Pointe de la Diablée (2928m) et Le Mourre Froid (2993m), en boucle par les crêtes et l’alpage de Chargès

Difficulté :
Difficile
Dénivelé :
2010m
Durée :
9h00

Du hameau des Gourniers (1477m), splendide et esthétique randonnée en boucle à la journée, en majeure partie hors sentiers par un itinéraire aérien enchaînant quatre sommets et trois cols. L’intérêt du parcours réside en son itinéraire essentiellement en crêtes, oscillant entre 2700 et 3000m d’altitude, où les panoramas sont sans cesse superbes et offrent un visuel sur la partie extrême sud-est du Parc national des Écrins, à cheval entre le haut-Champsaur et l’embrunais. Le côté parfois aérien vient rajouter sa touche alpine et céleste qui fait que ce parcours, loin d’être de l’alpinisme, est néanmoins une randonnée sérieuse et exigeante, dans une nature sauvage où fort peu de gens s’aventurent. Solitude et jolies sensations garanties. – Auteur :

Accès

De Gap (Hautes-Alpes), prendre direction Chorges – Embrun – Savines-le-Lac par la N94. A Chorges, prendre direction Saint-Apollinaire, station de ski de Réallon et Réallon par la D9. Large route montante avec, au village de Saint-Apollinaire, un magnifique panorama sur le lac de Serre-Ponçon. Poursuivre sur la D9 - laisser derrière soi la route montant à la station de ski de Réallon. Au hameau les Méans, prendre à gauche la D41, petite route de montagne qui mène au village de Réallon. Passé Réallon cette petite route longeant le Torrent de Réallon devient la D241 et abouti après 4km au hameau les Gourniers (vaste parking obligatoire à l’entrée du hameau).

Précisions sur la difficulté

Itinéraire très sportif exigeant une solide condition physique, pied montagnard et bonne lecture de la topographie – quoique l’itinéraire essentiellement en crête est évident : il se décrypte en partie d’en-bas (de l’alpage de Chargès) et se dévoile au fur et à mesure de la randonnée où les points remarquables ne manquent pas pour s’orienter. Par temps clair s’y perdre est impensable.

Cependant l’itinéraire est à déconseiller fortement en cas de brouillard et/ou de pluie et/ou de prévisions météo instables car, d’une part, s’y égarer n’est pas à exclure et, d’autre part, à certains passages vertigineux et exposés et rendus glissants par l’humidité une chute y serait fatale.

En cas d’orage, l’itinéraire en grande partie en crête et sur des sommets forcément exposés à la foudre est sans possibilité de repli rapide, hormis le Col de Chargès, le col au point coté 2683 sur la carte IGN (après le Pain de Sucre, col donnant sur le Ravin de la Combe la Règue) et le Col de la Montagne Haute (plus abrupte cependant) permettant tous trois de descendre directement en versant sud dans des pentes assez sévères vers la Cabane d’alpage de Chargès.

Par ailleurs, prendre l’orage au sommet du Mourre Froid ne permet pas un repli rapide par le Col de la Règue. En effet, la descente dans des éboulis pentus versant est-sud-est (longeant l’arête sud en contrebas) est assez longue depuis le sommet avant d’atteindre le col. Et du Col de la Règue il reste encore une bonne marche - certes sur un sentier tracé et cairné - pour rejoindre la Cabane d’alpage de Chargès. Il en serait de même d’un éventuel repli par l’autre versant nord côté Prapic, empruntant la partie haute de la Crête de la Dent avant de rejoindre la Cabane d’alpage de la Barre en coupant à travers l’alpage (suivi du tracé bleu sur la carte IGN).

A noter : petit passage d’escalade (un pas de II, tout au plus) pour atteindre depuis le Col de Chargès le sommet du Pain de Sucre . Ce petit passage d’escalade pouvant impressionner certains se situe, en effet, sur la partie terminale haute et quelque peu vertigineuse de l’arête, sorte de petit bloc juste en-dessous du sommet. Un bout de corde (en section 8mm) peut s’avérer utile pour rassurer une personne fébrile dans ce court passage. La descente du Pain de Sucre (en direction du Col de la Montagne Haute et du Mourre-Froid, donc sud-est), en revanche, ne présente aucune difficulté.

La crête rocheuse du Col de la Montagne Haute, toutefois courte et facile mais donnant sur des pentes nord et sud assez raides, peut également impressionner certains. Là encore, l’emport d’un bout de corde (en section 8mm) au fond du sac peut s’avérer utile cas échéant.

