Grand Bérard (3046m), tour et ascension
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 1120m
- Durée :
- 6h00
Je vous invite à me suivre dans cette randonnée, qui consiste à parcourir le vallon de Parpaillon, atteindre le Pas du Reverdillon, faire un aller-retour sur un sommet de plus 3000m qui a de l'allure, et redescendre par le vallon de Bérard, faisant ainsi le tour complet de la montagne. – Auteur : BA42
Accès
De la Condamine-Châtelard, après Barcelonnette prendre la direction de la station de Ste-Anne-la Condamine.
Avant la station, aux Pras (1693m) prendre la route forestière de la chapelle Ste-Anne jusqu’au pont du Bérard.
Continuer la piste, se garer après la 2e épingle cotée 1929m plus ou moins près du pont 2031m.
Entre le point 1929m et le pont 2031m, il faudra faire la piste à pied, circuit oblige, soit à l’aller, soit au retour.
Précisions sur la difficulté
- Final détritique avec trois ressauts
Photos
Les infos essentielles
- Carte : IGN TOP25 3538ET
- Tracé IGN
- Altitude mini : 1929m
- Distance : 17 km
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Ascension
Suivre la piste jusqu’au pont coté 2031 m. 250 mètres après le pont, prendre à gauche le Vallon du Parpaillon par le GR 6 en direction du col de la Pare bien visible en face.
- Le Vallon de Parpaillon est bien ombragé. Parti à 7h00, je n’ai trouvé le Soleil qu’au Pas du Reverdillon.
Vers la cote 2530m, abandonner le GR et partir plein est en suivant le sentier bien tracé et balisé qui mène au Pas du Reverdillon (2825m), bien visible entre le Grand Bérard et La Chalanche alors que le sommet se révèle peu à peu.
On commence l’ascension de la pyramide sommitale avec ses trois ressauts.
Éviter le 1er par la gauche et revenir sur l’arête. Franchir le 2nd plus ou moins directement. Remonter le 3e par une traversée oblique par la gauche. Le rocher devient moins raide mais plus délité.
Gros signal géodésique au sommet et panorama magnifique.
Retour par la même voie jusqu’au Pas du Reverdillon avec précaution compte tenu de la qualité du rocher.
Retour
Du Pas du Reverdillon 2 solutions :
- Retour par le Vallon du Parpaillon.
- Descendre par le Vallon de Bérard par un sentier bien tracé, que l’on suit jusqu’à la passerelle sur le torrent à 2000m.
500 mètres après avoir franchi le torrent, laisser le sentier à droite et prendre une sente plus ou moins bien marquée, qui pénètre en forêt et rejoint la piste au virage 1929m.
Auteur : BA42
Avis et commentaires
nous avons fait le tour du grand Bérard lundi 20 juillet dernier dans le sens inverse ,on est parti sur le vallon de Bérard,puis au pas de reverdillon o n est redescendu sur le vallon du Parapaillon
je voulais juste signaler que le chemin est eboulé dans la partie raide de pierriers et on a traversé un petit névé pentu quand même ,pour eviter une forte pente dans les éboulis ,ça n’était pas simple et je souhaite juste informer de la difficulté sinon belle rando ,mais pas vu de mouflons !!!!
Martine
Ah oui ! C’est encore bon.
Mais c’est fin aout. J’ai fait l’ascension un 1er aout et le Soleil se lève environ 35 minutes plus tôt.
Pour info, en montant par le vallon de Bérard, je me suis retrouvé au soleil 15-20 minutes avant le pas de Reverdillon.
Le problème de la chaleur est plus à la montée qu’à la descente. Et lorsque j’ai fait le sommet, il faisait très très chaud.
Oui bien sûr, c’est évident que si l’on veut éviter la chaleur, il faut éviter le vallon de Parpaillon, sans ombrages, à la descente et préférer celui de Bérard plus boisé.
Bonjour Arnaud
Pour l’horaire, je viens de vérifier avec mes photos. 1 ère photo à l’entrée du vallon (soit à 1 Km du parking) —> 6h54, Sommet 9h53 —> donc c’est bien 3h30.
