Le Gerbier (2772m) par le versant Est de Serre Boureou

Vers Serre Boureou

Départ : Lac des Sagnes (1890m).

Sur 200 mètres, emprunter le chemin qui longe le lac des Sagnes (sud-ouest).
L’itinéraire, qui bifurque brutalement au nord, grimpe en direction d’une ruine.

Seulement une centaine de mètres après la ruine, quitter le chemin pour une sente qui s’oriente au sud-ouest (vestiges militaires).

Grimper à l’ouest en suivant peu ou prou un ruisseau qui serpente dans les bois. Atteindre une bergerie vers 2000m.

Hors période d’estive, partir au nord en traversant le replat. Reprendre l’orientation générale en coupant le dévers (ouest). Atteindre la croupe herbeuse en visant un groupe d’arbres isolés (Lieu-dit Le Caïre).

Hors sentier, monter à vue jusqu’à rejoindre une cabane vers 2200m. Par une succession de bosses et de replats, gagner la crête de Serre Boureou qui culmine à 2645m. Dès lors, la ligne de crête menant au sommet du Gerbier est parfaitement visible.

Vers le Gerbier

Partir au sud en suivant la crête bosselée. Quelques ressauts faciles à désescalader agrémentent le parcours. Le petit col (alt.2569m) s’atteint rapidement.
Les pentes terminales sont désormais plus raides et l’on quitte la douceur des alpages pour un univers résolument minéral.

Vers 2692m, on aborde une petite proéminence. Il semble que la partie horizontale de l’ancienne croix s’est détachée en plongeant dans le dévers.
Planter une croix en haut d’une montagne, c’est croire que la montagne ne suffit pas !

Sous le sommet, les dernières pentes sont raides, mais sans excès (quelques ressauts faciles).

Un majestueux cairn coiffe le sommet du Gerbier et la vue qui se dégage est vraiment généreuse.
Immense panorama où tous les massifs environnants semblent s’inviter au spectacle : Viso, Écrins, Mercantour, Ubaye, Estrop etc…
Cette ascension n’est pas tout à fait le fruit du hasard, car c’est un belvédère de choix pour contempler le sommet du Germas (gravi quelques jours plus tôt).
En face, le relief ridé se plisse comme des fronts soucieux. Une strate brune facilite le repérage du sommet, moins proéminent que la Tête de Fer ou le Bec de l’Aigle

À l’est du Gerbier, la grande muraille délitée paraît peu engageante ! J’aperçois aussi la cime de Voga que j’irai gravir le lendemain.

Le retour se fera en redescendant au petit col précité (alt.2569m), puis en dévalant directement le raide dévers rocheux/herbeux. Il ne reste plus qu’à traverser les alpages qui s’ensuivent.