En résumé :
1) avoir une solide condition physique.
2) savoir s’orienter et lire une carte.
3) être à l’aise en terrain à chamois souvent raide voire parfois vertigineux dans de très courtes sections (itinéraire à déconseiller aux personnes sujettes au vertige).

Les infos essentielles

  • Carte IGN TOP25 3437ET (Orcières-Merlette – Sirac – Mourre Froid).
  • Altitude départ : les Gourniers (1477m) - Parking (1468m).
  • Altitude maximale : Le Mourre-Froid (2993m).
  • Dénivelé total cumulé : 2010m de dénivelé positif.
  • Distance : calculée au curvimètre : environ 22,5km - calcul GPX : 23,7km.
  • Durée : compter 9h00 à 11h00 selon le rythme et la condition physique de chacun (j’ai mis 9h00 sans pause - je m’hydrate et m’alimente en marchant).
  • Matériel nécessaire : bâtons de marche, carte et compas, altimètre, vêtements couvrants de haute montagne, en cas d’accident : téléphone cellulaire (le réseau passe selon le positionnement sur quelques points hauts). En début de saison crampons-piolet à emporter par précaution.
  • Emporter 2 à 3 litres d’eau minimum. Attention : il n’y a pas de point d’eau sur le parcours en crêtes. Et au 06/07/2022, jour de ma randonnée, la source de la Cabane d’alpage de Chargès était à sec, résultat des années de sécheresse successives, manque de neige et absence de pluies. S’y recharger en eau à la montée comme à la descente est donc impossible (ce qui fut le cas pour moi qui n’avais plus d’eau lors de la descente - et, par précaution et expérience, je ne bois jamais l’eau des torrents), et nul ne sait ce que réserve l’avenir compte tenu du réchauffement climatique. A noter : la source (petit ouvrage bas maçonné avec son tuyau de captage partant vers la Cabane d’alpage de Chargès) se trouve sur la droite du sentier, juste avant d’arriver à la Cabane lorsque l’on descend du Col de la Règue, donc parfaitement visible.
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Itinéraire

PRÉAMBULE :

Un itinéraire parfois magnifiquement aérien dans un lieu fort peu parcouru enchaînant quatre sommets et trois cols : Pointe de la Diablée (2928m), L’Homme (2872m), Col de Chargès (2678m), Pain de Sucre (2788m), Col de la Montagne Haute (2782m), Le Mourre Froid (2993m) et, pour finir, Col de la Règue (2706m), avant la descente retour plus tranquille vers le bel alpage de Chargès (2207m) où déjà les souvenirs se télescopent joyeusement puis, enfin, les Gourniers. Un itinéraire parfait pour les amateurs de solitude dont je suis.

L’ITINÉRAIRE :

Itinéraire condensé des Gourniers à la cabane de Chargès

Du parking, franchir le pont du Torrent de Réallon (panneaux indicateurs de randonnées), puis traverser le hameau des Gourniers par une petite route bitumée montante. Passée la petite chapelle des Gourniers en sortie de hameau, là débute peu après le plaisant sentier en direction du Vallon de Chargès. Le sentier mène successivement à la Chapelle Saint-Marcellin, la Cabane du Pré d’Antoni et, plus haut, à la Cabane d’alpage de Chargès et au Col de la Règue. D’une manière générale, ce sentier jamais raide longe le Torrent de Réallon, soit en le surplombant, soit en le suivant au plus près dans le secteur de la Cabane du Pré d’Antoni, avant de s’élever plus vertement en lacets dans une section terro-herbeuse vers la Cabane de Chargès.

Intersection de deux sentiers

Au niveau des Plainiers (marqué sur la carte IGN), peu après la Chapelle Saint-Marcellin, à l’altitude approximative de 1770m, une intersection est balisée par un piquet. Poursuivre sur le sentier de droite et non de gauche. Là, en effet, la sente de gauche qui s’élève immédiatement permet d’accéder au très sauvage et étroit Vallon de Serre Reyna où coule le torrent du même nom. Cette sente dessert la Nouvelle Cabane d’alpage de la Vieille Selle - en direction du Col du Barle et du Barle (2733m) - et la Cabane de la Vieille Selle (ruine), permettant ensuite l’ascension au Lac et au Col de Reyna (2713m), à la Pointe de Reyna (2908m) et au Garabrut (2917m) - ce n’est pas notre direction.

