Tête de Siguret (3032m) en boucle par les crêtes de la Duyère et de Rocher Haut, retour par le vallon de Siguret

Suivre le sentier balisé jusqu’à Roche la Croix puis le fort supérieur. On dirait qu’il a été tracé pour l’entrainement des militaires, mais ce sera un bon échauffement pour la suite, vous voilà prévenus !

Prendre alors la piste en direction de l’ancien camp et dans le début du grand virage arrondi repérer un sentier qui part dans les bois. Le suivre sur un peu moins de 100 m de dénivelé et prendre à gauche dans une zone dégagée en ouvrant l’œil. Il s’agit de trouver les vagues indices de l’ancien sentier très effacé qui va nous amener sur la crête de la Duyère.
Cela demande une certaine habitude du suivi des vieux sentiers oubliés ...

Au bout d’un moment la trace devient plus visible et coupe une sorte de ravin assez raide que l’on peut suivre tout droit en mode bourrin pour éviter les lacets peu marqués du sentier. On traverse une zone rocheuse, et quand on va sortir de la partie boisée reprendre la trace du sentier qui part à gauche.

À partir de là on évolue en terrain découvert et le plus simple est de suivre directement le fil de la crête car la trace ne fait plus que de sporadiques apparitions au milieux des cailloux.

Peu avant le faîte, à l’altitude 2650m, partir horizontalement à gauche en versant est pour rejoindre le premier bâtiment, puis le second par une trace légèrement ascendante bien visible cette fois-ci. Nous sommes à l’altitude 2705, à la séparation entre les crêtes de la Duyère et du Rocher Haut.

La trace bien visible va alors descendre versant ouest dans le vallon de Siguret sur environ 100 m de dénivelé avant de se séparer en deux (cairn photo).
Prendre la branche qui remonte pour contourner la crête de Rocher Haut. Elle est visible et cairnée au début, puis se perd dans les cailloux. Le but est de rejoindre le col (que je nommerai col du Rocher Haut ) au sud-ouest du sommet 2911 de la crête. La fin de la trace étant bien marquée, il est préférable d’essayer de coller au tracé sur la carte pour en profiter. (Ce que je n’ai pas fait, préférant rejoindre la crête plus directement pour éviter une longue traversée en dévers raide, instable et glissant mais ce n’était pas une bonne idée, ce fût épuisant !)

Une fois au col il ne reste plus qu’à descendre en direction du lac de la Motte qui semble s’être évaporé ... et remonter à la crête des Lacs Froids au pied de la pente finale du sommet que l’on traverse pour rejoindre enfin l’arête sud-est qui nous conduit à la croix en bois.

Descente :

Reprendre l’arête sur quelques mètres et plonger versant Combe Chave par un passage câblé. Nous suivrons tantôt une vire, tantôt des passages rocheux, le tout balisé par de nombreux ronds rouges et des cairns.

Une fois arrivé à la Baisse de la Charbonnière (on pourra accrocher au passage un deuxième sommet tout proche en aller-retour : la tête de Cuguret pour la modique somme de 56m de dénivelé), il suffira de se laisser glisser dans le vallon de Siguret. Il y a une sente cairnée dans le pierrier, parfois peu visible ou recouverte de cailloux. On pourra viser une agréable rigole grise en contrebas, qui débouche sur une rupture de pente qui demandera quelques précautions.

On finit par arriver dans une zone plus végétalisée où on repérera une trace. Elle nous fera contourner la Roche Ronde par l’ouest et rejoindre la forêt en contrebas, puis enfin faire la jonction avec le sentier fantôme de la montée.

Une fois rejointe, suivre la piste jusqu’à l’ancien camp.
De là on peut prendre la piste vers l’est et le raide sentier direct pour Meyronne, ou continuer à suivre la piste vers l’ouest pour récupérer une trace rejoignant la Sylve en douceur et faire ainsi une boucle complète jusqu’à la piste de la Sylve.