Les Cordellias (2630m) et Tête de Chante-Perdrix (2719m) en boucle par les crêtes, par le Col des Cordellias (2520m), le Col de Trempa-Latz (2537m) et la Serre du Corbeau
- Randonnée
- Ecrins / Hautes-Alpes / Réallon
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 1900m
- Durée :
- 9h00
Du hameau des Méans, longue et belle randonnée à la journée dans l’embrunais, en limite sud-est du Parc National des Écrins, en majeure partie hors-sentier par un itinéraire parfois un peu aérien sur de courtes portions mais jamais difficile, empruntant deux cols (Col des Cordellias, Col de Trempa-Latz) et passant par deux sommets (les Cordellias, Tête de Chante-Perdrix), avec, tout au long du parcours en crêtes fort esthétiques, une vue imprenable sur l’alpage de Reyssas, la vallée de la Durance et le Lac de Serre-Ponçon. – Auteur : Thierry GARCIN
Accès
De Gap (Hautes-Alpes), prendre direction de Chorges – Embrun – Savines-le-Lac par la N94. A Chorges, prendre direction Saint-Apollinaire et Réallon par la D9. Large route montante avec, au village de Saint-Apollinaire, un magnifique panorama sur le lac de Serre-Ponçon. Poursuivre sur la D9 (direction Embrun) - laisser derrière soi la route montant à la station de ski de Réallon. Au hameau des Méans, se garer sur l’aire de stationnement de l’Oratoire (juste en sortie de hameau, lorsque l’on va en direction d’Embrun).
Précisions sur la difficulté
- Itinéraire en partie sur sentier balisé (jusqu’au niveau de la Cabane d’alpage de Reyssas : au point coté 2161 sur la carte IGN), puis hors-sentier dans les alpages et en crêtes dont le tracé évident se dévoile au fur et à mesure de la progression. Par temps clair s’y perdre est impensable, tant les points remarquables pour s’orienter ne manquent pas, a fortiori sur un itinéraire pour l’essentiel en crêtes.
- Première section de l’itinéraire appelant à la vigilance : partie terminale de la crête sommitale des Cordellias, entre les points cotés 2587 et 2630 (tous deux marqués sur la carte IGN). Tout en devenant rocheuse, la crête se resserre et donne sur des pentes raides en versants sud-ouest et nord-est. Ce très court passage de quelques mètres seulement, qui reste facile (de mon point de vue), pourra néanmoins impressionner certains et, par précaution, l’emport d’un bout de corde (en section 8mm) au fond du sac peut éventuellement s’avérer utile pour rassurer.
- Autre section de l’itinéraire appelant à la vigilance : le tout début de la descente de la Tête de Chante-Perdrix, peu après avoir quitté le sommet par sa crête sud et avoir bifurqué légèrement vers l’ouest dans la pente d’éboulis pour atteindre plus bas, en obliquant cette fois légèrement à l’est, une petite vire rocheuse menant au Col de Chante-Perdrix (2628m). Cette bifurcation de la crête vers l’ouest dans la pente d’éboulis avant d’obliquer légèrement à l’est étant nécessitée par un ressaut rocheux infranchissable barrant la crête (à la descente comme à la montée).
- Évidemment, l’itinéraire est à déconseiller fortement en cas de brouillard et/ou de pluie et/ou de prévisions météo instables car, d’une part, s’y égarer n’est pas à exclure et, d’autre part, à certains passages plus ou moins exposés à des pentes raides et rendus glissants par l’humidité une chute y serait fatale. En cas d’orage, la longue partie de l’itinéraire en crêtes forcément exposée à la foudre est sans possibilité de repli rapide selon où l’on se trouve.
- Possibilité éventuelle d’échappatoire rapide en cas de mauvais temps soudain :
Au point coté 2623 (marqué sur la carte IGN), en dessus du Col de Trempa-Latz (2537m), par la crête sud-est menant en 1km au Mont Guillaume (2550m) et à la chapelle Saint-Guillaume (2515m).
- En résumé :
1) Avoir un minimum de condition physique.
2) Avoir une bonne lecture de la topographie.
3) Bien que facile, l’ascension des Cordellias dans sa section finale est quand même à déconseiller aux personnes sujettes au vertige.
4) Être à l’aise en terrain à chamois, notamment pour la partie dans des éboulis en versant est, du Col des Cordellias au col sur la crête des Cordellias, sous le point coté 2587 (marqué sur la carte IGN). Il en est de même pour la descente du sommet de Tête de Chante-Perdrix jusqu’au Col de Chante-Perdrix, la descente du petit couloir sous le col puis la remontée peu après, toujours dans des éboulis, vers le point coté 2671 sur la crête (marqué sur la carte IGN).
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN TOP25 3437ET (Orcières-Merlette – Sirac – Mourre Froid).
