L’ Ailette (2500m) en traversée ouest-nord-sud
- Alpinisme
- Ubaye / Alpes de Haute-Provence / Méolans-Revel
- Difficulté :
- Alpinisme F
- Dénivelé :
- 1100m
- Durée :
- 1 jour
Approche alpine et engagée dans les entrailles de cette petite montagne déchiquetée. – Auteur : Laurence
Accès
De la D900 en direction de Barcelonette, prendre la D27 vers Méolans-Revel.
Juste avant le village prendre à gauche la route des Besses.
Celle-ci devient piste après Gouitroux.
Se garer sur cette piste avant d arriver au hameau des Besses.
Précisions sur la difficulté
Remontée d’éboulis légèrement instables.
Gradins rocheux raides.
Remontée d’un couloir rocheux raide en II et quelques autres passages en II.
Passage d’une dalle de 4m en III, un pas de III athlétique en sortie de la traversée facultative d’une barre rocheuse.
Traversée très délicate d’une partie effilée et exposée en rocher peu fiable.
Descente et traversée courte mais exposée en terrain très raide .
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN : TOP 25 - 3439 ET Seyne
- Altitude minimale : 1450 m
- Altitude maximale : 2500 m
- Distance (A/R) : 10 km
- Balisage : GR rouge et blanc entre le col de Seolane et le parking
- NB : Le tracé gpx est approximatif, à la seule fin de faciliter la lecture de la carte.
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Au départ l’idée était de faire une balade tranquille en suivant plus ou moins le topo de Cyril avec un départ versant Méolans car j’avais fait la montée depuis le Laverq assez récemment lors de ma sortie à la petite Séolane.
Ceci pour m’échauffer en vue du gros projet du lendemain.
Mais une fois de plus les sirènes montagnardes en auront décidé autrement ...
Suivre le GR en direction du col de Séolane. On monte en forêt.
Peu après que le sentier ait traversé le Riou Bournin à l’altitude 2036, et peu avant les derniers arbres partir à gauche afin de traverser le ravin puis un deuxième pour accéder à une petite bande de forêt que l’on remontera en oblique vers la gauche.
Il y a des traces de passage depuis que l’on a quitté le sentier.
Remonter ensuite les pentes herbeuses assez raides, on arrive à une petite barre rocheuse que l’on franchira en son centre par un petit couloir.
Un pas de III athlétique pour la sortie.
On peut aussi passer à droite dans une sorte de rampe qui doit être plus facile sauf peut-être sa sortie.
La barre rocheuse peut aussi s’éviter par la gauche.
Continuer à monter en direction de la montagne jusqu’à apercevoir un gros ravin encaissé qui entaille toute la partie gauche de celle-ci. C’est par là !
Monter dans la caillasse jusqu’à ce que le ravin se divise en deux branches.
Celle qui part tout droit me semble trop raide à sa sortie et de plus le sommet est bien à droite.
Prendre donc la branche de droite, constituée de gradins rocheux et de petites zones herbeuses.
C’est raide mais facile.
Sur la droite, on trouve une petite pelouse depuis laquelle on a vue sur les pentes herbeuses en dessous de notre montagne.
Contourner l’éperon qui nous barre le passage par la droite et continuer derrière dans une pente peu raide jusqu’à un collu. En bas, on voit un grand couloir de pierraille qui doit pouvoir constituer une échappatoire.
Au collu, redescendre de l’autre côté sur quelques mètres afin de contourner une dalle lisse et remonter par un couloir-rampe de 5m (II).
On arrive au pied d’une dalle fracturée verticale de 4m qu’il faut escalader (III). Les prises sont petites mais le rocher est bon.
Derrière on tombe sur une petite crête avec un passage effilé , très exposé et dont les blocs ont l’air d’être posés en équilibre précaire... C’est le passage dangereux, être vraiment très délicat....
Le passage effilé est court, 4m environ, mais le rocher qui est au milieu a l’air posé en équilibre sur le plan incliné formé par le reste. J’ai tout fait pour ne pas le toucher, il a donc fallu l’enjamber tout en étant à califourchon sur l’ensemble, avec mes jambes qui étaient trop petites pour la manoeuvre. Quelques indescriptibles contorsions ont été nécessaires ....
La suite est plus simple, jusqu’à arriver devant un énorme bloc derrière lequel on devine qu’on ne passera pas.
C’est là qu’il faut descendre de quelques mètres dans la pente très raide à gauche pour traverser sous ce gros bloc dans une mince fissure horizontale qui raye une dalle.
Il n’y a plus qu’à continuer à traverser en remontant pour atteindre le dernier petit bastion sous-sommital qui cédera facilement par quelques pas de II.
La descente s’effectuera selon le topo de Cyril jusqu’au col de Séolane puis l’on suivra tranquillement le GR qui nous ramène à la voiture.
Auteur : Laurence
Avis et commentaires
J’ai du remonter celui que tu a mentionné comme échappatoire et je suis redescendu par le col des terres blanches pour faire la boucle. On peut dire que c’est sauvage ! J’ai croisé seulement un vautour qui me surveillait même pas de chamois...
Super !
Tu as remonté quel couloir exactement ?
Es-tu "entré dans la montagne" comme moi puis pris la branche de gauche ( en face de l’entrée ) ou bien es-tu monté par le couloir plus au sud que je mentionne comme échappatoire possible ?
ou encore un autre ?
Merci pour le topo ! Sortie faite le 15 octobre j’ai fait une petite variante de la variante en remontant un autre couloir j’aurai du regarder les photos avant la sortie pas après
Pierre,
il te reste les versants nord et est à explorer 😉
Bravo Laurence, belle recherche d’itinéraire, ou "variante" comme tu dis !
Sympa ce topo ! Cette Ailette attire toujours mon regard quand je vais en Ubaye. Il faudra que j’aille la voir de plus près un jour !
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