Pic d’Ardiden (2988m)

Cette randonnée présente l’avantage d’être fractionnable, et selon la condition de chacun ou de son envie, vous pouvez aller uniquement au refuge de Russel, ou pousser jusqu’au Pourtau des Agudes, et enfin pour les plus chevronnés, gravir le sommet du pic d’Ardiden.

Le pic d’Ardiden fait partie de ces sommets que l’on découvre au dernier moment, au terme de l’ascension.

Il offre un super belvédère sur les plus grands sommets pyrénéens aussi bien français, qu’espagnols.

Se garer sur le parking de la Fruitière, et prendre le sentier qui longe le gave de Lutour.

Après une petite passerelle, on prend le sentier Falisse sur la gauche, au panneau qui indique le refuge de Russel.

Ça commence à grimper sec à travers la forêt. Le refuge apparaît à la sortie du bois.

Comptez entre 1h45 et 2h et 610 m de dénivelé pour l’atteindre depuis la Fruitière.

Prendre Sud-Est en direction du col de Culaus qu’on laissera en suivant les cairns sur la gauche, en se dirigeant vers la brèche de Pourtau des Agudes.

Pour ceux qui ne veulent pas gravir le sommet de l’Ardiden, ils peuvent s’arrêter ici car la vue est déjà splendide.

Pourtau signifie en béarnais portail, et on comprend ici pourquoi.

Arrivé à la brèche, on continue sur la droite et l’on se repère aux cairns qui sont nombreux.

La sente se perd au milieu de ces gros blocs, mais il y a des cairns bien visibles.

Plusieurs itinéraires possibles, mais je conseille de rester au plus près de la crête.

Au bout d’une heure vos efforts seront récompensés, et il n’y a plus qu’à admirer la beauté sauvage des lieux..

De Pourtau des Agudes, comptez entre 1h et 1h30 pour atteindre le sommet,

J’ai mis 4h pour atteindre le sommet depuis le parking, mais étant seul et parti tôt j’ai marché assez vite pour me réchauffer et peu de pause.

Pendant toute l’ascension, je n’ai rencontré âme qui vive, pas un seul randonneur, ni le moindre animal.

Ce n’est qu’en redescendant, au niveau du refuge de Russel que j’ai rencontré un randonneur qui lui aussi était seul au sommet du Chanchou.

Grand moment de solitude, dans le bon sens du terme pour cette rando sauvage.

Je ne suis resté qu’une demi-heure au sommet car en cette période de l’année, les jours raccourcissent et le soleil se cache rapidement derrière la montagne.