Pic de Disdier (2561m) en boucle par la crête des Areveys et les Cros du Jas du Seigneur
- Randonnée
- Ecrins Hautes-Alpes La Chapelle-en-Valgaudémar
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 1300m
- Durée :
- 7h30
Boucle très sauvage avec un long parcours en crête sur 450m de dénivelé et la visite d'une zone d'alpages avec de beaux vestiges des enclos en pierres parfois très bien conservés. – Auteurs : Laurence et Paul du 38
Accès
De la route Napoléon, prendre Saint-Firmin pour rentrer dans le Valgaudemard.
À la chapelle-en-Valgaudémar, prendre la petite route qui part à droite cachée derrière l’église et juste avant le pont.
La suivre ainsi que la piste qui lui fait suite, jusqu’à son terminus.
Précisions sur la difficulté
La majeure partie de la crête n’est pas très dure, quelques passages où on met les mains, quelques passages un peu exposés.
Cependant, il y a deux difficultés :
- un "gendarme obèse" à contourner via un passage exposé en II
- une brèche sur la fin où la descente est exposée et délicate, suivie de petits passages de II exposés
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN : TOP 25 - 3437 OT -Champsaur
- Altitude minimale : 1300 m
- Altitude maximale : 2560 m
- Distance (A/R) : 10 km
- Balisage : sentier balisé en direction du col de la Béranne jusqu’à l’altitude 2070 puis au retour à partir de la cabane de l’Aup, hors sentier en dehors hormis quelques anciennes traces plus ou moins visibles.
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Du parking, prendre le sentier en direction du Col de la Béranne.
Vers l’altitude 2050m, lorsque celui-ci se rapproche au maximum de la Crête des Areveys par une grande traversée vers la gauche, continuer en direction de celle-ci sur la trace visible au sol au lieu de prendre l’épingle du sentier principal, matérialisée par un poteau indicateur.
Cette trace se faufile dans une zone de végétation avant de rejoindre le fil de la crête.
De là, il n’y a plus qu’à monter en suivant le fil et en contournant éventuellement quelques passages plus aériens, toujours par la gauche.
Après une petite brèche, on arrive à un gros amas rocheux qui barre le passage.
Celui-ci, se contourne par la droite cette fois-ci, moyennant un petit passage exposé et un pas de II.
Il est également possible de contourner par la gauche, mais cela fait un bon détour car il faut descendre pas mal, et les pentes herbeuses ne sont pas forcément très confortables.
On continue ensuite par un passage de quelques mètres en II sur le bord droit de la pente, puis on remonte la bosse jusqu’à son point culminant où l’on aura la vue sur le crux :
Un premier petit creux s’atteint facilement, et la vraie brèche se dévoile en remontant juste après.
Du sommet herbeux, on aperçoit un petit replat intermédiaire en contrebas de la pente qui plonge sévèrement, et on devine qu’il en est de même pour rejoindre le fond de la brèche.
En prenant des précautions ça passe sans problèmes.
La partie à remonter en face est elle aussi assez impressionnante.
En fait après avoir fait 3 ou 4 mètres dans du rocher assez pourri, une belle vire s’offre à nous sur la droite et contourne le ressaut rocheux.
Ça monte ensuite derrière en versant nord dans un niveau de difficulté comparable à ce qui a été fait auparavant (II), avec tout de même une exposition certaine.
On retrouve le fil débonnaire de la crête jusqu’au sommet.
Descente :
Du sommet prendre la crête sud jusqu’à un replat herbeux.
De là, on voit les barres rocheuses sur notre gauche.
Il s’agit de trouver un couloir de descente.
Le premier est trop raide et lisse à l’entrée, le deuxième sera le bon.
Il y en a un troisième praticable plus loin, mais justement, il est trop loin.
Car celui que l’on prend (le 2e donc) nous amène, pile en face du replat que l’on doit viser.
S’aider au mieux des zones végétalisées qui stabilisent le terrain en dessous du couloir pour viser le grand enclos de pierres.
De là, à gauche toute en descendant légèrement de manière à longer les barres rocheuses de l’étage inférieur.
On ne tarde pas à trouver une trace qui nous amène à l’ouverture des falaises, sous forme d’un pierrier qui se descend assez facilement, avec une trace en rive gauche.
On atteint un deuxième replat avec son enclos, remarquablement préservé.
De là, viser le poteau jaune et vert, et on trouvera la trace quasi-horizontale au début qui nous amènera à la Crête de Pian.
Cette trace est assez peu visible car bouffée par les myrtilliers.
La trace descend en faisant des lacets pour franchir la crête 250m plus bas au niveau d’un replat herbeux, après avoir longé un petit torrent/cascade.
De l’autre côté, le terrain est plus rocailleux et la trace devient beaucoup plus visible, pour nous amener à la Cabane de l’Aup, où l’on retrouve le sentier balisé à environ 45 minutes du parking.
Auteurs : Laurence , Paul du 38
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