Le Pévou (2668m) et la Cime de Moutière (2674m)

Difficulté :
Alpinisme PD
Dénivelé :
1700m
Durée :
1 jour

C'est l'un des secteurs les plus sauvages des Alpes, au point que certains sommets ne sont référencés nulle part, ni dans les livres, ni sur la toile... Les versants de ces montagnes sont abrupts et entrecoupés d'innombrables barres rocheuses, le cheminement y est tortueux, paumatoire... Là-haut, les arêtes sont effilées, leur traversée vertigineuse... En ces lieux austères, seuls les plus fous oseront s'y engager... – Auteurs : et

Accès

De Saint-Bonnet-en-Champsaur, prendre la direction de la Motte-en-Champsaur par la D 23, puis de Molines-en-Champsaur. Se garer sur le parking à droite dans le hameau au départ de la route forestière du Roy.

Précisions sur la difficulté

C’est un itinéraire éminemment sauvage se déroulant dans un versant abrupt d’une extrême complexité s’adressant aux montagnards les plus aguerris ou à des alpinistes adeptes du terrain d’aventure.

  • L’ascension du Pévou et la descente de la Cime de Moutière reste dans le registre de la randonnée hors sentier très difficile et exposée (cotation R5) : gradins très raides, vires aériennes, itinéraire complexe, etc...
  • La traversée des arêtes entre le dôme 2600 et la Cime de Moutière se révèlent de l’alpinisme (cotation PD) : un ressaut IIIb, une traversée exposée III, quelques pas de II.

Il convient qu’un sens de l’orientation et de l’itinéraire sans faille est nécessaire. Il est donc impératif de savoir s’orienter sans GPS.
D’ailleurs, il serait suicidaire de suivre à la lettre la trace GPX (réalisée à main levée) sans lever le nez !

Les infos essentielles

  • Carte IGN : TOP 25 - 3437 OT Champsaur - Vieux Chaillol
  • Altitudes remarquables :
    Départ : 1250m
    Le Pévou : 2668m
    Cime de Moutière : 2674m
  • Dénivelé cumulé : 1700m
  • Distance : environ 11 km
  • Horaires : comptez entre 7 et 8 heures
  • Nota : le tracé sur fond de carte est donné à titre indicatif (ce n’est pas une trace GPS) et doit servir uniquement de repère à la lecture de la carte.
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Itinéraire

L’ascension du Pévou

De Molines-en-Champsaur, suivre en direction de la cabane de Peyron Roux et du col de Font Froide (pancarte).

À l’intersection cotée 1270m, traverser la passerelle en gardant le même cap (pancarte). Par un sentier principalement en forêt, rejoindre la cabane de Peyron Roux par la rive droite du torrent du Vallon.

  • Il est toutefois possible de rejoindre la cabane par la rive gauche.

Après la cabane de Peyron Roux, quelques lacets mènent à l’intersection cotée 1695m. Laisser la direction du col de Font Froide (pancarte). S’engager à gauche sur le sentier du col de l’Ardouère (non balisé).

Le sentier bien tracé commence par contourner le flanc de l’Aiguille de Peyron par l’ouest, puis remonte plein nord. Il s’accommode parfois de corniches rocheuses un peu aériennes et traverse un premier torrent au pied d’une cascade.

Quelques lacets s’ensuivent le long d’une croupe entre deux ravins, ceux du torrent du Vallon à main gauche et d’un autre, non indiqué sur la carte, à main droite (en fait le premier franchi plus bas).

Avant que le sentier s’infléchisse au nord (peu avant de traverser le torrent du Vallon), le quitter pour traverser le torrent de droite au niveau d’une petite cascade afin de prendre pied dans la pente végétalisée de sa rive gauche.

Remonter alors ces raides pentes herbeuses parsemées de pins, de mélèzes et de nombreux genévriers nains jusqu’à apercevoir à main gauche le point de passage vers l’étage supérieur des Chazalets.

Tirer donc sur la gauche afin de longer la première barre rocheuse qui se présente sur la rive gauche afin de retraverser le ravin au plus facile.

