L’aiguille Percée (2778m) au départ de Tignes le Lac

Les remontées mécaniques de Tignes en été

En 2012, les remontées mécaniques (Palafour et Aéroski) étaient offertes aux piétons entre le 30 juin au 2 septembre !

Pour les années suivantes, il faut consulter le site de la station.

• En 2012, on trouvait les informations dans la fenêtre : "Entraînement en altitude. Des installations pensées pour les sportifs !"

Le parcours

Comme indiqué sur les photos, nous avons choisi la voie de la facilité en empruntant le télésiège du Palafour à la montée.
A notre décharge, l’itinéraire de retour, comme nous nous en apercevrons par la suite, se décline en de nombreux sentiers possibles, mais tous empruntés par les nombreux VTTistes qui profitent des remontées mécaniques gratuites...

Il est donc possible d’emprunter le sentier qui s’élève vers le nord-ouest vers les Chalets du Bec Rouge, puis la croix de Palafour.

Il rejoint une piste jusqu’à retrouver l’arrivée du télésiège du Palafour.

Le sentier monte gentiment dans le replat et un simple regard vers le nord nous permet d’apercevoir l’aiguille Percée ainsi que l’ensemble de l’itinéraire qui y mène.

Après la traversée facile de pelouse alpine, nous arrivons dans les premiers lacets et la zone du pierrier que nous devons gravir.
C’est à cet endroit que la progression est la plus délicate, à cause des petits fragments de roche qui roulent sous les pas dans une bonne pente.

On gagne la base de l’aiguille par le sentier à flanc d’éboulis qui part à gauche de la balise.

Revenir sur ses pas jusqu’à la balise et prendre le sentier qui enjambe la formation rocheuse et se poursuit sur l’autre versant.

La table d’orientation est accessible en continuant le long de la crête, mais elle est aussi atteignable par le sentier principal.

Une courte remontée nous y mène par la face sud.

La descente s’amorce dans une zone d’abord pierreuse, puis de prairie mêlée de blocs.

Il suffit ensuite d’essayer de trouver son propre chemin pour la descente à travers les prairies alpines, ou d’emprunter l’un des sentiers existants en prenant garde à ne pas se faire rouler dessus !

Quelle que soit l’option choisie, on regagne sans problème le point de départ.

En conclusion

Même en effectuant toute la boucle à pied, cette balade n’est pas difficile, et elle permet de découvrir une curiosité géologique tout à fait étonnante et appelée, à plus ou moins long terme, à disparaître.

Si vous ne craignez ni les hordes de cyclistes, ni la possible foule effectuant à la belle saison cette ascension, ou que vous ne disposez que d’une demi-journée pour randonner dans les environs de Tignes, cette sortie reste très honorable.

Une anecdote pour finir : depuis le télésiège, nous avons aperçu pour la première fois une marmotte à la verticale.

Notre passage presque silencieux au-dessus de sa tête n’a pas semblé beaucoup la perturber et nous a permis de l’observer tranquillement, sans qu’elle ne nous salue de son célèbre cri perçant...