Le Tuba (3008m) en boucle par Prapic
- Randonnée
- Ecrins / Hautes-Alpes / Orcières
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 1600m
- Durée :
- 8h
Une belle randonnée sauvage et exigeante dans le Parc des Écrins qui permet d'atteindre un 3000m. Le parcours alterne entre parties verdoyantes et minérales. Il est agrémenté de nombreuses cascades et en dehors des environs de Prapic, on se sent seul au monde. – Auteur : Peyuko
Accès
De Gap, gagner la vallée du Champsaur par le Col de Manse (D944).
Poursuivre la D944 qui remonte la vallée du Drac Noir en direction d’Orcières.
Dans le village d’Orcières, à un carrefour continuer tout droit en direction de Prapic.
Se garer dans le grand parking à l’entrée du village (accès au village en véhicule réservé aux ayants droit).
Précisions sur la difficulté
- Parcours en grande partie hors sentier qui demande un bon sens de l’orientation, surtout pour accéder à la crête sous le Tuba.
- Remontée d’un long et raide pierrier dans le vallon de Chabrière. Celui-ci est relativement bien stabilisé mais demande tout de même de l’attention.
- Arête ouest du Tuba quelque peu aérienne qui demande parfois de "mettre les mains".
- Très bonne condition physique exigée en raison de la distance et du dénivelé.
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN : TOP 25 - 3437 ET "Orcières-Merlette"
- Altitude minimum : 1550 m
- Altitude maximum : 3008 m
- Distance : environ 17,5 km
- Dénivelé : 1600 m
- Horaires : comptez entre 7h30 et 9h00
- Balisage : PR (jaune) de Prapic jusqu’à 2100m environ et entre le Saut du Laïre et Prapic. Le reste du temps, hors sentier et cairns quasiment absents.
Le tracé est donné uniquement à titre indicatif pour s’orienter sur une carte, il ne s’agit pas d’une trace GPS
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Rejoindre le village de Prapic et prendre la piste à gauche en direction du lac des Pisses (panneau).
Remonter le sentier balisé en lacets, puis vers 2100m, après être passé à proximité de plusieurs belles cascades, quitter le sentier en direction du sud-est (Vallon de Chabrière), sur une partie relativement plane.
Viser un passage herbeux assez évident sur la gauche, au début d’une longue barre rocheuse. On atteint ainsi une sorte de balcon.
Continuer à monter progressivement en direction du sud-est avec le Petit Pinier en ligne de mire. On atteint alors un deuxième balcon, très large. Se frayer un passage entre les éboulis et les petites ravines et viser ce qui ressemble à un fond de vallon (point 2462).
À partir de là, la montée devient progressivement plus raide. Privilégier les parties semi-herbeuses au-dessus de grosses dalles rocheuses. pour avancer plus facilement. Le cheminement est assez évident, et on a même parfois l’impression de suivre une trace.
Après avoir contourné par la gauche un petit surplomb rocheux, on pénètre vraiment dans le pierrier qu’il faut remonter en visant ce qui ressemble à un col entre le Tuba et un sommet sans nom à sa droite. Cette ascension est fastidieuse mais heureusement les éboulis sont assez bien stabilisés.
Arrivé sur le replat (point 2851), l’ascension se poursuit sur l’arête ouest du Tuba. Celle-ci est quelque peu aérienne et il faut parfois mettre les mains.
Ne pas trop chercher à contourner l’arête. J’ai essayé à un moment en pensant que ça passait mieux sur la droite mais c’était une erreur. Heureusement un cairn providentiel (le seul dans ce secteur !) m’a remis sur le bon chemin.
Avant d’entamer cette montée, j’ai fait une pause et posé mes bâtons que je comptais mettre dans mon sac pour monter plus facilement. Une fois sur la crête des Lauzes Rousses, je me suis rendu compte que je ne les avais pas remis dans mon sac et je n’ai pas eu le courage de revenir les chercher... Si quelqu’un passe par là, ils doivent être assez visibles au-dessus du point 2851. Je ne souhaite pas particulièrement les récupérer et je les cède volontiers mais cela m’embête de polluer ainsi bêtement la montagne.