Grimper ensuite un premier mur exposé, constitué de gradins très redressés. Les pentes suivantes sont plus commodes quoique bien soutenues. L’entonnoir dans lequel on évolue finit par s’évaser. Sortir sur les pentes supérieures des Chazalets.

Tirer progressivement sur la gauche en visant un col herbeux en forme de demi-lune. On peut choisir au choix des gradins bien relevés ou le pierrier.
Dans tous les cas, atteindre ce col, puis gagner le dôme à l’altitude d’environ 2600m.

  • La vue s’ouvre alors sur l’impressionnant sommet du Pévou... On devine alors le cheminement à suivre dans sa face sud...

Descendre alors sur le fil de l’arête pour rejoindre le col entre le dôme et le Pévou.

Contourner le premier ressaut infranchissable par des vires exposées. Puis, par des gradins raides essentiellement herbeux, gravir le sommet du Pévou.

  • Ambiance à nulle autre pareil garantie !

La traversée des arêtes vers la Cime de Moutière

Revenir au dôme 2600 par le même cheminement.

S’engager sur le fil des arêtes en direction de la Cime de Moutière.
Après une première partie herbeuse débonnaire, la suite devient bien escarpée et effilée...

Descendre vers une brèche qui était jusque-là cachée. Gravir un ressaut rocheux sur le fil, IIIb. S’ensuit une traversée aérienne, quelques pas de II, quelques raides contournements par la gauche ou la droite dont un dévers vertigineux (III), afin de rejoindre le fil.
Le final, presque à niveau du sommet de la Moutière, devient plus débonnaire.

La descente de la Cime de Moutière

  • Attention cette descente complexe demande une recherche d’itinéraire permanente. Elle peut se révéler redoutable et dangereuse si l’on ne trouve pas l’unique passage de sortie : une vire donnant accès à un éperon herbeux, au beau milieu d’un précipice insondable...

Descendre en traversée sur l’arête faîtière de la Cime de Moutière. Plonger à main droite à partir de la dernière zone herbeuse, juste avant d’atteindre le prochain point haut de la crête. Se faufiler entre des échines composées d’éperons rocheux au plus évident, afin de traverser sur la gauche pour déboucher dans le versant du Brusq.

Viser alors une belle pente et rejoindre son rebord herbeux en rive gauche. Suivre la courbure du talweg qui s’oriente progressivement à main droite.
Plus bas, la pente se resserre et domine un éperon herbeux caractéristique, dont seule une vire en délivre l’accès...

De l’autre côté de l’éperon, basculer dans une rampe herbeuse raide. Celle-ci rejoint plus bas les premières pentes remontées à l’aller, au niveau de la jonction avec l’entonnoir menant aux Chazalets.

Enfin, retour par le même itinéraire : récupérer le sentier du col de l’Ardouère, puis le sentier balisé de retour à Molines.

Le récit par Dyn’s

Tout a commencé d’un quiproquo à propos du Viso. Alors que j’évoquais une possibilité d’ascension, Rabah y a vu invitation... Lui disant que pour une première, j’aimerai la réaliser en solo, je lui fait part que ce serait avec grand plaisir d’en partager d’autres ensemble. Puis, au fil de nos messages, on se cale en priorité sur deux escapades dans un secteur que nous affectionnons tout particulièrement : Molines-en-Champsaur, avec une belle traversée d’arêtes et l’ascension de la Cime de Moutière par Chazalets.
Rab voulait assurer le coup, me garantir une voie sûre, c’est pourquoi il a été faire une reconnaissance du parcours... Il en est revenu avec une boucle dantesque... Il me réserve le Pévou dans la foulée ! J’en jubile déjà !

Fin juin, nous trouvons un créneau, le tout dernier jour du mois.
Cela fait deux semaines que je n’ai pas marché, et il fait beau la veille de l’ascension... Autant s’échauffer, je pars alors dans le Valgaudemar pour une magnifique boucle.
De retour à la Chapelle, je m’arrête au bar de l’Olan, la mousse de fin de rando est la bienvenue ! J’en profite pour appeler Rabah, la météo annoncée est encore bonne, il suffit juste de nous donner une heure et un point de rendez-vous. 6h30, parking de Molines.

