Sortie du 12 août 2020 par Jérémy de l’Ain Le Cimet (3020m) par la Cayolle

Je voulais revenir dans le secteur du Mont Pelat qui m’avait laissé un très beau souvenir (sortie en août 2013) depuis un certain temps. J’avais déjà ciblé ce sommet qui est le seul de ce secteur, avec le Mont Pelat, à dépasser les 3000 mètres d’altitude.

Départ du parking qui jouxte le refuge de la Cayolle. je ne suis pas spécialement en forme contrairement la veille (sortie à la Tête de Malacoste). Heureusement que la perspective de gravir ce beau sommet me motive suffisamment.

Il fait chaud et le départ à découvert n’est pas trop à mon goût mais bien vite le passage par la Forêt du Bachelard se révèle bien agréable et me fait oublier quelque peu l’agressivité des rayons du Soleil.

Plus loin, je rejoins le classique sentier de montée qui s’effectue depuis le pont (2062m).

La montée au Petit Col de Talon est progressive et facile. Plus haut la Crête du Cimet se dévoile ainsi que la dépression de la Grande Cayolle avec le Mont Pelat et le Trou de l’Aigle. Le secteur est tout aussi agréable à parcourir qu’à regarder.

A l’arrivée au col, la Crête du Cimet se présente et après l’avoir parcourue je l’ai trouvé belle et esthétique.

Mais est-ce vraiment l’une des plus belles arêtes des Alpes du Sud ? Pour ma part, je pense que bien d’autres montagnes dans les Alpes du Sud peuvent enorgueillir d’une crête tout aussi esthétique.

Par contre, au sommet, la vue est très belle, seulement il y a le "seigneur" du secteur, le Mont Pelat qui cache quelque peu la vue (ce dernier offre un panorama réellement extraordinaire avec en plus une belle vue sur le magnifique Lac d’Allos) sans cacher les sommets .

Malgré la présence du Pelat, il faut quand même avouer que le panorama sommital est quand même magnifique et il est difficile de citer toutes les montagnes que l’on peut apercevoir : On peut citer notamment la Grande Séolane, Tête de l’Estrop, Grand Bérard, Aiguille et Brec de Chambeyron. Tête de Moïse, Mont Mounier etc...

Après avoir savouré les instants passés au sommet, je redescends sans passer par la Croix du Paris-Saïgon (j’ignorais l’existence de la possibilité de regagner le Petit Col de Talon en faisant une petite boucle depuis la croix) et reviens à mon point de départ initial, satisfait d’avoir gravi un beau sommet qui mérite le détour.