- Altitude départ : les Méans (1231m).
- Altitude maximale : Tête de Chante-Perdrix (2719m).
- Dénivelé total cumulé : 1900m de dénivelé positif.
- Distance : calculée au curvimètre : environ 17,8km – GPX : 18km.
- Durée : compter 9h00 voire 10h00, selon la condition physique et le rythme de chacun (j’ai mis 8h15 - je m’hydrate et m’alimente en marchant).
- Matériel nécessaire : bâtons de marche, carte et compas, altimètre, vêtements couvrants de haute montagne, en cas d’accident : téléphone cellulaire (le réseau passe sur les points hauts et selon le positionnement). En début de saison crampons-piolet à emporter par précaution. Éventuellement un bout de corde en section 8mm pour la partie finale un peu vertigineuse de la crête sommitale des Cordellias.
- Emporter 2 à 3 litres d’eau minimum.
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
ITINÉRAIRE DE L’ORATOIRE A LA CABANE D’ALPAGE DE REYSSAS :
De la petite aire de stationnement de l’Oratoire en bord de route, traverser la route : le départ de la randonnée se trouve en face de l’Oratoire et débute par une petite route montante à travers champs, se transformant guère plus loin en piste carrossable (balisée GR50 : Tour du Lac de Serre-Ponçon) qui sillonne dans la forêt jusqu’au Torrent de Reyssas. Peu après que le Torrent de Reyssas ait été traversé, la piste devient un sentier bien tracé (et toujours balisé GR).
Environ 150m après avoir traversé le torrent, sur la gauche (donc plein nord) un sentier part en direction des Touisses et du Col de Reyssas (panneau indicateur). Prendre ce beau sentier qui serpente dans la forêt jusqu’au Clot l’Herbous puis au Col de Reyssas.
Nota : au lieu de prendre ce sentier, existe la possibilité de poursuivre sur le GR par un beau sentier ombragé jusqu’au Clot Bouffier (panneau), vieille maison d’alpage dans un pré à l’herbe grasse. L’on quitte ici le GR. Du Clot Bouffier, à quelques mètres de l’angle nord de la vieille maison d’alpage, prendre un sentier bien tracé (bordé de chaque côté par un cairn et un bloc de rocher) montant en direction du Clot l’Herbous. Ce sentier ombragé sillonne magnifiquement dans la forêt. L’on parvient en deux petits kilomètres et 200m de dénivelé positif au Clot l’Herbous : un panneau indicateur se trouve (au point coté 1839) à l’intersection du sentier venant des Touisses (où l’on arrive en montant dans le descriptif de ce topo).
Plus haut sur le sentier, parvenu au point coté 1939 (marqué sur la carte IGN), la vue sur le Col de Reyssas s’offre droit devant (plein nord) dans toute sa splendeur.
Plein ouest, en rive droite du Torrent de Reyssas plongeant dans l’étroit Vallon de Reyssas, dans les pentes herbeuses dominées par le Cros de Coni, la Tête d’Eslucis et la Pointe de Serre, s’accroche la Cabane d’alpage du Casset. A cette époque de l’été (fin août), le troupeau de mouton a déjà déserté le lieu et pâture désormais plus haut, à la Cabane d’alpage de Reyssas, sous le col du même nom dans de vertes et immenses pelouses.
Poursuivre sur le sentier dans une section en faux plat dans l’alpage. Traverser le Torrent descendant de droite (donc du sud-est) du Vallon de la Baume (itinéraire de retour) puis, 150m plus haut, traverser le Torrent du Vallon des Comborsiers puis, à son tour, le Torrent de Reyssas (cairns) pour progresser en rive droite en direction du Col de Reyssas. Le sentier est bien tracé et cairné jusqu’à la Cabane de Reyssas (par un petit crochet de quelques minutes à peine, possibilité de faire un aller-retour à la cabane). Bêlements et tintements de clochettes, aboiements des chiens heureux de leur condition résonnent dans la fraîcheur du matin, le berger rassemblant son troupeau pour aller en pâture…
ITINERAIRE DE LA CABANE DE REYSSAS AU COL DE TREMPA-LATZ :
A partir d’ici débute la section hors-sentier de l’itinéraire.
Continuer sur une cinquantaine de mètre (la Cabane de Reyssas quasiment dans le dos) sur le sentier devenu une sente dans la pelouse et obliquer sur la droite dans une section pierreuse, légèrement nord-est. Traverser facilement le Torrent de Reyssas pour se retrouver en rive gauche, tout en visant à main droite une rampe terro-herbeuse montant en direction sud-est. Cette rampe à faible déclivité caractéristique est striée de drailles, preuve du passage des animaux. Guère plus haut dans la rampe, un cairn solitaire (le seul dans la rampe sur lequel je suis tombé) marque également le passage manifestement emprunté. Évident.