Je reprends la route, sors de la profonde vallée, j’essaye de repérer les sommets du lendemain mais la partie basse des flancs de montagne est tellement raide que je n’aperçois pas grand chose des hauteurs...
Je bifurque vers les Costes, rejoins la Motte, puis, emprunte la petite route cabossée pénétrant dans la vallée encaissée de la Séveraissette. S’il y a bien deux bouts du monde d’une beauté incomparable dans le Champsaur à voir, c’est bien le Champoléon et Molines...
Sur la gauche, en face du premier parking avant le hameau, se trouve une agréable pelouse avec de vieilles tables en bois. En fin d’après-midi, les arbres en font un coin ombragé. Dominé par le charismatique Pic de l’Arche, ce lieu est idéal pour se reposer avant une ascension ou une exploration dans ce secteur sauvage. Une atmosphère fascinante à nulle autre pareille...

Réveil à 5h45. Rabah devrait arriver vers 6h30. Je fais chauffer la cafetière, mange un bout. Les sommets sont bouchés par des nappes de nuages. Il faut impérativement que ça se dégage...
Lorsque je m’apprête à décoller pour Molines, une voiture file sur la route, pas de doute c’est Rabah ! Je démarre sur les chapeaux de roues et rejoins le parking dans le hameau.
On se salue chaleureusement. Rabah enfile ses chaussures tandis que je boucle mon sac. On ne prend pas les casques... Bien qu’il soient recommandables !
Durant l’approche, les nuages se dilatent, les montagnes se laissent entrapercevoir. Nous restons confiants. Nous discutons de bon train, partageons nos ascensions respectives du secteur et d’ailleurs. Je ne vois même pas la montée défiler... Si bien que nous parvenons à la bifurcation du sentier du col de l’Ardouère sans que je m’en rende compte !

Les sentiers du secteur ont été taillés audacieusement afin de louvoyer les aspérités d’un relief extrêmement complexe. Ils s’accommodent de corniches rocheuses, parfois aériennes et serpentent dans des pentes raides. Imaginez la suite une fois quitté le sentier... Ce que nous faisons rapidement.
Ici, pas d’herbes rases, non ! Que des grandes herbes, une flore exubérante, un tapis de genévriers nains ! Et dans la pente !
Plus haut, l’entonnoir menant à Chazalets se présente. Ouh que c’est raide ! Nous longeons une première barre rocheuse, retraversons le torrent franchi une première fois plus bas. Les choses sérieuses commencent... Le mur d’attaque impressionne, les gradins sont très redressés. Rab ouvre la voie. Tout se passe bien.
La suite se montre moins déclive mais reste soutenue. Le couloir s’évase et nous débouchons au soleil dans les grandes pentes supérieures des Chazalets.
La prochaine étape est le col herbeux sur les crêtes.
Histoire de pimenter l’affaire, ou de me tester (haha !), Rab choisi de prendre au plus direct afin d’éviter le pierrier par des gradins, encore une fois très raides.

Le col est finalement atteint. La vue sur le Pévou se dévoile... Et c’est à couper le souffle ! On va monter là-haut ? Sérieux ?
Nous marquons une petite halte au dôme, reprenons des forces pour la suite.
Un regard vers la Cime de Moutière, les arêtes ont l’air bien escarpée... Rabah pense que c’est bien jouable... « Comment ça ? Tu ne l’as pas fait ? ». Depuis le début, j’avais mal compris... Rab a réalisé deux repérages ! Un aller-retour au Pévou, un autre à la Cime de Moutière ! Et il pensait ainsi concrétiser une boucle ! Mais les arêtes entre les deux demeure un mystère ! Ça promet pour la suite !
Allons déjà gravir cet imposant Pévou.
Nous descendons sur le col par une arête facile. Puis, nous franchissons des vires exposées pour prendre pied dans le versant sud. Par une série de gradins vivement relevés, nous gagnons le sommet convoité.
Quelle vue sur le col de Fond Froide encadré par les pics de Pian et de Colle Blanche ! La claque assurée ! Les géants sont là aussi ! Puis, les arêtes vers le Banc du Peyron, qui a bien du mal à se démarquer du Chaperon... Quelle sauvagerie, il y a encore à faire par ici...

