Le Cimet (3020m) par la Cayolle
- Randonnée
- Mercantour / Alpes de Haute-Provence / Entraunes
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 1200m
- Durée :
- 1 jour
"Une des plus belles arêtes des Alpes du Sud" comme aiment à le souligner les différents Topos... – Auteur : msrzx9r
Accès
- De Nice, prendre la RN 202 en direction de Digne.
- À la hauteur de Pont de Gueydan, bifurquer sur la droite, en empruntant les gorges de Daluis.
- Passer Guillaumes, continuer vers Entraunes et le Col de la Cayolle.
- Du Col de la Cayolle, descendre jusqu’au Pont (2063m), point de départ de la randonnée.
Photos
Les infos essentielles
- Carte : IGN TOP25 3540 OT
- Altitude minimale : 2060 m
- Altitude maximale : 3008 m
- Distance (A/R) : 14 km
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Depuis le pont, suivre le GR menant jusqu’au Petit Col de Talon.
Au point coté 2461, laisser le GR qui monte (à droite) en direction du Col des Esbéliousses.
Du Petit Col du talon, vu sur le Lac du Cimet, que l’on rejoindra lors de l’itinéraire retour, s’élever sur la droite, par une sente bien marquée.
Suivre l’arête Sud jusqu’à son sommet.
Le trajet retour s’effectue en empruntant la crête Ouest jusqu’à La Croix du Paris-Saïgon.
S’orienter en direction du point coté 2806m, rejoindre le GR 56 et atteindre le Lac du Cimet.
Remonter jusqu’au Petit Col de Talon, descendre dans le Ravin de la Grande Cayolle jusqu’au point de départ de la randonnée.
Auteur : msrzx9r
Avis et commentaires
Un sommet qui offre une belle vue cependant, quelque peu gâchée par le Mont Pelat.
C’est top, ça complète bien le topo !
Tracé de l’itinéraire ajouté ce jour grâce à ThF qui vient de réaliser la sortie. Merci à lui !
J’ai fait le Cimet aujourd’hui et je dois dire que c’est un véritable régal : très peu de monde, une vue beaucoup plus dégagée que celle de son voisin le Pelat (pourtant plus haut d’une trentaine de mètres !), des chamois de partout !
L’arête ne m’a pas posé de problème, il faut juste faire attention !
Les photos réalisées pour ce topo sont tout simplement magnifiques, bravo !
Petite rectification : carte IGN 3540 OT ou 3540 OT (il manque sur celle là juste les derniers mètres jusqu’au sommet 🙂 )
nous avons fait , en randonnée avec bivouac (18 kl sur le dos )) le tout du GR56 autour de Bercelonnette , qui passe par la vallée du Cimet , excellents souvenir , !
Bonjour,
Les sensations dépendent et sont différentes suivant les individus.
S’il fallait donner une échelle, comme cela ce fait sur certains site, sur une échelle de 1à 4, je donnerai 2 pour l’engagement.
Sportivement
Bonjour,
Comment est l’arête finale ?
Est-ce engagé ?
Nous avons fait cette rando hier.
Pas de descente sur la croix du Paris-Saïgon pour nous, à cause des névés encore très présents passé le col du petit talon et sur l’arête nord.
Magnifique balade, où nous n’avons rencontré personne de toute la journée.
Merci Paul pour ce message relatif à ce topo que j’avais "zappé", et que je découvre donc : je connaissais l’histoire de l’avion, mais sans images à y mettre. C’est maintenant fait, et cette version automnale est splendide.
Je n’ai pas encore fait ce sommet et j’’aime beaucoup vos photos !
J’ai donc fait cette ascension avec le même point de départ et je suis moi aussi redescendu sur la Croix du Paris-Saïgon. J’ai ensuite continué l’arête jusqu’au Pas de l’Ane. Un sentier descend dans le vallon au pied du versant Nord du Cimet. C’est là que l’on trouve les débris en aluminium de l’avion. On arrive ainsi au village de Fours-St-Laurent. En été le retour en stop au pont 2063 ne pose aucun problème. C’est une alternative intéressante sur ce beau sommet des Alpes de Sud.
En apercevant, cette paroi verticale à l’aplomb de la Croix du Paris-Saigon, on imagine aisément la violence du choc.
Les débris présents (comme tu le soulignes) en témoignent encore aujourd’hui.........
Superbes photos d’Automne ! J’ai fait ce sommet en 1990. La mention sur les cartes : "Croix du Paris Saïgon" ayant éveillé ma curiosité (nous n’avions pas internet pour répondre à toutes les questions). C’est ainsi que j’ai su qu’un avion avait percuté la montagne en 1953. De nombreux débris jonchent encore la combe au pied du versant nord de la montagne. De retour dans la vallée, à St-Laurent j’ai parlé avec quelques "anciens" qui se rappelaient des corps désossés qu’il avaient retrouvés.
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