Vue du sentier sur la Pointe de la Diablée :

La première partie de la montée sur le sentier depuis le hameau les Gourniers, c’est-à-dire jusqu’au niveau des Plainiers (marqué sur la carte IGN) offre dans l’axe une vue monumentale sur la Pointe de la Diablée. D’en-bas ce sommet, véritable pyramide impressionnante, a une allure pharaonique. De mon point de vue, la Pointe de la Diablée est bien plus esthétique que le Mourre Froid et laisse un souvenir impérissable au randonneur.

Itinéraire à partir de la cabane du Pré d’Antoni

La Cabane du Pré d’Antoni dépassée, le sentier longe un peu le Torrent de Chargès avant de s’en écarter en une section terro-herbeuse par quelques courts lacets dans le bas de l’alpage. L’herbe y est grasse et souvent haute, du moins en début de saison. De ces lacets, l’on aperçoit très nettement la face est et l’arête sud-est de la Pointe de la Diablée par laquelle débutera l’ascension du premier sommet. Fort esthétique.

Parvenu à la Cabane d’alpage de Chargès (2207m), là débute la partie hors sentier de l’itinéraire.

Tout de suite après la Cabane – toujours sur le sentier menant au Col de la Règue –, prendre une sente (marquée sur la carte IGN en pointillés et débutant au point 2207) traversant de hautes herbes en direction du nord-est. Ou bien, à l’angle est de la Cabane de Chargès (soit à son angle gauche lorsque l’on fait face à la cabane), couper à travers talus et hautes herbes pour rejoindre juste en-dessus cette sente dont on perçoit vaguement le tracé dans l’alpage.

Suivre en direction nord-est au mieux cette sente, parfois qui s’éparpille et se transforme en drailles étagées dans l’alpage. C’est en effet un lieu de passage d’animaux, un troupeau de vaches y estive en principe régulièrement (là début juillet il n’y en avait pas, en août en revanche il est quasi certain de croiser des troupeaux). Impossible de s’égarer : en face se dressent nettement la face est et la crête (ou arête) sud-est de la Pointe de la Diablée vers lesquelles il faut se diriger en épousant le terrain.

Traverser le Ravin de la Combe la Règue . De là, guère plus loin :

  • soit, traverser le Ravin de la Confrérie et monter directement au Lac de la Confrérie à travers les pelouses (c’est l’option choisie).
  • soit, poursuivre sur la sente jusqu’au mot Ravin (des Séas) marqué sur la carte IGN et revenir plein ouest à l’estime à travers les pelouses jusqu’au Lac de la Confrérie.

Malheureusement, en raison des conditions climatiques dégradées de ces dernières années, le Lac de la Confrérie se réduit désormais à une peau de chagrin… Progressant toujours seul et en silence, j’y ai surpris néanmoins deux chamois s’y abreuvant, tous deux étonnés de ma présence...

Du Lac de la Confrérie monter dans les pelouses plein ouest pour rejoindre la crête (ou arête) sud-est de la Pointe de la Diablée. Une sente en zigzags assez bien tracée dans une section terro-herbeuse indique le chemin à suivre et atteste des nombreux randonneurs qui l’ont emprunté. Poursuivre l’ascension sur la crête herbeuse au début, laquelle devient caillouteuse et/ou forme de petits gradins rocheux ensuite (à partir du point coté 2570) tout en se redressant.

Privilégier toujours de longer au plus près la crête (ou arête) sud-est, donc quasiment sur le fil, plutôt que de grimper davantage dans la face, même si l’on a moins l’impression de vide vu l’inclinaison de la pente. L’ascension reste avant tout de la marche et il suffit de s’équilibrer prudemment dans la pente avec ses bâtons et de regarder où l’on pose les pieds. Plus on s’élève plus se dévoilent des panoramas fabuleux en même temps que de jolies sensations. Un premier cairn sous-sommital en bord de crête (ou arête) vertigineuse indique que le sommet n’est plus loin et l’on prend vite pied sur la longue et large crête sommitale, caractéristique de la Pointe de la Diablée (2928m) - sorte de pont d’envol vers le ciel.

Vue imprenable au nord-ouest sur le Garabrut (2917m), la fort esthétique Pointe Reyna (2908), le Lac Reyna (2695m) et le Col de Reyna (2713m) et le profond et étroit Vallon de Reyna. Du sud au sud-est, vue panoramique sur le Vallon du Torrent de Réallon avec au lointain son hameau des Gourniers, sur la Roche Méane (2651m), le Revire Souléou (2717m), le Col de Roche Méane (2768m), la Gourette de Roche Méane (2868m), l’effilée Pointe de Serre (2909m) et le Col de la Règue (2706m).