Nous revenons sur nos pas jusqu’au dôme, puis entamons la traversée des arêtes vers la Cime de Moutière... Nous descendons vers une section qui nous était cachée... Que ça a l’air engagé... La pression monte... Enfin juste pour moi, Rabah est parfaitement à son aise ! Nous contournons un premier ressaut par le flanc nord, remontons dans une brèche. Rabah franchit un mur en libre (le ressaut en IIIb), je tente plus loin. Il y a une vire mais je ne vois pas si elle rejoint le fil... Je tente une cheminée, agrippe un rocher. Ça bouge ! Je commence à stresser, reviens à la brèche. Rabah sort la corde.
L’espace d’un instant, j’en perds presque mon sang froid. Je jure en démêlant mon baudrier ! Dans quoi je m’embarque ! Un nœud de vache ? Trou de mémoire ! Rabah ravale la corde, serre le nœud, me la renvoie. Hop dans le mousqueton ! Je respire un bon coup, regagne mon calme, Me voilà assuré !
Le pas n’est pas difficile techniquement mais en libre il ne faut pas se la coller ! Avec la corde tout paraît plus facile !
Nous restons encordé et évoluons sur le fil d’une arête aérienne. En corde tendue, c’est une première, me concernant ! Et je ne dois pas lambiner, Rabah file comme un chamois !
Un contournement dans un dévers est carrément vertigineux, Rabah me laisse partir en premier pour m’assurer. Le passage me fait forte impression !
Puis, le final vers la Cime de Moutière devient plus débonnaire, le plus dur est passé !
Nous mangeons un morceau, puis ne traînons pas trop au sommet. Le ciel se couvre de nuages foncés et il ne faudrait pas qu’on se fasse piéger par une averse...

Rabah me guide dans un labyrinthe tourmenté, retrouve les passages explorés lors de son repérage. Encore une fois, la pente est raide, on se faufile entre les éperons rocheux pour déboucher dans un autre versant. Nous plongeons dedans. D’ici la vue sur le Pic de Pian et le versant du Brusq est effrayante tant la raideur des pentes est sévère...
C’est à l’endroit le plus improbable que se trouve la porte de sortie : une vire menant à un éperon herbeux bordé d’un précipice insondable...
De l’autre côté, une rampe rejoignant plus bas les pentes remontées ce matin au niveau de la bifurcation vers Chazalets.
Quel cheminement ! Incroyablement dantesque !

Nous récupérons sans encombre le sentier du col de l’Ardouère, puis le sentier de retour à Molines. Rentrés au hameau, nous passons à nos voitures pour retirer nos pompes et enfiler des sandales, autant se mettre à l’aise pour trinquer à cette aventure hors norme !

Rabah, merci encore pour ces moments intenses vécus là-haut !

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 30 juin 2022

Dernière modification : 6 octobre 2024

4 membres ont cette randonnée en favori !

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Avis et commentaires

Merci Gilles ! Le hasard fait parfois bien les choses ! Très heureux également d’avoir fait ta connaissance 😉

Encore un très beau topo de Dyn’s et rab04 dans cette vallée sauvage de Molines en Champsaur 😊
Le parcours d’arête entre le Pévou et la Cime de Moutière est magnifique : arête parfois effilée et tout le long parcours aérien et vue superbe à 360° sur le Champsaur et le Valgaudemar et haut loin le Dévoluy et les Ecrins.
La descente annoncée comme paumatoire se fait finalement assez bien en ayant bien en tête les quelques photos du passage clé pour bien se repérer (basculement sur le versant du Brusq et éperon herbeux).
Et cerise sur le gâteau, j’ai rencontré par hasard Rabah et sa femme en route vers le col de Font Froide : très content d’avoir fait leur connaissance et de remercier Rabah de vive voix pour ces nombreux topos ici ou ailleurs😊

Bonjour, isab et bravo pour ce superbe palmarès, c’est impressionnant !!
Pour le Pic de Pian, ça serait bien de le mettre sur Altituderando, ainsi que le Pic de l’Arche et le Pic de La Saume.
Ça clôturera toute cette partie de Molines !