Pour le sens de la rando : Tenter le lever de Soleil en période pas trop chaude,OUI, mais pas en plein mois d’août et là, c’était un 1er août. Je crains la chaleur et j’ai fait ce sens sciemment.
Salut Alain,
J’en reviens tout juste, j’ai réalisé la boucle inverse pour avoir le lever de soleil sur le Grand Bérard et ça a payé ! Toujours tenter le lever de soleil en versant est ! J’ai suivi tes dires (cf ma sortie de l’Obiou) mais pas le sens conseillé dans ton topo !
Mais, ne t’es tu pas trompé sur le temps de montée...? J’ai presque mis 3h30...
En tout cas très belle ascension avec le minéral du sommet contrastant avec les deux longs et paisibles vallons...
Je l’ai fait aujourd’hui en partant tard (11h) et là-haut je n’étais pas forcément rassurée car j’étais seule sur la montée au sommet (pas grand monde sur la rando aujourd’hui !)il ne faisait pas chaud (bonnet, gants, coupe-vent !). Mais c’était magnifique !
Je confirme que le berger accompagné d’un seul chien est très gentil (berger et chien), alors que de l’autre coté, le berger avec ses 2 patous et ses 2 gros chiens marrons ... pas commodes du tout !!
en tout cas, je me suis fait un petit PDF, merci !
merci ALAIN ! ça fait longtemps que je désirais trouver plus de précisions sur ces cotations, mais pour ALTITUDERANDO, ça serait chouette qu’on y trouve facilement toutes ces infos.
Salut Cyril, tu as ceci :
Je pense qu’il serait utile (à moins que cela y soit déjà sur le site, et que je ne l’ai pas vu, c’est possible !!!) de mettre toutes ces côtations des degrés de difficulté sur le site, en détail, et extrêmement visibles et accessibles ! pour ma part, toutes ces côtations ne me disent rien du tout ! Après, je me doute que l’occasion est belle pour une responsable de ce site (que j’adore) de m’envoyer gentiment, faire une recherche perso sur internet ! mais le site y gagnerait si un beau tableau bien explicite était présent sur la première ou (deuxième page) du site ! Cordialement !
Si cette "cotation" ne concerne que le côté "technique" (difficulté de la progression, orientation), accolé au dénivelé ça serait sans doute une indication intéressante. R1 à R5 me semble préférable vu que F et PD sont déjà utilisées en alpinisme, et pourraient créer des confusions.
la randonnée
Il faudrait peut-être suggérer une cotation pour chaque rando
(F, F sup, PDinf, PD, PD sup)ou bien de R1 à R5.
Pour parler d’alpinisme
1) difficulté supérieure à PD sup
et 2) pas besoin de corde, piton ou piolet
En rocher pas plus de II sup, et pas de passage sur glacier ou pas besoin de crampons.
Il est vrai qu’en début de saison, il faut souvent un piolet mais ds ce cas une technique particulière est nécessaire et ce n’est plus de l
Je voulais attirer l’attention des lecteurs sur la difficulté de cette ascension. Objectif atteint, c’est ce qui compte. Je pense que c’est Alain qui a raison en disant que ce n’est ni une rando ni de l’alpi. A ce propos je n’ai pas dit que c’en était et je serais curieux de savoir si quelqu’un est capable de définir l’alpinisme. L’histoire du matériel évoquée par André est amusante (tout comme la sensation -objective !- de vide) : un piolet est-il dans la panoplie du randonneur ? si oui, alors des dizaines d’itinéraires classés alpinisme (sans glacier) sont des randos, si non des randos où le piolet est utile deviennent subitement alpinisme en début de saison ! La veille j’ai vu des gens encordés à la tête de la Fréma, j’ai fait une rando et eux de l’alpinisme ? La question n’est pas là, qu’on appelle un itinéraire rando, rando alpine, alpinisme, itinéraire de haute montagne, terrain à chamois ou je ne sais quoi on s’en fiche un peu. Ce qui compte c’est de ne pas envoyer des gens dans des endroits où ils peuvent être en danger, et donc je suggère à l’auteur des topos de faire des mises en garde plus explicites que "difficile" (ce terme peut aussi bien désigner des difficultés d’orientation que la longueur ou le dénivellé par exemple). Sur ce, bonnes balades à tous 🙂
En ce qui me concerne, je partage l’avis selon lequel il s’agit bien d’une randonnée et non d’une course d’alpinisme (je n’ai jamais pratiqué l’alpinisme)
Après, il y a effectivement, dans mon souvenir un passage qui peut être impressionnant visuellement pour ceux qui ne sont pas initiés aux terrains escarpés de haute montagne mais ce passage se passe facilement en suivant des cairns (dans ma mémoire, photo et vidéo à l’appui.... il y a un passage d’une dizaine de mètres, très escarpé et composé de roches délitées formant des gradins que l’on peut remonter facilement).