Du sommet de la Pointe de la Diablée, on perçoit parfaitement et quasiment dans l’axe l’itinéraire en crêtes, suite de la randonnée, entrecoupé de l’Homme (2872m) et du Pain de Sucre (2788m), jusqu’au sommet du Mourre Froid (2993m) : le dernier objectif avant la descente retour.

Savourer la longue et belle arête sommitale de la Pointe de la Diablée en direction du point coté 2919, puis descendre facilement l’arête caillouteuse qui plonge jusqu’à un col avant qu’elle ne se redresse vers une sorte de léger ressaut puis vers l’Homme (2872m). Aucune difficulté. Itinéraire évident.

Du sommet de l’Homme, descendre en direction sud-est la large crête caillouteuse qui aboutit au Col de Chargès (2678m) – Possibilité d’échappatoire versant sud ou nord en cas de dégradation météorologique.

L’a crête jamais exiguë se poursuit toujours en direction sud-est vers le Pain de Sucre (2788m) et sa roche noire. La pente se raidit dans la partie haute (traces de passage), avant d’aborder un très court ressaut rocheux (qui peut être apprécié vertigineux selon les sensations de chacun) avec son pas d’escalade facile (un bout de corde en section 8mm peut s’avérer utile pour rassurer une personne fébrile dans ce court passage). Passée cette petite difficulté, l’on prend pied immédiatement sur le sommet cairné.

Descendre toujours en direction sud-est la large crête caillouteuse jusqu’au point coté 2683 (cairn) marqué sur la carte IGN – Possibilité d’échappatoire versant sud en cas de dégradation météorologique.

Du point coté 2683 (cairn), sorte de vaste col pierreux, remonter une large croupe terro-herbeuse parfaitement identifiée sur la carte IGN et rejoindre le début de la crête (ou arête) rocheuse du Col de la Montagne Haute qui aboutit à l’attaque du Mourre Froid par sa crête/versant nord-ouest. C’est en effet peu après le point coté 2782 (marqué sur la carte IGN) que débute l’ascension du Mourre Froid – Possibilité d’échappatoire versant sud en cas de dégradation météorologique.

Cette partie rocheuse est splendide, facile, l’itinéraire évident. Progresser toujours au sommet de la crête (ou arête) où l’on peut pratiquement marcher debout du début à la fin. Ne pas chercher à descendre ne serait-ce que de quelques mètres en versant sud pour tenter d’échapper à la sensation de vide (selon le ressenti de chacun). La pente y est en effet moins sécurisante, plus pénible, et rend l’ascension moins esthétique. Prudence toutefois sur la crête (ou arête) : bien regarder où l’on pose ses pieds, tester les prises (possibles prises tiroir...) car les pentes d’un côté comme de l’autre, versants sud et nord, sont abruptes et toute chute y est interdite (un bout de corde en section 8mm peut s’avérer utile pour rassurer une personne fébrile dans cette partie).

Peu après le point coté 2782 sur la carte IGN formant un replat, débute l’ascension (suivre le tracé bleu sur la carte IGN) de la crête/versant nord-ouest du Mourre Froid (2993m), dernier sommet de l’itinéraire (je dis "crête/versant" car on ne fait que longer la crête dans la pente). Quelques cairns jalonnent l’ascension, des traces de passages montrent également la voie évidente qui sillonne dans la pente caillouteuse. Ces derniers 200m de dénivelé avalés, l’on foule le Mourre Froid avec sa tringlerie métallique plantée à son sommet.

Vue à l’est et au nord-est sur le sauvage Vallon du Tissap très peu parcouru, au sud sur la Pointe de Serre (2909m), le Col de Reyssas (2494m), le Pic de Pied Brun (2690m), un bout du Lac de Serre-Ponçon. Au nord-ouest, s’enfuit le Vallon du Drac Noir avec son charmant Saut du Laire (1886m). Au nord-est, du sommet du Mourre Froid la Crête de la Dent dévale vers le Col des Tourettes (2606m). Tandis qu’au nord lointain, le Tuba (3008m), les Lauzes Rousses (2915m), le Col de terres Blanches (2721m), le Roc Blanc (2897m), se découpent dans le ciel et les hautes cimes des Écrins se perdent à l’horizon comme une invitation…

Itinéraire de descente au Col de la Règue et au-delà

Descendre du Mourre Froid en direction plein sud, très légèrement en versant est dans une pente moyennement raide où de dessine une vague sente jalonnée de quelques cairns (identique au tracé bleu sur la carte IGN). Peu après les points cotés 2835 et 2848 sur l’arête sud, laisser la sente (qui se perd plus ou moins) plonger à gauche (donc plein est) vers la cabane de Tissap et continuer plein sud dans des éboulis pentus et en dévers sans trop descendre, en contrebas de l’arête rocheuse sud du Mourre Froid qui aboutit naturellement au Col de la Règue.
Nota : emprunter cette arête légèrement crénelée (et passant par les points cotés 2848, 2793, 2715 sur la carte IGN) pour rejoindre le Col de la Règue est à mon avis tout à fait possible mais certainement plus long – en tout cas à vue d’œil et observée d’en-contrebas. C’est pourquoi j’ai opté pour une descente rapide par les éboulis plutôt que d’emprunter la crête pour rejoindre le Col de la Règue.