A+

Merci à vous !
Je viens de trouver le topo de Rab04 pour Colle blanche ! bravo magnifique !
Pevou et les moutieres pourquoi pas dans les semaines à venir😉👍.
Pour ma part , je traîne mes baskets dans ma vallée :
Banc du Peyron effectué par le vallon de Palluel et son célèbre Pas du Limon et au départ de La motte ( église) par un sentier de chasseur ( un bon chantier quand même 😅) mais quelle vue magnifique !
Le chaperon fait par le vallon de Palluel ! plus facile que le Banc du Peyron.
Le Banc du Peyron peut se faire aussi de la cabane de la Selle.
Col de l Ardouere et Montaigu, je les fais souvent l automne en boucle ( un sentier de chasseur existe à proximité de la cascade de Peyron roux qui raccourcit pas mal l histoire....par contre ça grimpe).
Pic de Pian fait par la face sud ( en regardant un topo ski tour👍😉....maintenant il y a le votre sur AR) : un de mes sommets préférés !
Je vais souvent au Col de Fond Froide ( aujourd’hui j y ai emmené un de mes fils de 11 ans) ...la descente y est possible du côté du vallon de l Aup.
Pic de L Arche fait par le vallon de la Travaillere ( en dessus londonniere : ascension facile en crête. , tout comme le Pic de la Saume qui est un peu plus long et scabreux mais quel panorama ! Le Cuchon de Molines est sympa à faire ( côté infournas par le col du cendrier ou côté Molines .
Le col du Sellon( vallon de Jartier) est un itinéraire à faire aussi ( je l ai essayé mais pas trouvé le cheminement...j y retournerai ...
Une astuce pour se rendre au fond de la vallée du Roy : prenez vos vtt : gain de tps assuré à la montée et à la descente.
Au départ du Roy , de belles randos s offrent à vous :
**Vieux Chaillol par le col de la Pisse.
**Col de la Pisse ===Crêtes ===Col Viallet====Queyrel ===Col de l Escalier .
**Col de l escalier===Barry===Col du Cendrier....
Enfin des choses faciles pour vous mais des randos sauvages.
La semaine dernière, j ai fait le Grun de St Maurice pour la 2 ème fois : magistral ! Montée par le vallon de Prentiq🌼🐐👍.
Voilà ci après qq ballades que j ai faites et qui peuvent vous donner des idées.
vous pouvez les trouver sur ma page FB ou sur strava.
Valgo : :
M’ont Gioberney et Pointe Richardson par le col de la vache.
Col de la Vaurze ( montée par le vallon de Souffles) ==Pic des Scies de Ste Anne ≈====descente par le vallon des maisonnettes.
Vallon des Six cabanes et Col de Menoux.
Refuge de Chalance== col de chalance==Aiguille de saffres.
Lac du Lauzon ==Collet de Porteras==Refuge de Chalance
Pic Turbat en boucle
.....et

Champsaur :
LACS de Crupillouse ==Pic de Pariere
Tête virante par le vallon de Valestreche.
Aiguille de Morges par Isola ( un sacrée chantier)
Aiguille de Cédera et le lac du même nom
Roc Diolon par le lac des Pisses
Le Tuba par le vallon de Chabrieres...
Grande Autane par archinard et col de rainette
Petite Autane par 2 itinéraires...
enfin voilà ça peut vous donner des idées.