Cette rampe conduit à une sorte de plateau d’alpage fort agréable, enserré largement entre, à main droite au loin un mamelon terro-herbo-rocheux caractéristique, à main gauche la base du versant sud-ouest de la crête du Pic de Pied Brun. Se diriger à l’estime vers le point coté 2285 (marqué sur la carte IGN), en obliquant graduellement vers le Vallon des Comborsiers. Cette progression peut tout à fait se réaliser en ayant, au préalable, intégré mentalement la carte IGN (je procède toujours ainsi, sauf, évidemment, quand je veux vérifier un point précis de topographie). Peu à peu, l’on s’engage dans le Vallon des Comborsiers, grosso modo en suivant le riou (pour moi à sec, mais tracé sur la carte IGN) provenant du Col des Cordellias. La pente n’est jamais très raide. Quelques cairns jalonnent l’itinéraire de montée vers le Col des Cordellias. A main gauche l’on a toujours la base du versant sud du Pic de Pied Brun, à main droite dominent les sombres et torturées pliures rocheuses des Cordellias. Évident.
Parvenu au Col des Cordellias (2520m) (vaste panorama au nord comme au sud), basculer au nord dans le haut du Vallon du Fond de la Cabane, en restant toujours moyennement haut dans la pente d’éboulis du versant nord-est des Cordellias, ce afin de contourner les Cordellias. Continuer toujours à mi-pente, de façon à contourner à l’estime tous les obstacles rocheux surplombant plus haut dans la pente du versant nord-est des Cordellias (sans doute est-il possible de monter direct dans la pente pour rejoindre la crête. Mais, par prudence, je m’en suis tenu à mon itinéraire de contournement, d’autant que sur le haut la pente se raidit). Passé le dernier obstacle rocheux, l’on aperçoit la crête droit devant (direction sud-est). Obliquer dans la pente d’éboulis en montant vers une sorte de col caractéristique formant la crête et bien visible d’où l’on est, col situé entre les points cotés 2587 et 2630 (sommet des Cordellias). A main droite, s’élèvent les toutes dernières flammes de pierre surgissant dans la pente, tandis qu’à main gauche la pente d’éboulis dévale en s’adoucissant vers les hauts du Vallon du Fond de la Cabane et où loge un petit lac. Rien de sorcier. Terrain à chamois.
Parvenu sur la crête, entre les points coté 2587 et 2630 (sommet des Cordellias) - où le panorama au nord comme au sud est vraiment beau -, monter direction nord-ouest par la crête en direction du sommet des Cordellias que l’on atteint très rapidement. Attention, à l’approche du sommet la crête devient rocheuse et se resserre sur des pentes sud-ouest et nord-est assez raides qui peuvent impressionner (plutôt à déconseiller aux personnes sujettes au vertige). Faux pas interdit.
Du sommet des Cordellias (2630m), vue magnifique à l’ouest sur le Cros de Coni, la Tête d’Eslucis, le Col de Roche Méane, la Pointe de Serre. Au nord-ouest sur la crête du Pic de Pied Brun et, au lointain, s’élève le Mourre Froid. Au sud lointain panorama sur les Aiguilles de Chabrières et la station de Réallon. Au sud-ouest sur l’alpage de Reyssas. A l’est, se dressent l’imposante Tête de l’Hivernet, la Crête de Rougnous et la Tête de Chante-Perdrix, notre destination par une ligne de crête fort esthétique qu’il nous tarde de parcourir tant les jambes en frétillent d’envie…
Redescendu du sommet des Cordellias, embrayer sur la crête, cap sud-sud-est, en restant toujours sur son fil. Cette crête est suffisamment large pour y tenir debout sans trembler sur ses jambes et permet une progression en sécurité. En revanche, ne jamais aller s’aventurer dans les pentes en versant sud-ouest, toutes très raides, d’autant que ce n’est point nécessaire. Cette longue et superbe crête passe par trois points cotés (2587, 2627, 2681 : marqués sur la carte IGN). Ce qui fait que l’ascension en crête vers la Tête de Chante-Perdrix ondule et la suite de la crête se dévoile au passage de chaque point coté. Fort esthétique et ludique. L’itinéraire est évident, au bout se dresse naturellement l’élégante Tête de Chante-Perdrix, étincelante au soleil. Un régal.
Le sommet de la Tête de Chante-Perdrix (2719m) offre plein nord une vue vraiment superbe sur la Crête de Rougnous et la Tête de l’Hivernet, au point que l’on y échafaude d’ores et déjà sa prochaine sortie… Ce sommet pyramidal assez puissant et sa crête sont en effet très esthétiques et fort attrayants. Au nord-ouest le massif Mourre Froid s’impose à nos yeux. A l’est, la vue plonge sur la vallée de la Durance, au loin vers le Queyras. Au sud, le Mont Guillaume et sa crête aérienne barrent l’horizon, derrière un bout du Lac de Serre-Ponçon illumine timidement le paysage de son bleu turquoise laiteux. Tandis qu’au sud-ouest, l’on perçoit l’itinéraire de descente vers la Serre du Corbeau. Enfin, à l’ouest, la vue donne encore sur le Cros de Coni, la Tête d’Eslucis, le Col de Roche Méane et la Pointe de Serre.
