Montagne de Faraut : Roc Roux (2566m), Tête du Collier (2568m), Tête de Claudel (2563m)
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 1460m
- Durée :
- 7h00
Une ascension dévoluarde très raide permettant d'atteindre une sublime ligne de crête séparant le massif du Dévoluy de la vallée du Champsaur. – Auteur : Agarock
Accès
- Prendre la direction de Saint-Etienne-en-Dévoluy (passer par le Col du Festre si l’on vient de Veynes) et prendre la direction de Saint-Disdier.
Après avoir passé le Pont de Giers, prendre la route en direction du nord (D.517) et du village du Collet.
Se garer dans le village
Photos
Les infos essentielles
- Carte : IGN TOP25 3337OT Dévoluy - Obiou - Pic de Bure
- Altitude de départ : 1292m
- Sommet : 2568m (Tête du Collier)
- Dénivelé total : 1460m
- Distance : 10km
- Durée de la montée jusqu’à la Tête de Claudel : 4h00
- Durée de la descente : 3h00
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Du village du Collet (1292m) prendre une petite route indiquée "les hauts du Collet" débutant en face du gite "la Ruche".
Le bitume cesse bientôt et on suit la piste qui monte jusqu’à la source captée , lieu-dit "le Vivier" (1386m), on continue et cette piste devient bientôt un sentier.
- A signaler : aucun balisage ou cairn n’est présent sur toute la randonnée.
Il faut se diriger légèrement sur notre droite à travers une petite forêt de mélèzes afin de buter, vers 1450m sur le ravin de Chabournasse, dont le bas forme le "S" le plus prononcé par rapport aux autres ravins de la montagne de Faraut. Bien situer et repérer ce ravin avant d’entamer la montée en comptant, de la droite vers la gauche, le cinquième sommet de la montagne de Faraut.
Le ravin de Chabournasse se situe après le cinquième sommet.
- Il suffit de monter un sentier pas toujours bien tracé, à la lisière d’un bois de pins et mélèzes et au bord du ravin.
Vers 1550m les arbres disparaissent , on reste toujours en rive droite du ravin, mais on est confronté à une pente très forte dans des pierriers très glissants et de grosses dalles de calcaires.
- Les bâtons de randonnées sont très précieux à cet endroit.
A 1900m le ravin s’encaisse entre les parois rocheuses, les passages délicats sur des pierres peuvent s’éviter en empruntant à ce moment là, la rive gauche, ce qui nous permet de monter sur des pentes herbeuses plus agréables, jusqu’à la crête à 2402m.
La vue sur le Champsaur est vraiment superbe, on domine le Drac de 1500m .
- La crête de la montagne de Faraut se suit facilement vers le sud.
On franchit un premier sommet sans nom situé à 2490m, puis c’est le Roc Roux (2565m), on descend de celui-ci pour remonter sur un autre petit sommet sans nom en crête (2252m) puis c’est la Tête du Collier (2568m) notre point culminant où se trouvent deux cairns positionnés de façon presque symétrique avec un bout de bois planté dans chacun d’eux (le sommet aurait mérité mieux...) et pour finir, la Tête de Claudel ornée, par contre, d’une belle croix (2563m).
Compter plus d’une heure pour parcourir cette crête, ce qui rajoute bien 300 mètres de dénivelée entre l’aller et le retour sur le total de notre randonnée.
- Retour par le même chemin avec une concentration de tous les instants lors de la descente du ravin de Chabournasse.
Auteur : Agarock
Avis et commentaires
Avec ton topo Cyril, celui de Michel et avec les 2 à venir de valverco , le Dévoluy frappe fort !
Histoires et légendes.
Une vieille légende dit que, jadis, l’Obiou, le Grand Ferrand, le Pic de Bure et le Faraut étaient des géants qui se battaient à coups d’énormes blocs détachés de la montagne.
Ils prenaient leurs projectiles dans la vallée de la Souloise (d’où son encaissement actuel).
Dame Nature, n’ayant pas apprécié les dégradations commises (tiens, comme une odeur d’actualité), transforma les géants en sommets (non, ce ne sont pas eux qui ont construits les escaliers).
- Notes.
Le Dévoluy devrait son nom au mot français "dévaler" (au sens strict du terme : aller vers le val) : la pierre qui dévale.
Le plus grand éboulis d’Europe serait celui du Pic du Bure. Un éboulement important s’y est produit en Juin 1995 sur le bord oriental du plateau, sur la face Nord-Est, à une altitude de 2500 m. Le couvert d’éboulis s’étend sur plus de 500m en aval de la niche d’arrachement. Volume estimé : 100.000 m3.
un pur régal ! et c’est vrai que , quand on regarde la montagne de Faraut, d’en bas, on se demande encore comment on a fait pour y monter ! c’est un mur ! Lol
Ca a l’air de bien grimper 🙂 les photos avec le brouillard montant et celles avec les nuages qui moutonnent sont magnifiques
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