pas prendre celle-ci, mais emprunter la deuxième vire-couloir immédiatement après. Immanquable et évident. Bien que sur la ligne de crête, cette vire-couloir est très légèrement orientée en versant sud-ouest. Constituée d’un éboulis pentu, celle-ci se descend facilement, en prenant appui, au besoin, à la rampe rocheuse se trouvant à main droite. Attention néanmoins aux petits blocs instables et/ou branlants.

Arrivé en bas de la vire-couloir, la crête assez large forme une sorte de col avant de remonter en direction de l’antécime du Piarra. Là existe une deuxième échappatoire possible en cas de mauvais temps subit : la pente en versant nord de déclivité moyenne permet, en effet, de rejoindre facilement l’alpage de la Selle.

Poursuivre la progression en crête (formant une sorte de col) jusqu’au bas de l’antécime du Piarra. Parvenu à l’attaque (point coté 2560 marqué sur la carte IGN), face à soi se dresse sur environ 70m de haut une splendide et raide pyramide de rochers prompte à faire chauffer les cuisses, vue l’inclinaison de la pente. Passage très esthétique. Un cairn balise l’antécime du Piarra. De l’antécime, l’on aperçoit tout de suite le sommet du Piarra, distant de quelques dizaines de mètres par une large crête terro-herbeuse quasiment plate. Évident.

Parvenu au sommet du Piarra (2633m), large dôme herbeux, où les panoramas tout azimut sont vastes et fort beaux, l’on admire une dernière fois derrière soi son parcours en crêtes avant de plonger vers le Laus par la vaste crête ouest. La pente n’y est jamais trop sévère et le terrain est constitué de terre herbeuse et de caillasse. Évident jusqu’au sentier que l’on perçoit nettement d’en-haut.

ITINÉRAIRE DU LAUS AUX GOURNIERS :

Là se termine la partie hors sentier de l’itinéraire.

Arrivé en bas de la crête, l’on prend pied sur un vaste col de pelouses où est planté un piquet indicateur de bornage du Parc national des Écrins. A main droite, donc plein nord, l’on a le minuscule Lac Laus dans sa cuvette (victime de la sécheresse estivale 2022 il n’est malheureusement plus que l’ombre de lui-même) et, à main gauche, donc au sud, la direction à prendre pour rejoindre l’Oussela et les Gourniers par le sentier. Dans la cuvette du Laus, pâturait un grand troupeau de mouton dont les clochettes tintaient aux éléments - la vie pastorale égaye les alpages... Heureusement balisée par des cairns, la trace du sentier de descente à travers les pelouses se perd parfois plus ou moins au tout début sur une courte section (repérer l’herbe foulée). Le sentier est ensuite bien tracé.

Prendre ce sentier fort beau, parfois en balcon, parfois en sous-bois, jusqu’à rejoindre plus bas un piquet indicateur (marqué d’une flèche sur un minuscule panneau jaune indiquant la direction à suivre pour ceux qui montent en direction du Laus). Laisser ici ce sentier qui poursuit sa course en direction sud-est vers la Cabane d’alpage du Laus, un peu plus bas mais bien visible d’où l’on est. Prendre le sentier cairné qui descend plein ouest sur un promontoire terro-herbeux avant de s’orienter nord-ouest. Poursuivre sur ce sentier jusqu’à une intersection (panneau indicateur de directions) au point coté 1857 (marqué sur la carte IGN, de même que l’Oussella). Prendre tout simplement la direction des Gourniers que l’on atteint en 30 à 45 minutes, au final en sous-bois longeant le Torrent de Réallon. Ce sentier abouti juste à côté du parking véhicule à Champ Parchier (sur IGN).

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 24 août 2022

Dernière modification : 26 février 2024

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Avis et commentaires

Bon ! c’est fait, bientôt ma sortie, c’était géant

Bonjour et merci vermatoiz pour votre amabilité.
D’ailleurs, je vous conseille cette balade fort attrayante.
Si si, "déclinant le Chamois", vous dis-je ! Haha !

Chapeau pour ce topo hyper détaillé, quel boulot en effet !
Et pour la balade aussi.... Beaucoup aimeraient être autant "déclinant" que vous !

Bonjour et merci Agarock pour ce compliment.
En effet, belle balade et sans difficulté pour un randonneur aguerri : que du plaisir.
Thierry dit le "Chamois déclinant".

Ouaouh ! quel boulot ce topo, respects !!! je le mets dans mes favoris, parce que cette boucle semble magnifique et en prime, on y accroche 3 sommets, tout pour me plaire

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  • Sortie du 19 octobre 2022 par Agarock, ninigazelle

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