Après l’antécime rocheuse, les derniers mètres pour accéder au sommet ne présentent pas de difficulté. Du sommet, vue magnifique sur le Vallon du Fond de la Cabane, entouré par la Tête de Vautisse, le Pic de Rochelaire et la Tête de Couleau.
Continuer sur la crête des Lauzes Rousses jusqu’à la Cabane de Vallon Cros.
Il est possible de rester sur la crête jusqu’en bas. On peut aussi la quitter à un moment pour se rapprocher du Torrent de la Bruyère.
Poursuivre en rive droite du torrent, où l’on récupère un sentier marqué mais non balisé. Après plusieurs cabanes d’alpage, on rejoint le superbe Saut du Laïre.
De là, on peut suivre le sentier en rive droite ou gauche du torrent, en direction de la Chapelle de la Saulce. Les lieux sont à nouveau fréquentés et un large chemin nous ramène à Prapic.
Auteur : Peyuko
Avis et commentaires
Content que ça vous ait servi Isab..elle ? Et bravo pour le timing !
Si vous voulez, vous pouvez publier votre sortie avec vos photos.
6h20 départ de Prapic
Montée sous le lac des pisses ( je n ai fait que traverser pour accéder au 1er éperon herbeux)
Le 2e éperon herbeux est un peu plus galère à atteindre car traverser qq ravines bien profondes à cause des 2 orages de ce début d été.
Encore une petite flaque au petit replat sous le Tuba et le petit Pinier.
La montée jusqu’au " col " passe crème.
Arrivée à cet sorte de gendarme sur l arête je zigzague pour trouver les passages adéquates.
Sommet atteint à 9h25
Grâce à vos conseils
Bonjour
un grand merci pour votre Topo et votre C.R que j ai étudié hier et que j ai mis à exécution ce matin
Non je suis bien passé par ton col, le dévers à droite c’est après. Tu peux voir mon topo en attente avec la carte et tracé dans l’espace membre.
Le vallon de Chaffé bien raide oui.
En partant du parking, les 1000D+ sont atteints en 4km environ. Et en oubliant le début, j’ai fais un pointage pour voir au pied de la face d’accès au vallon Chaffé par le sentier de la cascade. Les 1000D+ je les aient fait en 3,3 km.
Ce que j’appelle les alpages suspendu c’est chouette. Il y a une boucle à faire : monter par la sente de la cascade et traverser vers le sud par les sentes de bergers (plein de cabane) tout en faisant l’ascension du Rocher Rouge puis descente au Saut du Laire.
Quelqu’un d’autre est peut-être passé entre-temps parce qu’ils auraient dû être bien visibles, juste avant d’entamer la montée sur l’arête... à moins qu’un chamois les ai pris 🙂
Mais d’après ce que tu es dis, en passant par la droite, tu étais peut-être juste en dessous.
Je m’étais dis que je pourrais y retourner justement par le vallon de Chaffé qui doit être plus direct (et donc bien raide, j’imagine !) mais la crête en dessous du point 2851 avait l’air assez péteuse. Du coup, merci à toi également, comme ça, je sais que ça passe ! Je regarderai ton topo.
J’ai lu ton histoire de bâton une fois que j’étais au niveau du passage peu recommandable du fil de l’arête (je cherchais sur ton topo si tu t’étais engagé dans cette folie, la traversée main droite est bien passée avec mes bâtons). Bref, je n’ai pas fait demi tour pour les chercher mais quand je suis passé sur l’arête Ouest sans avoir connaissance de ton histoire, je n’ai rien vu.
J’ai fais un itinéraire un peu différent de toi, par le vallon de Chaffé (topo en cours).
Merci à toi pour ton topo car si tu ne l’avais pas fait, de loin je me serai dit que ca ne passe pas ! Un boost d’adrénaline sur la zone péteuse de l’arête.
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