Du sommet de la Tête de Chante-Perdrix, descendre cap au sud par la crête caillouteuse. Rapidement, l’on quitte cette crête pour obliquer dans la pente d’éboulis en versant sud-ouest. Cette manœuvre est rendue obligatoire car un rognon rocheux infranchissable barre la crête plus bas – il serait très dangereux de tenter de le franchir en restant sur la crête quasi verticale à cet endroit. Descendre donc dans la pente à l’estime, tout en gardant la crête en haut à main gauche. A mi-pente, lorsque celle-ci s’adoucit, deux cairns perdus dans la caillasse jalonnent l’itinéraire. Être attentif. Le deuxième cairn indique qu’il faut maintenant obliquer vers le sud-est, donc vers la gauche, de sorte à revenir vers la crête. L’on tombe sur une vire bien tracée dans la caillasse, tailladant à l’horizontale la pente d’éboulis. Emprunter cette vire jusqu’au bout : l’on tombe juste en dessous de l’étroit Col de Chante-Perdrix (2628m), à main gauche le rognon rocheux infranchissable. Rien de difficile.
Du Col de Chante-Perdrix, descendre le petit couloir en versant ouest, de façon à contourner un deuxième éperon rocheux constituant la crête (cela passe peut-être sur la crête rocheuse mais, ne connaissant pas, j’ai préféré ne pas essayer, par crainte de tomber sur un secteur dangereux). Longer dans la pente le socle rocheux de cet éperon et remonter dès que possible en diagonale sur la crête par la première pente d’éboulis, à main gauche la base de l’éperon rocheux s’affaissant au fur et à mesure. L’on retrouve rapidement la crête et son point coté 2671 (marqué sur la carte IGN), lequel peut être considéré comme l’antécime de la tête de Chante-Perdrix.
La suite de l’itinéraire de descente vers le Col de Trempa-Latz est évidente. Une sente se reforme plus ou moins, tantôt en crête, tantôt en versant ouest, puis pour finir en versant est, et serpente à travers quelques obstacles rocheux faciles à négocier. Cairns.
DU COL DE TREMPA-LATZ A LA SERRE DU CORBEAU ET AU VALLON DE LA BAUME :
Parvenu au Col de Trempa-Latz, l’on rejoint le sentier en versant est provenant du parking véhicules des Fontaniers et qui continue en boucle vers la crête du Mont Guillaume (ou inversement). Emprunter ce bout de sentier et atteindre rapidement le point coté 2623 (marqué sur la carte IGN).
Du point coté 2623, emprunter la large crête descendante d’orientation nord-ouest à son début, en direction de la Serre du Corbeau. L’inclinaison de cette large crête terro-herbeuse, du moins au début, est à faible déclivité. Pour point de repère : au loin dans l’axe, plein ouest, s’élève la Pointe de Serre. Peu à peu l’inclinaison de la pente s’accentue jusqu’à devenir assez raide, toujours sur un terrain terro-herbeux. En bas, l’on aperçoit nettement le Serre du Corbeau et un petit bosquet venant barrer l’alpage et buter sur la crête. Rester toujours au plus près du fil de la crête, la descente sur des pelouses même raides est d’autant plus agréable, ne serait-ce que pour profiter au sud du panorama sur le Lac de Serre-Ponçon. L’on aboutit rapidement sur la crête du Serre du Corbeau où sillonne une trace. Rester sur la crête et aller jusqu’au bosquet, puis descendre en lisière, donc vers le nord-est, et atteindre par des pelouses d’alpage facilement le Torrent du Vallon de la Baume.
A partir d’ici se termine la section hors sentier de l’itinéraire.
En rive gauche de ce torrent (du Vallon de la Baume), une sente jalonnée par des cairns conduit jusqu’au sentier reliant le Clot l’Herbous (puis plus bas les Touisses et/ou le Clot Bouffier) au Col de Reyssas (ou inversement). Peu avant l’intersection du Torrent de Reyssas et du Torrent du Vallon de la Baume (vieux panneau en bois indicateur Col de Reyssas - Lac Brun), reprendre tout naturellement le sentier en direction des Touisses emprunté le matin-même à la montée.
Auteur : Thierry GARCIN
Avis et commentaires
Dernières sorties
Retrouvez les récits et photos de randonneurs ayant déjà parcouru cet itinéraire.
Aucune sortie pour le moment. Soyez le premier à en épingler une !