Passer au bas d’un éperon terro-rocheux constituant un contrefort est de l’arête sud, tout en continuant la traversée vers le sud dans les éboulis herbo-pierreux jusqu’à rejoindre la partie finale haute du sentier reliant le Vallon du Tissap au Col de la Règue (tracé en pointillé rouge sur la carte IGN). La descente jusqu’au Col de la Règue est assez pénible dans cette partie en pente est terro-herbeuse-caillouteuse.

Là se termine l’itinéraire hors sentier.

Parvenu au Col de la Règue, la descente n’est maintenant plus qu’un jeu d’enfant, si ce n’est qu’il reste quand même environ 10 bons kilomètres et 1300m de dénivelé négatif pour atteindre les Gourniers. Emprunter versant Vallon de Chargès le sentier bien tracé et cairné (marques de peinture rouge également) qui aboutit dans un premier temps à la Cabane d’alpage de Chargès, point de départ hors sentier de la boucle ici décrite. Cette descente plein ouest dans de beaux alpages permet d’admirer une dernière fois le versant est et la crête sud-est de la Pointe de la Diablée se découpant dans l’azur, ainsi que sa longue crête sommitale si caractéristique, que l’on a gravi et dont on s’est enivré, avant de s’engouffrer dans la dernière partie roulante du vallon et d’arriver au hameau des Gourniers où une bière fraîche sera fort bienvenue...

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 6 juillet 2022

Dernière modification : 24 octobre 2024

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Avis et commentaires
( 5 | 1 avis )

[12.10.2024] Au lieu de descendre dans les éboulis, on peut aussi descendre sur l’arête sud de Mourre Froid jusqu’au col de la Règue. Nulle part difficile (I-II) mais parfois un peu aérien. Certains passages demandent un peu de prudence. Le terrain est de même qualité que précédemment au col de la Montagne Haute.

Un tour magnifique dans un environnement isolé magnifique !

Et oui, je peux confirmer : 9h15 si on ne fait que de très courtes pauses

Bonjour MaraudBreizh,
Merci pour le compliment quant à la précision de mon topo et heureux que cette randonnée un peu périlleuse ait participé à enrichir votre expérience alpine. Bien qu’il ne soit pas techniquement difficile hormis quelques passages vertigineux offrant de jolies sensations, il est vrai que ce genre de long parcours ne s’adresse pas vraiment au néophyte dont vous n’êtes plus désormais !
Cordialement, Thierry GARCIN

5 / 5

Réalisée le samedi 5 octobre 2024. Départ 8h40, retour à 19h40. Durée 11h.

Un énorme merci Thierry. C’est extrêmement bien détaillée et d’une très grande aide. Ce genre de partage est un trésor.

2 commentaires :

  • la descente du Mourre Froid par le sud se fait en suivant une sente très visible. Puis, un peu plus loin, n’hésitez pas à descendre assez bas pour ne pas marcher sur le flanc un peu casse gueule.
  • La sente avec un marquage "losange rose" qui monte au col de la Règue est bien plus avant que la trace GPX de ce parcours. Elle est très visible.

À RETENIR : ne jamais quitter la ligne de crête malgré les tentations de descendre d’1m ou deux.

Personnellement, c’est la première fois que je faisais une rando aussi dangereuse sur des crêtes avec des ravins vertigineux de chaque côté.

Après la Pointe de la Diablée, j’ai eu peur de glisser et de tombrer, jusqu’au début de l’ascension du Mourre Froid. Donc pdt 4h, ma peur a pris le dessus sur le plaisir. Je ne réitérerai pas ce genre de rando mais l’expérience était très enrichissante.

Ton retour sur AR fait bien plaisir ! Toujours de belles escapades sauvages !
Superbes photos et topo ultra complet !

Magnifique bambée !
Qu’est-ce que ce serait si le chamois n’était pas déclinant !....

Gros baroudeur ce Thierry !

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