Sortie du 20 octobre 2015 par Britanicus100 Belvédère de l’Homme de Pierre (2374 m)
Belvédère avec parcours de crête dévoilant un panorama superbe sur les Écrins et le Queyras.
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Beau temps avec quelques nuages sur Serre Ponçon.
Récit de la sortie
Nous avons réalisé un parcours en boucle en empruntant la piste avec
passage au-dessus de la Bergerie de Cesier et du petit lac artificiel, puis au col de Chérine avant d’atteindre le belvédère par la crête du même nom.
Nous avons ensuite effectué la descente par le superbe parcours de crête du topo en se faufilant au travers des mélèzes qui se parent à cette saison de couleurs magnifiques.
Une randonnée de fin de saison bien agréable aux couleurs de l’automne.
Photos
Auteur : Britanicus100
Avis et commentaires
Bonsoir Hereme. Très content de te rappeler de bons souvenirs Il me semble avoir vu effectivement des marques de ce type.
Salut Jean-Yves, Julien, Alain. J’aime bien ce topo et cette sortie car cela me rappelle des souvenirs de travaux d’été pour arrondir les finances quand j’étais étudiant.
Si vous avez avez vu des parcelles forestières délimitées par des traits ou chiffres rouges sur fond blanc, c’est moi qui en ai fait une grande partie il y a un ... certain temps.
Merci Julien , c’est très beau en ce moment dans le Queyras . Très belle randonnée avec un bon rapport effort engagé/beauté des paysages.
Personne effectivement dans la station de Risoul. On rentre dans la période creuse avant l’ouverture des pistes prévue aux alentours du 15 décembre.
Magnifique hereme !
Et superbe sortie, ça fait très plaisir de voir de belles photos automnales du secteur. Il ne devait pas y avoir grand monde dans la station je suppose...
Superbe la graphie de l’Ailefroide, merci pour ce compte rendu. Je pensais que ce nom venait du mot aile .
Ailefroide and C°.
J’ai déjà rencontré la graphie Aile Froide.
Extrait d’un article de J. Ronjat, La Montagne, Revue Mensuelle du CAF, volume IVa, 1908.
"... On a beaucoup écrit sur Ailefroide, et d’excellents amis à moi ont voulu voir dans ce nom des choses qui ne sauraient y être, faute de s’être enquis tout d’abord de sa forme authentique dans le parler local. « C’est en 1863, écrit M. Ferrand (De l’orthographe des noms de lieux -1903, p. 19, 20), qu’est née cette forme, enfantée évidemment par la distraction des officiers chargés du levé de la feuille de Briançon.
Très anciennement connu, ce nom avait affecté des orthographes fort diverses. D’après M. J. Roman (Dictionnaire topographique des Hautes-Alpes, 1884), de vieux titres de 1319 et de 1394 portaient Montanea Alefrigide ; dans les Mémoires de la Blottière (1709) on trouve Vallie Froide, tandis que la carte indique Lallefroide. La carte de Cassini a écrit Alefroide et celle de Bourcet l’Alefrede ; les Mémoires de Bourcet écrivent successivement Valfroide, Allie-froide, Alfroide ; Elie de Beaumont, en 1834, a adopté Alefroide, ainsi que le géologue Ch. Lory (I860). La Statistique de Flsire (1844) écrit Allefroide, ainsi que le Dauphiné de Taylor (1854).
Les premiers excursionnistes anglais Peaks, passes and glacers, 1862) mentionnent Alifroide, Alefred, meme Alfred, et à partir de 1863 tout le monde copie imperturbablement l’Ailefroide de l’Etat-Major. Même dans le pays, la jeune génération, s’inspirant des touristes, prononce maintenant Ailefroide, s’imaginant que c’est du fran^ais, et que la vieille consonance Alifroide de leurs pères était du patois. Nous avions indiqué en 1881 que le nom original était la lie froide, lie étant un pâturage de montagne, et M. Paillon, qui a beaucoup étudié cette région, établissait dernièrement que c’était le radical de deux noms voisins, la lie froide dont nous parlous, et la lie chaude "
Ici quelques digressions relatives à la phonétique et à ses variations locales.
"... Quant au premier élément d’Ailefroide, Alefrede ou meme Alfred, c’est tout simplement Alps, génitif Alpis, qui produit à Saint-Christophe un substantif féminin signifiant alpe, pâturage de montagne, qu’avec l’article les cartes écrivent généralement l’Alp, le cadastre de Saint-Christophe Lot et Lalle et qui dans le parler local sonne al, avec une l très voisine de ll dans les mots anglais bill, well, etc ... Si vous ne voulez pas m’en croire, allez-y voir vous-mêmes, comme je l’ai fait, et M. Claude
Turc se fera un plaisir de vous dévider un plein chapelet (Al(p) dou Pin, Al(p) de Veno(sc), etc etc , sans douter une seconde que l’Alo-Fraido ne soit une alpe comme les autres, avec la seule difference que, pour la facilité de la prononciation, on glisse ici un o pour appuyer le "l" en évitant le groupe de trois consonnes l/f/r. Cette alpe froide satisfait donc à la fois au son et au sens ; de plus, elle explique toutes les graphies plus ou moins fantaisistes précédemment citées. Groupons-les en effet d’après leur écartement croissant de la base Alo-Fraido, en nous référant aux diverses modalités de transformations phonétiques et graphiques qui ont été plus haut classifiées tant bien que mal. Les -o sont rament muets en français, la diphtongue ai (ou ei, dans un état antérieur) plus près de -i latin) est réduite à e français, d’ou Alefrede.
Le français moderne laisse tomber les e muets ou les é1ève à i (beaucoup de Parisiens disent atlier, ou plutot atiyer, pour atelier) ; on conserve -o dans l’orthographe traditionnelle des noms communs, mais les noms propres n’ont pas d’orthographe, surtout ceux des montagnes de langue provençale : chute d’un -o dans Alefred, Alfroide, des deux dans Alfred, élevation à i dans Alifroide.
Partant d’Alefrede, on traduit le second é1ément, d’où Alefroide, Alifroide, Alfroide, Allefroide, et Lallefroide avec agglutination de l’article comme dans Lalle au cadastre de Saint-Christophe ; puis on s’attaque au premier, devenu incompréhensible par sa graphie qui n’éveille plus aucun souvenir de l’alpe primitive : al, dit-on, ne veut rien dire, c’est d’un vol qu’il s’agit ; mais non, c’est une allée, évidemment, ou, encore mieux, une vallée ; finalement, ou bien une faute de copie ou de gravure introduit subrepticement un i dans ale, ou transforme en i une des deux l de alle, ou bien un topographe amateur de linguistique se dit : le latin ala donne alo en patois, mais aile en français, comme clarus donne clar et clair, sanctus sani et saint ; on a traduit froide, traduisons aile, pour avoir un mot vraiment homogène : Ailefroide, à la bonne heure, voilà un mot bien français."
Bonsoir Alain. C’est toi qui a raison . J’ai pris comme pas mal de Briançonnais de mauvaises habitudes en raison des différentes pointes (Aile Froide orientale ,Aile Froide Centrale et l’Aile Froide occidentale, sans oublier la pointe Fourastier) qui constituent effectivement ce massif de l’Ailefroide.
Je rectifie sur les photos en question.
Bonjour Jean-Yves. Belles couleurs des mélèzes.
Une question : pourquoi écrire Ailes Froides alors que l’on trouve partout cette montagne désignée comme l’Ailefroide en un seul mot ? Est-ce l’ancien nom, un nom local ?
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