Sortie du 7 juin 2017 par Pascal Le Grand Piton du Salève (1379m), promenade de piton en piton sur les crêtes
Une tranquille promenade dans la verdure débonnaire...
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Grand beau, pas trop chaud.
Récit de la sortie
Marre des sommets prestigieux faits des rochers, cailloux, falaises, qu’on atteint par abominables montées et descentes casse-pattes ? Un petit tour au Salève s’impose ! Et pas le côté nord et ses vertigineuses falaises, plutôt le côté sud, débonnaire et paisible, totalement délaissé par la foule...
Départ vers 16h pour une balade sans prétention... Juste histoire de profiter de la verdure du début d’été pour quelques heures de libre dans cette journée magnifique... Une balade de bosse en bosse jusqu’au Grand Piton, dans un immense décor juste cloisonnée par les clôtures des pâturages et ses multiples portillons qu’il ne faudra pas oublier de refermer... Les vaches paisibles contribuent au décor bucolique, bien que celles du premier champ traversé par le sentier se révèleront être plutôt beuglantes et poursuivantes, obligeant à rapidement aller plonger sous les barbelés pour se mettre à l’abri...
Verdure, décor, fleurs... Un bon plein de fraîcheur avant de replonger dans la ville et ses problèmes, vers 20h...
Photos
Auteur : Pascal
Avis et commentaires
J’ai repensé à cet échange ce samedi ;o)
On était dans les Hautes Vosges entre 1120m et 1320m avec ma femme, en espérant ne pas croiser de tique à cette altitude ...
Et pendant qu’on pique-niquait, juste avant un passage en forêt, on s’est mis à entendre des sons de cloches de vaches en provenance de la forêt.
On s’est demandé si on rêvait. On aurait bien vu le son provenir de l’alpage en dessous mais pas de la forêt au-dessus ... ;o)
Et pourtant, une 15aine de vaches et un âne descendaient calmement et venaient bien du passage en forêt.
J’ai relaté à ma femme la conversation qu’on venait d’avoir la veille au sujet des vaches. C’est marrant comme coïncidence ... ;o)
Alors comme j’avais dit, j’ai préféré me montrer méfiant.
On a donc interrompu le pique-nique, plié bagage et poursuivi notre chemin calmement en s’écartant légèrement du chemin pour se trouver à au moins 1 ou 2 mètres de chaque individu.
Il y a juste l’âne qui s’est approché à quelques centimètres de nous, avant qu’on ait totalement remballé nos affaires.
Il était vraisemblablement attiré par le sandwich de ma femme (moi j’avais terminé).
A part 2 ou 3 vaches qui descendaient également à travers bois à l’écart du chemin, les autres défilaient en file indienne sur le chemin.
De mémoire, je ne me souviens pas avoir déjà vu auparavant des vaches se déplacer sur un chemin forestier.
Donc ce fut une rencontre surprenante, d’autant plus avec la présence de l’âne avec les vaches.
Après, ce passage en forêt sépare 2 alpages qui ne communiquent que par ce chemin. Donc il faut bien qu’elles empruntent ce chemin pour aller d’un alpage à l’autre.
Merci pour tes précisions. J’étais déjà naturellement plutôt méfiant mais ton récit va probablement accentuer un peu ma méfiance.
Sinon je ne sais pas si les randonneurs ont plus d’accidents à cause des vaches que des patous. J’ai peut-être déjà entendu ça mais je ne m’avancerai pas.
Par contre il y a un autre ennemi qui nous menace et qui est bien plus sournois, c’est la tique. Quand une tique est porteuse de la bactérie Borellia (responsable de la maladie de Lyme) et qu’elle nous la transmet en nous piquant, ses dégâts ne se font pas sentir sur le coup mais longtemps après. Et là où c’est encore plus vicieux c’est que des fois on ne sait même pas qu’on s’est fait piquer et infecter ...
Personnellement, je viens de surprendre 2 tiques sur moi il y a 10 jours (lundi de Pentecôte), alors que jusque là je n’en avais jamais vu sur moi. Il y en a au moins une qui m’a piqué et qu’on a dû retirer grâce à l’indispensable tire-tique. Pour l’instant, la piqure est de pire en pire mais ça ça ne veut rien dire. J’attends surtout impatiemment une grosse semaine de plus pour faire l’analyse de sang qui tentera de déterminer si la bactérie est présente. Le problème c’est que le test n’est pas fiable et qu’en Alsace, 40% des tiques sont porteuses de Lyme. Ma femme l’a déjà attrapé. J’espère ne pas me montrer solidaire d’elle sur ce coup-là. Verdict dans une 10aine de jours ... peu avant de partir en vacances dans les Alpes ...
Normalement, j’irai randonner samedi comme si de rien n’était, pour profiter du beau temps annoncé, tout comme je l’ai fait dimanche dernier. Mais j’avoue que cette mésaventure me refroidit pas mal. Surtout que dimanche dernier j’en ai vu une se balader sur des herbes quelconques et pas très hautes ... J’ai presque envie de ne plus randonner dans les Vosges qu’en hiver ou sur des routes bitumées ... Bon. Je vais encore essayer. Je vais me vaporiser un répulsif et faire encore plus attention qu’avant ... Mais ça fait réfléchir cet ennemi quasiment invisible, et de plus en plus présent et porteur de saletés (Lyme entre autres mais pas uniquement ...)
Je n’ai pas bien compris pour les vaches... C’était celles de la photo 2, il n’y avait pas de veaux dans le champ. Il y en a une qui s’est mise a beugler, et puis un grand groupe s’est mis à marcher vers moi rapidement et me poursuivre (mais sans courir). Heureusement, la clôture n’était pas trop loin...
Ce sont bien les vaches les animaux qui causent le plus d’accidents aux randonneurs (bien loin devant les patous), il me semble ?
Bonjour Pascal.
Tu piques ma curiosité ... Tu as vraiment dû "plonger sous les barbelés" pour échapper à certaines vaches qui te poursuivaient ?
Est-ce que tu sais à quoi était due leur attitude ?
En tout cas, content pour toi que globalement tu aies vécu une belle parenthèse de 4h.
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