Les gorges de Turignin par Vieu
- Randonnée
- Jura Ain Belmont-Luthézieu
- Difficulté :
- Facile
- Dénivelé :
- 300m
- Durée :
- 3h30
Ce circuit permet de découvrir de nombreuses curiosités géologiques du Valromey. – Auteur : Stan73
Accès
De Culoz, rejoindre Artemare par la D904.
Emprunter ensuite la D69, puis la D31.
Après le lieu-dit Chassin, prendre la petite route à gauche et se garer après le pont.
Coordonnées :
- 45.88012 N
- 005.67823 E
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN : TOP25 n° 3231 OT Ambérieu-en-Bugey – Champagne-en-Valromey – Massif du Bugey
- Altitude de départ : 364m
- Altitude minimum : 364m
- Altitude maximum : 515m
- Dénivelée : 300m
- Distance : 12 km
- Balisage : quelques panneaux, marques jaunes et rouges après Pont, marquage violet pour le retour.
- Remarque : le sentier de retour le long du Séran peut être impraticable en période de fortes crues. Redescendre alors en rive droite par la route.
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Itinéraire
ALLER
Franchir le pont sur le Séran et immédiatement après, emprunter à gauche le chemin qui remonte le long de la rivière.
Traverser la route à la Chaponnière, continuer en face, puis 200 mètres plus loin, tourner à droite et traverser de nouveau la route pour prendre celle qui monte en face à Linod.
Dans Linod, tourner deux fois à droite et redescendre vers Pont après avoir tourné de nouveau à droite.
Observer au passage le Gouffre du Diable sous le pont qui enjambe le Groin.
Continuer tout droit par la petite route qui monte en face. Elle traverse le village de Pont et rejoint la D69 que l’on prend à gauche pour retrouver plus loin le balisage rouge et jaune du GR de Pays Tour du Valromey.
Suivre à gauche ce balisage qui nous fait traverser le village de Vaux-Morets.
Ne pas manquer d’aller voir les sources du Groin. Les eaux souterraines en sortent par une vasque d’une vingtaine de mètres de diamètre.
Plus haut, à côté d’une chapelle, la Fontaine de l’Adoue est l’exutoire de l’aqueduc romain souterrain de Vieu.
En traversant Vieu, admirer au passage son église très ancienne.
On retrouve enfin la rivière du Séran. Celle-ci traverse les gorges de Turignin, succession de « marmites » reliant de profondes et étroites entailles dans le rocher.
RETOUR
Redescendre la rive gauche de la rivière par le petit sentier balisé en violet et retrouver plus bas le chemin de l’aller.
Et enfin, pour finir, redescendre une centaine de mètres le cours du Séran pour arriver au-dessus de la magnifique cascade de Cerveyrieu.
Auteur : Stan73
Avis et commentaires
Trop trop de routes qui plus est trés frequéntées voir dangereuses, depart precise sur votre site ne nous emmene pas au depart de la rando mais au centre du village
Bonjour Brigitte,
je rectifie le nom du lieu-dit, merci de le signaler.
Mon intention quand j’ai fait cette balade était de voir plusieurs sites intéressants et pour les relier, on n’a pas toujours la possibilité d’éviter les routes goudronnées.
Le seul site des gorges de Turignin se suffit en effet en lui-même.
Merci encore pour votre commentaire.
Stan
bonjour, nous venons de faire cette rando et nous avons été déçu par le contexte , trop de route goudronnée !!! de plus le parking est après le LIEU DIT de CHASSIN pas grand -chassin !nous avons un peu cherché ! par contre nous y retournerons à la fonte des neiges en faisant que les gorges ! merci pour cette découverte !
Bonjour,
pour illustrer ces propos, j’ai rajouté à la fin deux photos du Pont du Diable enjambant le Gouffre du Diable.
Histoires et légendes vicusiens
Le pont de la Dangereuse.
Au fond d’une gorge aux parois à pic, très étroite et profonde, créée par le Groin et le ruisseau d’Arvières, gronde une eau furieuse et cascadante. De plus, ce passage était lieu d’embuscade pour bandits de grands et petits chemins.
Le gouffre servait de dissuasion pour tout récalcitrant qui oserait ne pas se départir de ses espèces sonnantes et trébuchantes.
Dom Germain rapportait à l’abbaye le produit des dîmes versées par les vignerons de Machuraz. Arrivé près de l’oratoire, sa mule dressa l’oreille et s’arrêta. Des lumières apparaissent près de la chapelle, des bruits d’armes et de voix : les brigands.
Que faire ? Adresser une prière à saint Germain, son patron ? Il dirige la mule vers l’abîme ; celle-ci prend son élan et saute par-dessus la Dangereuse, dom Germain inclus.
Nul besoin d’attendre longtemps pour que les moines de Saint-Sulpice fussent au courant.
Heureux que Saint Germain ait répondu à sa brève prière, dans laquelle il avait prononcé un voeu, commença à réaliser celui-ci : construire un pont sur l’abîme, à l’endroit même du prodige.
Il voulut également qu’une statuette de saint Germain fût placée sous une arche. De plus,une pierre de l’un des parapets s’orna des armes de l’abbaye, gravées dans " une guirlande de fers de mule ".
Le " Pont-de-Saint-Germain " s’appellera plus tard " Pont-du-Diable " (un de plus). L’abbé Agniel, curé de Vieu pendant quelque cinquante-cinq ans, s’intéressa à cette affaire : légende ou vérité ?
La suite avec René Bazin, dans l’article " Le registre d’un curé ", paru dans "Les débats politiques et littéraires " du 8 septembre 1901, n° 249 :
L’abbé Agniel raconte ensuite les origines et l’histoire d’une chapelle bâtie à Vieu, puis ruinée, puis rebâtie, puis ruinée encore par le temps, et qui était placée sous le vocable. qu’on retrouve à Naples, si je ne me trompe, de la Madona del Popolo. Longtemps il fut indifférent, et il s’en accuse, à la voix secrète de ces pierres éparses que l’herbe recouvrait, et même à la tradition locale, qui gardait une légende, la. légende du prieur de l’abbaye de Saint-SuIpice-Thézilieu, revenant, sur sa mule, de. visiter son vignoble de Machuraz, attaqué par les voleurs au passage de la Dangereuse, faisant voeu de construire un pont et une chapelle, et aussitôt sauvé par un bond prodigieux de sa monture qui lui fit franchir l’abîme. Un jour vint, cependant, où M. Agniel eut un remords, et résolut de relever le petit sanctuaire, sur la colline, à l’entrée de Valromey. C’était un passionné de l’archéologie. Il voulut d’abord contrôler la légende, et s’aperçut qu’elle était tout simplement de l’histoire."
" On assit l’abbé Agniel dans un fauteuil de paille, on le descendit, au bout d’une corde, jusqu’au-dessous du pont de la Dangereuse, et là, il découvrit une niche et, dans celle-ci, une statuette de saint Germain, patron du prieur. Sur la terre ferme, il fit une autre découverte, celle d’une pierre sculptée aux armoiries de l’abbaye et qui portait autour de l’écusson une guirlande de fers de mule. "
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