Encore bravo les gars ! vous faites rêver

Merci Isab pour ton retour et ton enthousiasme !
Le Montaigu (avec la traversée du col de l’Ardouère), je l’ai fais une fois il y a quelques années, le topo figure sur le site. Pour Rabah, c’est son pèlerinage annuel !
Rabah a sorti sur AR le Pic de Pian, mais aussi le Pic de Colle Blanche d’un niveau et d’un engagement bien supérieur !
Le Banc du Peyron (il y a deux magnifiques topos sur le site), j’en rêve depuis longtemps, depuis que je connais cette vallée fascinante (Rabah ça fait des lustres qu’il y est monté !)
J’ai réalisé également tous les "vieux" sentiers du secteur qui figurent (ou figuraient) sur la carte : cabane de la Selle, Larcisse/Pré Simian, pas du Limon bien sûr, cols des Portes et de la Table, vallon de Londonnière, etc... Sur AR également !
Pour garder la surprise, d’autres courses d’envergures sur des sommets que tu as cité ou non, verront le jour sur Altituderando... Il faudra patienter le mois de septembre !
Si des fois tu as des topos ou des sorties du secteur a proposé, n’hésites pas, ils seront les bienvenus !
Merci encore !

Bravo les gars de mettre en avant ma belle vallée ! en voilà 2 ( Pérou et Moutieres ) qui me manquent à mon escarcelle !
De l Ardouere , avez vous continué au Montaigu ?
Êtes vous allés traîner vos chaussures à Pian ? Pic de l Arche ? Pic de la Saume ?Au Chaperon ? Banc du Peyron ? tjs dans le secteur de Molines.
De beaux sommets avec une vue époustouflante et loin de la foule.
Bravo encore , je vous suis depuis un bout de tps sur A.R mais je n étais pas inscrite ! C est chose faite😁😉.
Au plaisir de vous lire !
Et bravo pour les Jumeaux 👍

Merci, Vince et Rémi, pour vos commentaires élogieux !!

Merci à chacun pour son retour fort sympathique !

C’est une immense joie de parcourir des itinéraires de cet acabit et de pouvoir vous les partager ! (Encore merci à Rabah d’avoir déniché celui-ci et de m’y avoir amené !)

On vous en prépare un autre, de topo... Cette fois-ci avec une "dream team" de trois auteurs... C’est du très lourd qui va bientôt débarquer sur AR !

Un topo impressionnant, un récit haletant et une belle rencontre. Chapeau les gars.

Magnifique publication et c’est un euphémisme ! La rencontre humaine entre vos deux vies de passionnés de montagnes me touche autant que la grandeur de l’itinéraire et de la marche proposée, c’est dire ! J’ai regardé les nombreuses photos, trois fois, en boucle ! Cela laisse rêveur, devant ces grands versants et les lignes de crêtes du Banc du Peyron jusqu’au Pic de Colle Blanche ! Avec le texte d’Arnaud, un témoignage précieux conservé sur AR de votre journée ! Molines, Molines !!

Rab04, je prends note pour le col de l’Ardouère, effectivement je l’avais vu indiqué lorsque j’avais fait le Col des Portes et le Pas du Limon

Merci, pour vos commentaires !
Michel, cette ascension par son isolement, sa sauvagerie, son atmosphère, j’en suis persuadé te ravira !
Pour la "dream team", dans pas longtemps, je vais descendre d’un cran et laisser la place aux jeunes !
A+

Sylvain, effectivement itinéraire très complexe, d’ailleurs, je conseille la course dans le sens inverse, c’est vraiment paumatoire et dangereux !
A+

Thierry, avec le Dévoluy, c’est mon autre secteur privilégié !
Comme randonnée dans le secteur, le col de l’Ardouère te conviendrait très bien. C’est très sauvage !
À bientôt !

Bravo à vous deux !
Effectivement ce secteur de Molines est vraiment superbe et loin de tout.

Et ben, bravo à la cordée de rêve !!
Je m attendais à qqch du genre, mais j avoue que je suis bluffé par la recherche d itinéraire d une telle course !
Vos photos sont superbes !
De futurs grands projets devraient bientôt voire le jour !

Bravo les gars, faire des topos inédits sur ce type de terrain, ce n’est pas donné à tout le monde.
La "dream team" d’AR en route vers l’ivresse libératrice des sommets (à chamois :))

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Dernières sorties

Retrouvez les récits et photos de randonneurs ayant déjà parcouru cet itinéraire.

  • Sortie du 5 octobre 2024 par Dyn’s

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