Montagne de Faraut - Tête de Claudel (2563m) par la Tête de Girbault (2370m)
- Randonnée
- Dévoluy / Hautes-Alpes / Saint-Étienne-en-Dévoluy (SuperDévoluy)
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 1100m
- Durée :
- 1 jour
Une belle ascension dévoluarde hors sentier qui permet d'atteindre l'extrémité sud de la Montagne de Faraut, la barrière rocheuse qui sépare les vallées du Dévoluy et du Champsaur. Montée par l'arête sud-est du Serre du Bal jusqu'à la Tête de Girbault. Aller-retour par la crête pour la Tête de Claudel. Et descente par l'arête sud-ouest des Gorgeons. – Auteur : Dyn’s
Accès
De Corps :
- soit prendre par le Dévoluy avec Saint-Etienne-en-Dévoluy, puis Col du Noyer, se garer à l’intersection de la cote 1614m (un kilomètre avant le col)
- soit prendre direction Gap et prendre la route qui mène au col du Noyer avant Saint-Bonnet-en-Champsaur, s’arrêter à l’intersection (cote 1614m), un kilomètre après le col.
De Gap :
Prendre en direction de Corps, prendre la route du col du Noyer, s’arrêter à l’intersection (cote 1614m), un kilomètre après le col.
Précisions sur la difficulté
- L’itinéraire ne doit se parcourir que par temps sec.
- Evolution en pentes raides, passages dans des éboulis, grimpette d’un petit couloir raide nécessitant l’aide des mains.
- Sens de l’orientation nécessaire.
Photos
Les infos essentielles
Carte IGN : TOP 25 3337 OT Dévoluy - Obiou - Pic de Bure
Altitudes :
- Départ : 1614m
- Tête de Girbault : 2370m
- Tête de Claudel : 2563m
- Le Barry : 1500m
Dénivelé total : 1100m
Temps total : 5/6h
Nota : le tracé sur fond de carte est donné à titre indicatif (ce n’est pas une trace GPS) et doit servir uniquement de repère à la lecture de la carte.
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Tête de Girbault par l’arête sud-est
De l’intersection de la cote 1614m à un kilomètre du col du Noyer, se diriger vers la petite baraque en contre-bas. De là, continuer à vue sur l’arête sud-est du Serre du Bal, puis la remonter vers la Tête de Girbault.
La première partie de la montée se fait dans l’alpage, puis dans un terrain mixte composé d’herbes et de rochers et enfin sur un terrain d’éboulis avant la Tête de Girbault.
C’est en arrivant juste avant ce premier sommet que l’on aperçoit enfin la Tête de Claudel presque 200 mêtres plus haut !
Tête de Claudel
Suivre la crête qui vient buter contre le bastion sommital de la Tête de Claudel.
Il faut gagner la première barre rocheuse et la contourner par la gauche pour atteindre un petit couloir à grimper avec l’aide des mains. On débouche alors sur la dernière pente, assez raide, qui parvient au sommet de la Tête de Claudel.
Revenir sur ses pas jusqu’à la Tête de Girbault. La descente s’avère plus difficile qu’à la montée, prudence requise !
Descente par l’arête sud-ouest
Une fois de retour à la Tête de Girbault, s’engager sur l’arête sud-ouest des Gorgeons. Au niveau des rochers des Gorgeons, il faut contourner par la droite une énorme falaise. Enfin, au niveau du Rocher la Baume, continuer à l’horizontale dans le dévers afin d’éviter les petits pierriers et de chercher un chemin plus simple dans les grandes herbes.
Regagner la route à la cote 1500m, et la remonter jusqu’au premier lacet où on reprendra le GR 93. Il passe au dessus de la bergerie et continue jusqu’à la petite baraque du départ.
La sortie
Réalisée seul le 27 juillet 2014.
Après plusieurs congés sans sorties à cause du mauvais temps, j’ai vraiment hâte de remettre les pieds en montagne pour ce jour-là. Au matin les nuages grimpent vite sur les sommets des Bauges, je descends donc à Chambéry pour voir quels coins ne sont pas dans les nuages.
Pour Belledonne et la Chartreuse, c’est loupé. La plupart des sommets au nord de Belledonne sont bouchés, un peu moins dans le sud. Côté Chartreuse, la barrière complète est cachée ! Je décide de continuer plus au sud.
Je dépasse Grenoble. J’avais vu sur plusieurs site de météo qu’il ferait beau dans le Dévoluy. Je décide alors de suivre en direction de ce massif dont je n’ai repéré que la Grande Tête de l’Obiou et le Pic de Bure par la combe Ratin (deux splendides topos de Alain).
Quand j’arrive vers la Mure, j’aperçois des nuages côté montée pour l’Obiou... De toutes façons, je n’ai pas la carte sur moi et je préférerai faire le Pic de Bure pour un premier sommet dévoluard. Mais lorsque j’arrive en vue du plateau de Bure, il est couvert par les nuages...
Je continue vers le col du Noyer où les sommets environnants (que je ne connais pas) sont au soleil. Je repère d’abord un petit sommet (la Tête du Tourneau), mais je me dis que la boucle va être vite faite, et je ne suis pas descendu si bas pour un petit tour. Je regarde de l’autre côté, le sommet (la Tête de Girbault) est plus haut et l’arête sud-est à l’air abordable.
C’est parti à l’aventure ! L’arête est belle et se parcourt sans difficultés majeures. J’arrive, 1h30 après mon départ, au sommet. C’est là que je découvre qu’il cachait l’énorme bastion du deuxième sommet (la Tête de Claudel).
Je décide d’aller faire un tour, je parcours la belle crête. Le passage du couloir se repère aisément. Un petit peu de grimpette avec les mains, puis une dernière grosse pente et j’arrive au sommet trente minutes après le premier sommet. Je ne sais pas à quelle altitude exacte je suis ! Ni même le nom du sommet ! Mais il est magnifique et il doit être d’autant plus beau par vue bien dégagée. Dommage que la plupart des montagnes environnantes soient bouchées.
L’Obiou pointe dans les nuages, sauf son sommet. Le Grand Ferrand de même. Tout le plateau de Bure est bouché. Côté Ecrins, une belle montagne domine la vallée du Drac (le Banc du Peyron). Une grosse montagne un peu plus au sud pointe dans les nuages également, ça doit être le Vieux Chaillol qui domine la vallée du Champsaur. (C’est bien le Vieux Chaillol après vérification !)
La crête continue vers un autre sommet à peu près d’altitude égale (la Tête de Collier, 2568m) mais les nuages qui arrivent par le nord avancent et je décide de profiter un peu du sommet avant de redescendre par l’autre arête.
Il me faudra plus de 2h pour rejoindre la route par l’arête sud-ouest, bien pentue tout de même ! Puis retour sur la route, il me reste un peu moins de deux kilomètres pour regagner ma voiture.
Voilà une belle première ascension dévoluarde improvisée ! Je reviendrai dans ce massif, c’est sûr !
Auteur : Dyn’s
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