Bien entendu le risque "0" n’existe pas en montagne "chute avec fracture, conditions climatiques changeantes etc..." et bien entendu que le parcours final est escarpé, mais il n’y a aucune sensation objective de vide ou de "gaz" et il n’y a, à aucun moment, la nécessité de se servir d’une technique ou d’un équipement relevant du domaine de l’alpinisme.
Après, nous avons tous notre appréciation d’une ascension selon notre expérience, selon nos capacités physiques, selon les conditions climatiques etc....
A mon avis, l’ascension finale du Grand Bérard, n’est ni un itinéraire d’alpinisme, ni une randonnée. C’est un itinéraire pour montagnard. Cette catégorie n’existant pas dans les classifications du site on ne peut faire autrement que de classer cet itinéraire en "rando difficile". Le classer en alpinisme serait archi-faux.
Je n’ai pas trouvé que le rocher était très bon. Mais "plutôt bon" comme le dit André n’est pas faux, comparé à d’autres itinéraires vraiment pourris. Cette ascension finale, assez raide, n’exige pas de "mettre les mains" très souvent. Ce n’est pas une escalade.
Rien n’interdit, dans cette ascension comme dans tant d’autres, d’emporter une petite corde pour rassurer des personnes peu familières avec ce type de terrain.
Le commentaire ci-dessus est à mon avis erroné :
- le Grand Bérard est bien une randonnée puisque son ascension ne nécessite pas de matériel particulier autre que celui d’un randonneur
- le rocher est plutôt bon
- il y a plusieurs traces mais on retrouve assez facilement l’itinéraire
- l’évaluation des risques me semble exagérée.
Une randonnée n’est de toute façon pas forcément sans danger, elle peut tout à fait comporter des passages dans des pierriers, de l’escalade de degré I ou II (sans corde) et nécessiter de bien s’orienter (passage hors sentiers ou sur des sentes peu marquées ou discontinues)
Comparé à d’autres randonnées (comme le Pic de Panestrel ou la Séolane), le Grand Bérard est une course classique.
Si on veut y appliquer une cotation : - cotation rando entre 3 et 4 maximum sur une échelle de 5 (cotation R1 à R5)
ex : R4 : Le Panestrel, R5 : la Font Sancte - cotation alpiniste : PD inf ou PD
ex : Grand Queyras : PD, Bric Froid : PD inf, Pain de Sucre : F sup
Je reviens du Grand Bérard et je vous livre mon point de vue. Je précise que je pratique la haute montagne depuis 40 ans, que j’ai parcouru des itinéraires en randonnée et alpinisme de tous niveaux (F à ED), que je suis diplômé en alpinisme et que j’ai emmené des dizaines de personnes en montagne, bref je sais de quoi je parle. L’ascension du Grand Bérard ne peut pas être classée comme randonnée, un randonneur lambda peut y mettre sa vie en danger. L’itinéraire est complexe(les traces partent dans tous les sens et n’importe où, le rocher est pourri (sauf sur la crête sommitale), il faut un pied sûr et quelqu’un de peu habitué à ce terrain peut perdre ces moyens là-dedans.
Accessoirement une coulée a emporté un bout de sentier côté Bérard sous le col, à la montée c’est pas évident de voir par où ça passe (à la descente on voit mieux). Cette année côté Bérard il y a un berger très sympa avec un chien de berger bien éduqué, et de l’autre côté un patou pas franchement avenant, et son berger du même acabit...
Bonjour, merci pour ce topo et pour ces belles photos. Je le ferai l’année prochaine en VTT jusqu’au pas de reverdillon puis le sommet en aller retour à pied. Il parait que la descente sur le vallon de bérard est sympa en VTT !
Ah jérémy, pas tout à fait d’accord avec toi.
En partant à l’aube ou presque, la montée du vallon de Parpaillon se fait dans l’ombre (et dans la fraîcheur) jusqu’au pas de Reverdillon. Ce qui ce voit très bien sur mes photos. C’est la descente qui va bénéficier de la fraîcheur de la forêt. Le vallon de Parpaillon n’ayant absolument aucun arbre. De plus, en partant tôt, on peut espérer tromper la brume.
C’est un superbe sommet le Grand Bérard, je l’ai gravi le 23 Août 2013.
Pour réaliser le tour du Bérard, il vaut mieux commencer aux heures fraîches par le vallon du Bérard qui réserve une montée agréable dans les mélèzes et à l’ombre (on est préservé en cas de grosse chaleur pendant les 3/4 de la montée).
La remontée est aisée même si la pente se redresse quelque peu à l’approche du Pas de Reverdillon.
Une fois arrivée au pas, il est aisé de suivre les traces qui mènent au sommet avec toutefois des passages très pentus où il n’est pas vain de mettre une ou deux mains pour passer.
Au sommet, il y a un vaste panorama qui nous attend avec en prime un "livre d’or" ou un libretto di vetta (pour nos voisins italiens) pour immortaliser toutes ses propres impressions.
Pour le retour, il suffit de prendre le sentier qui s’engage depuis le Pas de Reverdillon dans le vallon du Parpaillon (vallon qui est, selon moi, moins beau que le vallon de Bérard car il est dénué de tout arbre contrairement à ce dernier).
Puis une fois le vallon de Parpaillon descendu, il suffit de reprendre le chemin menant à Sainte Anne jusqu’au Pont de Bérard (le point de départ idéal de la randonnée).
Un beau sommet à faire.
très belle randonnée, réalisée grâce à ce topo, merci Alain
il y a 3 ans de cela, j’ai fait le tour du Grand Bérard sans le gravir, et je le regrette. Je n’avais que très peu de notion de randonnée, je débutais, et ma carte IGN Top25, n’indiquait aucun tracé jusqu’au sommet, alors, je m’étais contenté de me rendre jusqu’au col de la Pare afin de voir la vallée de l’Ubaye et Barcelonnette. Mais, il va falloir que je comble cette grosse lacune,
Pour l’anecdote sur ces lâchers de ballon , j’ai trouvé en août 2012 au pied du bric de Rubren un ballon lâché la veille depuis les Landes !!! oui oui +500km en une nuit !
on pourrait peu être créer dans le forum un thème "j’ai retrouvé un ballon..."
pour en revenir a cette rando : je l’a programme cet été ! j’avais commencé a la faire en 1996 mais , feignant, j’étais parti vers 11H.... donc trop tard , cette fois je partirai tot
Merci pour le topo !
Excellent !
Belle histoire pour un petit garçon.
Les élèves de l’ecole de ST Vulbas dans l’ain ont fêtés la fin de l’année scolaire juin 2011 avec un laché de ballons et aujourd’hui le 29/10/2011 nous avons eu la joie de trouver dans notre boite aux lettres la petite carte qui accompagnait le ballon de Clement.Posté le 25/1O par Joelle Laurent et le concombre masqué
trouvée à 26OOM d’altitude vers le grand Berard dans la montagne au dessus de la Condamine .
Quel voyage !!!!! merci à ces 3 personnes d’avoir joué le jeu en renvoyant la carte .
Notre petit Clement est tout surpris
Edwige J.philippe Clement et Hadrien
Merci, mais je voulais dire la partie de Pas du Reverdillon au sommet de Grand Berard. Mais j’ai trouve un route gpx au internet.
Cordialement, Ronald
Bonjour aux Pays Bas,
Non désolé mais l’itinéraire est très évident avec un sentier bien tracé et balisé dans les 2 sens jusqu’au Pas du Reverdillon. La pyramide finale est assez fréquentée et il suffit de suivre les traces et les cairns dans les schistes. Cordialement, Alain
Hi Alain,
avez vous un GPX file de votre route (liens) ?
Cordialement, Ronald (Pays-bas)
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